Crime et châtiment - Dostoievski (Lecture analytique)

Publié le 26 mai 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 24 juin 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour, en français nous sommes en train d'étudier ce texte et je ne le comprends pas trop ... Il faut aussi que je propose un plan détaillé ... 

Voici l'extrait étudié : 

                Par une soirée extrêmement chaude du début de juillet, un jeune homme sortit de la toute petite chambre qu’il louait dans la ruelle S... et se dirigea d’un pas indécis et lent, vers le pont K... Il eut la chance de ne pas rencontrer sa propriétaire dans l’escalier. Sa mansarde se trouvait sous le toit d’une grande maison à cinq étages et ressemblait plutôt à un placard qu’à une pièce. Quant à la logeuse qui lui louait la chambre avec le service et la pension, elle occupait un appartement à l’étage au-dessous, et le jeune homme, lorsqu’il sortait, était obligé, de passer devant la porte de sa cuisine, la plupart du temps grande ouverte sur l’escalier. À chaque fois, il en éprouvait une sensation maladive de vague effroi, qui l’humiliait, et son visage se renfrognait. Il était terriblement endetté auprès de sa logeuse et il redoutait de la rencontrer. Ce n’était point qu’il fût lâche ou abattu par la vie ; au contraire, il se trouvait depuis quelque temps dans un état d’irritation et de tension perpétuelle, voisin de l’hypocondrie. Il avait pris l’habitude de vivre si renfermé en lui-même et si isolé qu’il en était venu à redouter, non seulement la rencontre de sa logeuse, mais tout rapport avec ses semblables. La pauvreté l’écrasait. Ces derniers temps cependant, cette misère même avait cessé de le faire souffrir. Il avait renoncé à toutes ses occupations journalières, à tout travail.
                Ce jour-là, du reste, la crainte qu’il éprouvait à la pensée de rencontrer sa créancière l’étonna lui- même, quand il fut dans la rue. « Redouter de pareilles niaiseries, quand je projette une affaire si hardie ! » pensa-t-il avec un sourire étrange. « Hum, oui, toutes les choses sont à la portée de l’homme, et tout lui passe sous le nez, à cause de sa poltronnerie... c’est devenu un axiome... Il serait curieux de savoir ce que les hommes redoutent par-dessus tout. Ce qui les tire de leurs habitudes, voilà ce qui les effraie le plus... Mais je bavarde beaucoup trop, c’est pourquoi je ne fais rien, ou peut-être devrais-je dire que c’est parce que je ne fais rien que je bavarde. Ce mois-ci j’ai pris l’habitude de monologuer, couché pendant des jours entiers dans mon coin, à songer... à des sottises. Par exemple, qu’ai-je besoin de faire cette course ? Suis-je vraiment capable de « cela » ? « Est-ce » seulement sérieux ? Pas le moins du monde, tout simplement un jeu de mon imagination, une fantaisie qui m’amuse. Un jeu ! oui c’est bien cela, un jeu ! »

Où j'en suis dans mon devoir

Notre professeur nous a donné quelques indications : 

- critique de l'absurdité de l'homme 
- champ lexical de la misère
- misère le mène à l'isolement 
- l'homme est dans un état de colère mais aussi de crainte envers sa créancière
- gradation de la logeuse
- chiasme "toutes les choses sont à la portée de l'homme et tout lui passe sous le nez" (j'ai quand même l'impression que ce n'est pas vraiment un chiasme) + antithèses (je n'ai pas compris où) 
- on voit l'aspect psychologique de l'homme qui est particulier
- rupture à la ligne 17 par rapport à ce qui est dit au début -> avant il avait peur, maintenant ne souffre plus
- isolement de l'homme 
- révolte contre la misère (ça aussi je n'ai pas compris ...) 

 

Voilà ... j'espère que vous pourrez m'aider car notre professeur nous a dit que nous devions nous débrouiller tout seuls et qu'elle ne ferait pas de correction ... D'autant plus que l'oral de français est dans moins d'un mois ...  




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