Dissertation besoin d'aide

Publié le 12 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 19 déc. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour voici le sujet : Dissertation , l'ironie vous paraît-elle une arme efficace pour dénoncer ?
Je dois m'appuyer sur les textes de corpus et étudiés en classe qui sont : Candide de Voltaire et texte complémentaire : Swift-Modeste proposition... , le voyage au bout de la nuit de F.Céline , la chanson de Roland , La chartreuse de Parme , Stendall et Le chevalier inexistant , Italo Calvino.

Où j'en suis dans mon devoir

Bonjour pouvez vous me corriger ma dissertation et de l'améliorer car je pense qu'il n'est pas suffisante merçi d'avance .
Les auteurs du XVIII ème siècle connus pour leurs grandes oeuvres , défendaient aussi de grandes causes de la socièté grâce à l'ironie . L'ironie est elle une arme efficace pour dénoncer ? Dans un 1er temps nous allons voir l'éfficacité de l'ironie , en 2ème temps nous allons montrer les limites de cette efficacité et enfin nous allons voir si d'autres procèdés ne pourraient pas être aussi efficaces .
I. Certes, ce procédé est très efficace (thèse)
L'ironie est une arme efficace pour dénoncer , se moquer de quelqu'un ou d'une idéé . Notamment c'est une arme favorite des philosophes du 18e siècle , comme Voltaire ou Montesquieu . Dans le célébre conte philosophique " Candide" Voltaire montre sa vision du monde qu'il trouve mauvaise . Il dénonce la violence faite au femmes " lors de la guerre entre les abares et les bulgares , Cunégonde est d'abord violée et éventrée par des soldats , puis sauvée par un officier qui lui aussi a abusé d'elle" . Il dénonce aussi l'esclavage, la guerre, l'optimisme exagéré de certains philosophes.Il dresse une caricature acerbe au travers du personnage de Pangloss qui symbolise Leibnitz, celui qui parle toujours et qui fait foi sa théorie : tout va bien et aussi il fait la critique de l'auto-da-fé.
Mais l'ironie est aussi une arme polémiste comme Swift-Modeste proposition , c'est une parodie qui passe par la caricature où il veut remédierà la misère en Irlande . C'est une oeuvre d'humour noir où il met à leur menu de la chair d’enfant de pauvres, est aussi une arme rhétorique redoutable contre le règne de l’homme-marchandise, l’anonymat glaçant des arguments statistiques, les logiques aveugles et simplistes du profit à tout crin. On y trouve des hyperboles chiffrées .

II. Mais il ya des limites ( antithèse )
Mais elle peut présenter un danger pour celui qui l'emploie, car il est possible que le lecteur ne la perçoive pas et prenne le texte au premier degré, faisant ainsi un contresens et confondant l'ironiste avec ceux qu'il attaque. Afin que l'ironie soit comprise, il importe donc :
qu'il existe une connivence entre l'auteur et le lecteur, et donc au minimum que ce dernier connaisse l'écrivain ;
que le lecteur connaisse suffisamment la situation dont il est question dans le texte ;
que les auteurs disposent dans leurs textes des indices indiquant leur intention réelle. Ce peut être des « signes de ponctuation » (dans le temps un typographe avait créé un point d'ironie, mais il n'eut aucun succès ; dans les messages électroniques envoyés sur l'Internet, on signale les phrases ironiques par le dessin suivant ;-) que l'on comprend si on le regarde en tournant la feuille à 90° et en dessinant un rond autour.) Mais il s'agit le plus souvent d'indices de langage.
III. Donc , il y a d'autres moyens de dénonciations complémentaire .
Il existe plusieurs procédés rhétoriques sont couramment employés dans un but ironique:

l'antiphrase, qui consiste à dire le contraire de ce que l'on pense et que l'on veut faire comprendre.
Ex : « Quel courage ! », peut-on dire pour se moquer d'un lâche.
la litote, qui est une figure d'atténuation, peut également être utilisée ironiquement.
Ex : « On ne peut pas dire que la France soit une grande nation en ce qui concerne le golf. »
la prétérition, qui consiste à dire quelque chose en disant qu'on ne le dira pas.
Ex : « Je ne dis pas que tu es stupide. » (Ce qui est une manière de le dire quand même.)
l'hyperbole
Ex : « Quel tableau magnifique ! Quel chef d'oeuvre ! On dirait du Rembrandt, du van Gogh ! », à propos d'une croûte.
l'ajout d'un commentaire absurde
Ex : « Pangloss fut pendu, bien que ce ne fût pas la coutume. » (Voltaire, Candide)
Pour conclure , en utillisant l'ironie les auteurs veulent dénoncer des faits qu'ils leurs tiennent à coeurs mais elle a des limites , elle peut être mal perçut par les lecteurs. Voltaire disai lui-même:"J'écris pour agir". L'écriture est pour lui un moyen de combattre.


Pour Cyberpro je ne vois pas du tous ce que vous m'avez corriger



23 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 13 déc. 2011
Bonsoir TH483,

J'aurais commencer mon commentaire par une définition de l'ironie :

L’ironie consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre dans le but de railler.

Ce procédé est utilisé dans la littérature par de nombreux auteurs.

Les plus marquants sont ceux du XVIII ème siècle connus pour leurs grandes oeuvres et qui défendaient aussi de grandes causes de la socièté grâce à l'ironie.

Mais l'ironie est elle une arme efficace pour dénoncer ?

Devant tant de causes à défendre, l'ironie paraît être un moyen efficace (I) malgré ses limites (II) qui poussent parfois à se diriger vers d'autres procédés (III) moins concluants.


I. - Procédé efficace :

L'ironie est une arme efficace pour dénoncer ,...
Mais l'ironie est aussi une arme polémiste comme l'utilise Swift dans son ouvrage modeste proposition qui suggère aux Lords, pour remédier élégamment à la misère en Irlande, de mettre à leur menu de la chair d’enfant de pauvres, est aussi une arme rhétorique redoutable contre le règne de l’homme-marchandise, l’anonymat glaçant des arguments statistiques, les logiques aveugles et simplistes du profit à tout crin. On y trouve des hyperboles chiffrées .

Devant certaine forme d'ironie, il n'est pas évident que le lecteur ait la même approche que l'auteur. Cette situation amènerait alors des limites.

II. - Les limites de l'ironie

L'ironie peut présenter un danger pour celui qui l'emploie.
En effet, il est possible que le lecteur ne la perçoive pas...

Mais il s'agit le plus souvent d'indices de langage qui sont d'autres moyens de dénonciations complémentaires.

III. - Les dénonciations complémentaires :

L'auteur va utiliser plusieurs procédés rhétoriques dans un but ironique.

Tel que l'antiphrase où il pourra dire le contraire de ce qu'il pense pour se faire comprendre. la litote lui permettra d'atténuer une figure. Pour se contredire, la prétérition sera de dire quelque chose en disant qu'il ne le dira pas. S'il veut exagérer, c'est par l'hyperbole qu'il s'exprimera en des mots intensifs, excessifs qui peuvent être accumulés. Il utilisera aussi d'un commentaire absurde qui par son contraste accentuera son effet.

En utillisant l'ironie, les auteurs veulent dénoncer des faits qu'ils leur tiennent à coeur mais elle a des limites CAR elle peut être mal perçuE par les lecteurs. Voltaire disait lui-même : "J'écris pour agir". L'écriture est pour lui un moyen de combattre.

Voilà. qu'en pensez-vous ?
Personnellement j'aurais mis votre 3ème partie en introduction :

L’ironie consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre dans le but de railler. Les principaux procédés de l’ironie sont l’antiphrase, l’hyperbole, l’emphase, la litote et la prétérition.

Bonne journée.
Anonyme
Posté le 13 déc. 2011
Devant tant de causes à défendre = Mettez plutôt : Face à tant de cause à défendre...
Anonyme
Posté le 13 déc. 2011
Si vous voulez faire la 3ème partie, vous devez mieux la maîtriser.

Vous citez la rhétorique, un extrait d'un auteur que vous ne mettez pas et vous n'expliquez pas dans quel contexte et dans quel but l'auteur l'a utilisée.

Voici un exemple que j'ai trouvé sur internet :

L’ironie se traduit par plusieurs procédés rhétoriques. Dans ce sens, on note l’antiphrase qui consiste à dire le contraire de ce que l’on veut faire comprendre. La litote, une forme d’atténuation, peut elle aussi être utilisé ironiquement. La prétérition qui consiste à dire ce que l’on ne veut pas dire, l’hyperbole et l’ajout de commentaires décalés, sont aussi utilisés.
Dans une argumentation, l’ironie consiste à donner la parole à son adversaire pour montrer avec humour, les lacunes de son raisonnement. Dans une énonciation, l’auteur met délibérément une distance entre lui et son énoncé. L’ironie fut souvent utilisée par les philosophes les plus révoltés du XVIII° siècle. Voltaire par exemple, qui fut connu pour ses exiles répétées, est l’auteur de Candide, Traité sur la tolérance, Zadig, Micromégas, Lettres philosophiques et bien d’autres. A ses débuts, il utilisait énormément cette arme qui relève dans le Portatif de l’ironie dite « progressive ». Elle consiste à leurrer le lecteur avant de le désabuser. Beaumarchais quand à lui, utilisa cette forme de critique pour le monologue du Mariage de Figaro tandis que Montesquieu dans Lettres persanes avance ses critiques par le biais des railleries de Rica, un héros vif, joyeux et perspicace. L’ironie étant une forme polémique réprimée au XVIII°siècle, seuls certains auteurs se sont risqués à l’employer. On la retrouve cependant dans de nombreux pamphlets.
Anonyme
Posté le 13 déc. 2011
Attention : je viens de remarquer que l'annonce du plan ne correspond pas avec le plan.

Mais il s'agit le plus souvent d'indices de langage qui sont d'autres PROCEDES de dénonciations complémentaires.

III. - Les PROCEDES DE dénonciations complémentaires :
Anonyme
Posté le 13 déc. 2011
Je viens de me rendre compte que les auteurs que vous avez dans votre corpus sont de divers siècles.

Votre introduction doit donc plus les généraliser :

Ce procédé est utilisé dans la littérature par de nombreux auteurs dont certains sont connus pour leurs grandes oeuvres qui défendent aussi de grandes causes de la socièté grâce à l'ironie comme Modeste proposition... de Swift , le voyage au bout de la nuit de F.Céline , la chanson de Roland , La chartreuse de Parme de Stendall et Le chevalier inexistant d'Italo Calvino.
Anonyme
Posté le 13 déc. 2011
Pour la II partie je l'a trouve trop courte je ne sais pas quoi rajoute pouvez vous m'aider merçi
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Bonmjour TH483,

Pour la partie II vous pouvez alors approfondir les procédés sur les indications sur l'écrivain et la situation.

En ce qui concerne votre conclusion, vous pouvez finaliser par les risques de la censure.

... L'écriture est pour lui un moyen de combattre. Ce qui peut être mal perçu et finalement engendrer les risques de censure.

Bonne journée.
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Pour modeste proposition je peux dire quoi ?
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Pour modeste proposition : l'ironie est poussée à l'extrême par des solutions inhumaines, monstrueuses.. que le lecteur ne peut qu'en rire car il sait que ce n'est pas faisable (réalisable).

Le trite déjà est de l'ironie : modeste proposition
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
désolée : le titre...
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Ok merçi sinon vous trouvez comment ma dissertation ?
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
juste me donner vos avis
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Elle est intéressante.
Organisez la de sorte que les oeuvres tirées de votre corpus apparaissent (le voyage au bout de la nuit de F.Céline , la chanson de Roland , La chartreuse de Parme de Stendall et Le chevalier inexistant d'Italo Calvino). Vous devez montrer que vous avez su extraire des idées pour argumenter.
Vous devez un peu plus la travailler.
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Ok merçi beaucoup . Je peux la recopier au propre et vous l'envoyez pour vous montrez mon travail final ?
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Après l'avoir retravailler. oui vous pouvez la recopier.
Je serais intéressée de connaître les éléments que vous avez extraits des autres textes pour qu'ils soient utiles dans votre développement.
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Après l'avoir retravaillée
Anonyme
Posté le 15 déc. 2011
Voilà ma dissertation en entière pouvez vous corriger si il y a des erreurs etc merçi beaucoup ( si vous avez d'autres arguments n'hésitez pas à m'en rajouter ) ps : Mapy 31 je ne suis pas oubliées de citer toutes les oeuvres étudiés en classe

L’ironie consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre dans le but de railler.
Ce procédé est utilisé dans la littérature par de nombreux auteurs. Les genres concernés où l'ironie est omniprésente sont : "le conte philosophique "(ex : Voltaire) , "le roman épistolaire" (ex : Montesquieu) ,"la satire" (ex : Bossuet)ou encore "le pamphlet" (ex : Voltaire) .
Les plus marquants sont ceux du XVIII ème siècle connus pour leurs grandes oeuvres et qui défendaient aussi de grandes causes de la socièté grâce à l'ironie. L’ironie est aussi l’art de persuader quelqu’un ou quelque chose en vue de faire réagir un lecteur, un auditeur ou un interlocuteur. Elle est en outre utilisée dans l’objectif de dénoncer, de critiquer quelque chose ou quelqu’un. Pour cela, le locuteur décrit souvent la réalité avec des termes apparemment valorisants, dans le but de la dévaloriser. L’ironie invite donc le lecteur ou l’auditeur à être actif pendant sa lecture ou son audition, à réfléchir et à choisir une position.

Mais l'ironie est elle une arme efficace pour dénoncer ?

Devant tant de causes à défendre, l'ironie paraît être un procédé efficace (I) malgré ses limites (II) qui poussent parfois à se diriger vers d'autres procédés (III) moins concluants.
L'ironie est un procédé efficace pour défendre et celle ci est une arme favorite utilisée par de nombreux philosophes du 18ème siècle dans leurs différentes oeuvres . Notamment dans " Candide " de Voltaire , il utilise l'ironie a de nombreuses reprises pour donner sa vision du monde et qualifier celle ci de mauvais . Voltaire utilise un registre profondément ironique pour prouver que la guerre est totalement stupide autant sur le fond que sur la forme et pour ce faire , il utilise des figures d'amplification , comme des gradations et des accumulations . Cela nous fait penser au registre épique et grâce à ça Voltaire parvient à tourner en dérision les troupes , ainsi en disant que " rien n'était si beau , si leste , si brillant , si bien ordonné que les deux armée " . Sur un ton qui est pleinement satirique et instaure ; dès le début du texte , Voltaire nous emmene dans un climat moquerie donc l'auteur veut dénoncé la guerre dans un humeur plutot taquin .
Voltaire veut aussi , une fois de plus dans son œuvre, montrer les limites de l’optimisme. Ainsi, lorsqu’il décrit avec précision des villages en flammes, emplis de filles « éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros », de « cervelles […] répandues sur la terre » et de « bras et jambes coupés », il veut avant tout prouver que le monde dans lequel il vit est loin d’être le « meilleur des mondes possibles ». Candide, toujours convaincu par les propos de Pangloss, prend donc la décision « d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes », ce qui, en d’autres termes, revient à dire que les optimistes, gênés par une réalité trop dure, fuient les difficultés en fermant les yeux sur celles-ci.
Il dénonce la violence faite au femmes " lors de la guerre entre les abares et les bulgares , Cunégonde est d'abord violée et éventrée par des soldats , puis sauvée par un officier qui lui aussi a abusé d'elle" dans ce cas de figures Voltaire veut nous montrer comment les femmes étaient traitées comme des objets qu'on méprisé et qu'on jetté quand on voulait à cette époque-ci qui étaient fait par les hommes .Il parvient à dresser une caricature acerbe au travers du personnage de Pangloss qui symbolise Leibnitz pour mieux le ridiculiser .
Mais l'ironie est aussi une arme polémiste comme l'utilise Swift dans son ouvrage modeste proposition . Derrière le ton badin et l'extrême sérieux d' idées pour le moins aberrantes, cette proposition regorge de virulentes dénonciations. En effet sous une logique rigoureuse et un calme maitrisé, Jonathan Swift dénonce tour à tour la pauvreté, la domination anglaise politique, économique et militaire sur l'Irlande.
Il y eut scandale bien évidemment mais l'utilisation de l'ironie fut mille fois plus efficace pour inciter l'Irlande à se réveiller qu'un pamphlet ordinaire. Ici l'ironie est poussée à l'extrême par des solutions inhumaines, monstrueuses.. que le lecteur ne peut qu'en rire car il sait que ce n'est pas faisable (réalisable)
Devant certaine forme d'ironie, il n'est pas évident que le lecteur ait la même approche que l'auteur. Cette situation amènerait alors des limites.

II. - Les limites de l'ironie

L'ironie peut présenter un danger pour celui qui l'emploie.
En effet, il est possible que le lecteur ne la perçoive pas de la même manière que l'auteur qui l'écrit donc il faut que le lecteur connaisse bien cet auteur pour rire et adopter sa vision . L’ironie construit un lecteur particulièrement actif, qu’elle transforme
en producteur de l’œuvre, en restaurateur d’implicite, de non-dit, d’allusion,
d’ellipse, et qu’elle sollicite dans l’intégralité de ses capacités herméneutiques,
ou culturelles de reconnaissance de référents. » (Philippe Hamon, L’Ironie
littéraire, essai sur les formes de l’écriture oblique, Hachette, 1996
( je ne sais pas quoi mettre pour cette partie )

Mais il s'agit le plus souvent d'indices de langage qui sont d'autres moyens de dénonciations complémentaires
III. - Les dénonciations complémentaires :

L'auteur va utiliser plusieurs procédés rhétoriques dans un but ironique.

Tel que l'antiphrase où il pourra dire le contraire de ce qu'il pense pour se faire comprendre. la litote lui permettra d'atténuer une figure. Pour se contredire, la prétérition sera de dire quelque chose en disant qu'il ne le dira pas. S'il veut exagérer, c'est par l'hyperbole qu'il s'exprimera en des mots intensifs, excessifs qui peuvent être accumulés. Il utilisera aussi d'un commentaire absurde qui par son contraste accentuera son effet.

En utillisant l'ironie, les auteurs veulent dénoncer des faits qu'ils leur tiennent à coeur mais elle a des limites CAR elle peut être mal perçuE par les lecteurs. Voltaire disait lui-même : "J'écris pour agir". L'écriture est pour lui un moyen de combattre. L'écriture est pour lui un moyen de combattre. Ce qui peut être mal perçu et finalement engendrer les risques de censure.

Anonyme
Posté le 16 déc. 2011
Lisez bien, et surtout comprenez le bien. Vous devez en faire votre propre travail car j'ai relevé des idées ici et là sur internet :

L’ironie consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre dans le but de railler.

Ce procédé est utilisé dans la littérature par de nombreux auteurs.

Les plus marquants sont ceux du XVIII ème siècle connus pour leurs grandes oeuvres et qui défendaient aussi de grandes causes de la socièté grâce à l'ironie.

Mais l'ironie est elle une arme efficace pour dénoncer ?

Face à tant de causes à défendre, l'ironie paraît être un moyen efficace (I) malgré ses limites (II) qui poussent parfois à se diriger vers d'autres procédés (III) moins concluants.

I. - Procédé efficace :

L'ironie est une arme efficace pour dénoncer , se moquer de quelqu'un ou d'une idée . Notamment c'est une arme favorite des philosophes du 18e siècle , comme Voltaire ou Montesquieu . Dans le célèbre conte philosophique " Candide" Voltaire montre sa vision du monde qu'il trouve mauvaise . Il dénonce la violence faite au femmes " lors de la guerre entre les Abares et les Bulgares , Cunégonde est d'abord violée et éventrée par des soldats , puis sauvée par un officier qui lui aussi a abusé d'elle" . Il dénonce aussi l'esclavage, la guerre, l'optimisme exagéré de certains philosophes. Il dresse une caricature acerbe au travers du personnage de Pangloss qui symbolise Leibnitz, celui qui parle toujours et qui fait foi sa théorie : tout va bien et aussi il fait la critique de l'auto-da-fé.

Mais l'ironie est aussi une arme polémiste comme l'utilise Swift dans son ouvrage modeste proposition qui suggère aux Lords, pour remédier élégamment à la misère en Irlande, de mettre à leur menu de la chair d’enfant de pauvres, est aussi une arme rhétorique redoutable contre le règne de l’homme-marchandise, l’anonymat glaçant des arguments statistiques, les logiques aveugles et simplistes du profit à tout crin. On y trouve des hyperboles chiffrées .

Devant certaine forme d'ironie, il n'est pas évident que le lecteur ait la même approche que l'auteur. Cette situation amènerait alors des limites.

II. - Les limites de l'ironie

L'ironie peut présenter un danger pour celui qui l'emploie car il est possible que le lecteur ne la perçoive pas et prenne le texte au premier degré, faisant ainsi un contresens et confondant l'ironiste avec ceux qu'il attaque .
De plus, si l'ironie fait rire, c'est toujours d'un rire plus ou moins méprisant. La moquerie n'est jamais loin du sarcasme. Montesquieu présente les esclavagistes comme un ramassis de personnages qui vont du crétin à l'odieux. Dans l'article « Torture » du Dictionnaire philosophique, Voltaire attaque les juges de son époque en les traitant en même temps d'imbéciles et de sadiques. Or dans un projet humaniste, il semble qu'il n'y ait pas de place pour de telles insultes. L'ironie détruit, elle ne construit pas ; elle contraint l'adversaire au silence, elle ne le convertit pas à la vérité.
Enfin l'ironie, s'adressant uniquement à la partie intellectuelle de l'esprit humain, laisse de côté, et c'est volontaire, la sensibilité. N'est-ce-pas Voltaire, un grand spécialiste en la matière, qui affirme que « l'Ironie ne convient point aux passions : elle ne peut aller au coeur. » (cité dans le Dictionnaire dramatique de Laporte et Chamfort, 1776). Ou bien elle joue avec les émotions, souvent à la limite du supportable, comme Swift, qui enfreint (et même au second degré c'est presque insoutenable) deux tabous humains fondamentaux : le meurtre des enfants et l'anthropophagie. De manière moins extrême, Candide ne connaîtra jamais le bonheur, et quand il sera enfin réuni à Cunégonde, celle-ci, après une vie de débauche, sera devenue bien laide : le lecteur est déçu. Or, en choquant ou en décevant le lecteur, l'ironiste s'interdit de le persuader vraiment, car il faut pour cela créer une vraie émotion, sans laquelle on ne saurait emporter l'adhésion entière de celui à qui l'on s'adresse.

Alors sont utilisés des indices de langage qui sont d'autres procédés de dénonciations complémentaires.

III. - Les procédés de dénonciations complémentaires :

L'auteur va utiliser plusieurs procédés rhétoriques dans un but ironique.

Dans ce sens, on note l’antiphrase qui consiste à dire le contraire de ce que l’on veut faire comprendre. La litote, une forme d’atténuation, peut elle aussi être utilisé ironiquement. La prétérition qui consiste à dire ce que l’on ne veut pas dire, l’hyperbole et l’ajout de commentaires décalés, sont aussi utilisés.
Dans une argumentation, l’ironie consiste à donner la parole à son adversaire pour montrer avec humour, les lacunes de son raisonnement. Dans une énonciation, l’auteur met délibérément une distance entre lui et son énoncé. L’ironie fut souvent utilisée par les philosophes les plus révoltés du XVIII° siècle. Voltaire par exemple, qui fut connu pour ses exiles répétées, est l’auteur de Candide, Traité sur la tolérance, Zadig, Micromégas, Lettres philosophiques et bien d’autres. A ses débuts, il utilisait énormément cette arme qui relève dans le Portatif de l’ironie dite « progressive ». Elle consiste à leurrer le lecteur avant de le désabuser. Beaumarchais quand à lui, utilisa cette forme de critique pour le monologue du Mariage de Figaro tandis que Montesquieu dans Lettres persanes avance ses critiques par le biais des railleries de Rica, un héros vif, joyeux et perspicace. L’ironie étant une forme polémique réprimée au XVIII°siècle, seuls certains auteurs se sont risqués à l’employer. On la retrouve cependant dans de nombreux pamphlets.

En utilisant l'ironie, les auteurs veulent dénoncer des faits qu'ils leur tiennent à cœur mais elle a des limites car elle peut être mal perçue par les lecteurs. Voltaire disait lui-même : "J'écris pour agir". L'écriture est pour lui un moyen de combattre. Ceci peut être mal perçu et finalement engendrer les risques de censure.
Anonyme
Posté le 16 déc. 2011
La dernière phrase de la conclusion n'est pas bien tournée.
Cette façon de s'exprimer doit être bien maîtrisée car l'auteur n'ayant pas mesuré ses risques peut se voir censuré, interdit de parution ou s'expliquer en justice.
Anonyme
Posté le 16 déc. 2011
Ce dernier point laisse une question en suspend : Peut-on ironiser sur tout ?
Anonyme
Posté le 16 déc. 2011
Ce dernier point laisse une question en suspenS (désolée pour la faute)
Anonyme
Posté le 16 déc. 2011
Ok merçi beaucoup de votre aide vraiment
Anonyme
Posté le 16 déc. 2011
Ok merçi beaucoup de votre aide vraiment

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