les lettres persannes: lettre 30

Publié le 29 juin 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 2 juil. 2015 dans 8A
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Sujet du devoir

texte de la lettre:

RICA AU MEME.  

A Smyrne.

    Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance. Lorsque j'arrivai, je fus regardé comme si j'avais été envoyé du ciel: vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres; si j'étais aux Tuileries, je voyais aussitôt un cercle se former autour de moi; les femmes mêmes faisaient un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs, qui m'entourait. Si j'étais aux spectacles, je voyais aussitôt cent lorgnettes dressées contre ma figure: enfin jamais homme n'a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d'entendre des gens qui n'étaient presque jamais sortis de leur chambre, qui disaient entre eux: Il faut avouer qu'il a l'air bien persan. Chose admirable! Je trouvais de mes portraits partout; je me voyais multiplié dans toutes les boutiques, sur toutes les cheminées, tant on craignait de ne m'avoir pas assez vu.
    Tant d'honneurs ne laissent pas d'être à la charge: je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare; et quoique j'aie très bonne opinion de moi, je ne me serais jamais imaginé que je dusse troubler le repos d'une grande ville où je n'étais point connu. Cela me fit résoudre à quitter l'habit persan, et à en endosser un à l'européenne, pour voir s'il resterait encore dans ma physionomie quelque chose d'admirable. Cet essai me fit connaître ce que je valais réellement. Libre de tous les ornements étrangers, je me vis apprécié au plus juste. J'eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m'avait fait perdre en un instant l'attention et l'estime publique; car j'entrai tout à coup dans un néant affreux. Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu'on m'eût regardé, et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche; mais, si quelqu'un par hasard apprenait à la compagnie que j'étais Persan, j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement: " Ah! ah! monsieur est Persan? C'est une chose bien extraordinaire! Comment peut-on être Persan? " 

A Paris, le 6 de la lune de Chalval, 1712  

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

Je dois donc faire un commentaire de ce texte et pour l'instant je n'ai que cela

 

I un récit court et plaisant

        a) un récit court

        b) un aspect théâtral

        c)comique du a l'exageration et à l'orientalisme

II une satire des parisiens

        a) la curiosité impolie

        b) l'instinct grégaire

        c)l'orgeuil et la fausseté

III le message des lumières

        a)ne pas juger sur les apparences

        b) égalité totale quelle que soit l'origine

 

je trouve cela un peu court et pas assez approfondi mais je ne sais quoi ajouter.

pourriez vous me donner votre avis sur la question

merci beaucoup




1 commentaire pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 29 juin 2015

http://www.bacdefrancais.net/lettre-30%282%29.php

 

ça devrait te donner des idées.


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