Commentaire " Becket" de Anouilh

Publié le 19 avr. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 23 avr. 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour,

 

j'ai un commentaire littéraire du texte "Becket" d'Anouilh a faire.

Cependant, je ne trouve vraiment aucune piste et ne comprend pas vraiment le texte.

 

Merci de votre aide. 

 

Le texte :

LE ROI, soudain : Si on n'a plus rien à se dire, il vaut autant aller se réchauffer ! 

BECKET : On a tout à se dire, mon prince. L'occasion ne se présentera peut- être pas deux fois. 

LE ROI : Alors, fais vite. Sinon, c'est deux statues de glace qui se réconcilieront  dans un froid définitif. Je suis ton roi, Becket! Et tant que nous sommes sur cette terre, tu me dois le premier pas. Je suis prêt à oublier bien des choses, mais pas que je suis roi. C'est toi qui me l'as appris. 

BECKET, grave : Ne l'oubliez jamais, mon prince. Fût- ce contre Dieu ! Vous, vous avez autre chose à faire. Tenir la barre du bateau. 

LE ROI : Et toi, qu'est- ce que tu as à faire? 

BECKET : J'ai à vous résister de toutes mes forces, quand vous barrez contre le vent. 

LE ROI : Vent en poupe, Becket ? Ce serait trop beau! C'est de la navigation pour petites filles. Dieu avec le roi ? Ça n'arrive jamais. Une fois par siècle, au moment des croisades, quand toute la chrétienté crie: « Dieu le veut! » Et encore! Tu sais comme moi quelle cuisine cela cache une fois sur deux, les croisades. Le reste du temps, c'est vent debout. Et il faut bien qu'il y en ait un qui se charge des bordées! 

BECKET : Et un autre qui se charge du vent absurde- et de Dieu. La besogne a été, une fois pour toutes, partagée. Le malheur est qu'elle l'ait été entre nous deux, mon prince, qui étions amis. 

LE ROI crie, avec humeur : Le roi de France - je  ne sais pas encore ce qu'il y gagne - m'a sermonné pendant trois jours pour que nous fassions notre paix. A quoi te servirait de me pousser à bout ? 

BECKET : A rien. 

LE ROI : Tu sais que je suis le roi et que je dois agir comme un roi. Qu'espères- tu? Ma faiblesse? 

BECKET : Non. Elle m'atterrerait. 

LE ROI : Me vaincre par la force? 

BECKET : C'est vous qui êtes la force. 

LE ROI : Me convaincre? 

BECKET : Non plus. Je n'ai pas à vous convaincre. J'ai seulement à vous dire non. 

LE ROI : Il faut pourtant être logique, Becket !    

BECKET : Non, ce n'est pas nécessaire, mon roi. Il faut seulement faire, absurdement, ce dont on a été chargé - jusqu'au bout. 

LE ROI, ricane : Tu as été touché par la grâce ? 

BECKET, grave : Pas par celle que vous croyez. J'en suis indigne. 

LE ROI : Alors ? 

BECKET : Je me suis senti chargé de quelque chose tout simplement, pour la première fois, dans cette cathédrale vide, quelque part en France, où vous m'avez ordonné de prendre ce fardeau. J'étais un homme sans honneur. Et tout d'un coup, j'en ai eu un, celui que je n'aurais jamais imaginé devoir devenir le mien, celui de Dieu. Un honneur incompréhensible et fragile, comme un enfant  roi poursuivi. 

Intraitable sur ses « devoirs de pasteur », Becket cède sur les autres points litigieux : « par esprit de paix, dit -il, et parce que je sais qu'il faut que vous restiez le roi - fors l'honneur de Dieu ». 

LE ROI, froid, après un temps : Eh bien, soit. Je t'aiderai à défendre ton Dieu, puisque c'est ta nouvelle vocation, en souvenir du compagnon que tu as été pour moi - fors l'honneur du royaume. Tu peux rentrer en Angleterre, Thomas. 

BECKET : Merci, mon prince. je comptais de toute façon y rentrer et m'y livrer à votre pouvoir, car sur cette terre, vous êtes mon roi. Et pour ce qui est de cette terre, je vous dois obéissance. 

LE ROI, embarrassé, après un temps : Eh bien, retournons maintenant. Nous avons fini. J'ai froid. 

BECKET, sourdement aussi : Moi aussi, maintenant, j'ai froid.                

Un silence encore. Ils se regardent. On entend le vent. 

LE ROI, demande soudain : Tu ne m'aimais pas, n'est- ce pas, Becket ? 

BECKET : Dans la mesure où j'étais capable d'amour, si, mon prince, 

LE ROI : Tu t'es mis à aimer Dieu ? (Il crie.) Tu es donc resté le même, sale tête, à ne pas répondre quand on te pose une question? 

BECKET, doucement : Je me suis mis à aimer l'honneur de Dieu.

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

Je sais à propos de la pièce qu'Anouilh a  transformé ça  en histoire d'amour trahie  

Aussi, Becket apprend au roi à régne, lui apprend à être un bon roi. Le roi a une espèce d'admiration passions pour Becket.

 

Je ne comprends pas vraiment également comment analyser ce texte en sachant que Becket parle de Dieu ( a été nommé prêtre par le roi, et donne toute son énergie à Dieu, mais qu'il a le regard d'un homme du XXeme et donc n'est pas vraiment croyant ?!)

 

Merci de votre aide.




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