Invention - Portrait d'Alceste à la manière de La Bruyère

Publié le 1 nov. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 4 nov. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour, voici mon devoir : A la manière de La Bruyère, faites le portrait d'Alceste.

Etant mon tout premier devoir d'invention de type BAC je ne vois pas trop comment argumenter un maximum (je dois faire un minimum de 2pages) .

A la manière de La Bruyère ? Je ne vois pas qu'est-ce que dans le texte proposé, La Bruyère utilise quelque chose qui lui est propre.. Et puis, dans ce texte, il nous présente plutôt grossière qui ne semble pas respecter les autres et s'en fiche des politesse; de ce côté il y effectivement un rapport avec le texte de Molière.

J'aurais donc besoin de votre aide pour m'expliquer un peu plus le "a la manière de La Bruyère"; que faire pour faire le portrait d'Alceste sans que le texte 1 et 2 sont pratiquement copié et comment argumenter un maximum .

Merci si vous pouvez m'aidez ;)

 

Où j'en suis dans mon devoir

Voici les deux textes :

Texte 1 : Molière, Le Misanthrope

ALCESTE
Je veux qu’on soit sincère, et qu’en homme d’honneur,
On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur.

PHILINTE
Lorsqu’un homme vous vient embrasser avec joie,
Il faut bien le payer de la même monnoie,
Répondre, comme on peut, à ses empressements,
Et rendre offre pour offre, et serments pour serments.

ALCESTE
Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode
Qu’affectent la plupart de vos gens à la mode ;
Et je ne hais rien tant, que les contorsions
De tous ces grands faiseurs de protestations,
Ces affables donneurs d’embrassades frivoles,
Ces obligeants diseurs d’inutiles paroles,
Qui de civilités, avec tous, font combat,
Et traitent du même air, l’honnête homme, et le fat.
Quel avantage a-t-on qu’un homme vous caresse,
Vous jure amitié, foi, zèle, estime, tendresse,
Et vous fasse de vous, un éloge éclatant,
Lorsque au premier faquin, il court en faire autant ?
Non, non, il n’est point d’âme un peu bien située,
Qui veuille d’une estime, ainsi, prostituée ;
Et la plus glorieuse a des régals peu chers,
Dès qu’on voit qu’on nous mêle avec tout l’univers :
Sur quelque préférence, une estime se fonde,
Et c’est n’estimer rien, qu’estimer tout le monde.
Puisque vous y donnez, dans ces vices du temps,
Morbleu, vous n’êtes pas pour être de mes gens;
Je refuse d’un cœur la vaste complaisance,
Qui ne fait de mérite aucune différence :
Je veux qu’on me distingue, et pour le trancher net,
L’ami du genre humain n’est point du tout mon fait.

PHILINTE
Mais quand on est du monde, il faut bien que l’on rende
Quelques dehors civils, que l’usage demande.

ALCESTE
Non, vous dis-je, on devrait châtier, sans pitié,
Ce commerce honteux de semblants d’amitié :
Je veux que l’on soit homme, et qu’en toute rencontre,
Le fond de notre cœur, dans nos discours, se montre ;
Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments
Ne se masquent jamais, sous de vains compliments.

 

Texte 2 : La Bruyère, Les Caractères "De la société et de la conversation"

J’entends Théodecte de l’antichambre ; il grossit sa voix à mesure qu’il s’approche. Le voilà entré : il rit, il crie, il éclate ; on bouche ses oreilles, c’est un tonnerre. Il n’est pas moins redoutable par les choses qu’il dit que par le ton dont il parle. Il ne s’apaise et ne revient de ce grand fracas que pour bredouiller des vanités et des sottises. Il a si peu d’égard au temps, aux personnes, aux bienséances, que chacun a son fait sans qu’il ait eu l’intention de le lui donner ; il n’est pas encore assis qu’il a, à son insu, désobligé toute l’assemblée. A-t-on servi, il se met le premier à table et dans la première place ; les femmes sont à sa droite et à sa gauche. Il mange, il boit, il conte, il plaisante, il interrompt tout à la fois. Il n’a nul discernement des personnes, ni du maître, ni des conviés ; il abuse de la folle déférence que l’on a pour lui. Est-ce lui, est-ce Euthydème qui donne le repas ? Il rappelle à soi toute l’autorité de la table, et il y a un moindre inconvénient à la lui laisser entière qu’à la lui disputer. Le vin et les viandes n’ajoutent rien à son caractère. Si l’on joue, il gagne au jeu ; il veut railler celui qui perd, et il l’offense ; les rieurs sont pour lui ; il n’y a sorte de fatuités qu’on ne lui passe. Je cède enfin et je disparais, incapable de souffrir plus longtemps Théodecte, et ceux qui le souffrent.




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 1 nov. 2014

facile

Anonyme
Posté le 1 nov. 2014

Dans ce cas, si tu pouvais m'aider.. ^^

5
Anonyme
Posté le 1 nov. 2014

Essaye de touver des mots clés dans ces textes, de les souligner et ensuite les mettre dans des colonnes qui t'aideront par la suite pour argumenter. Pour le décrire dis en gros ce que reflète pour toi l'attitude d'Alceste

Anonyme
Posté le 1 nov. 2014

Devoir terminé. Je remet la "meilleure réponse" à paulouanto même si j'avais terminé avant mais c'est toujours plus utile que "c'est facile" et le sujet sera clos.


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