REECRITURE FABLE

Publié le 14 sept. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 17 sept. 2014 dans 9A
1

Sujet du devoir

SUJET DU DEVOIR

sujet A -LE LOUP ET LE CHIEN

Un loup voyant un très gros chien attaché par un collier lui demanda : « Qui t’a lié et nourri de la sorte ? — Un chasseur, » répondit le chien. « Ah ! Dieu garde de cela le loup qui m’est cher ! Autant la faim qu’un collier pesant. »
Cette fable montre que dans le malheur on n’a même pas les plaisirs du ventre.
ésope

Sujet B- Le chien et le loup

- Combien la liberté est douce, c'est ce que je vais dire en peu de mots. Un chien bien nourri se trouva par hasard sur le chemin d'un loup d'une maigreur extrême. Ils se saluent et s'arrêtent.
- D'où te vient, dis-moi, ce poil brillant ?
- Que manges-tu pour avoir un tel embonpoint ? Moi qui suis bien plus fort que toi, je meurs de faim.
Le chien, franchement, répond :
- Cette condition t'appartient si tu peux rendre au maître les mêmes services que moi.
- Lesquels ? dit l'autre.
- Garder la porte, défendre, même la nuit, la maison contre les voleurs. - Eh bien, je suis prêt. Maintenant j'ai à supporter la neige, les pluies violentes ; dans les forêts je traîne une vie rude. Combien il me serait plus facile de vivre sous un toit et sans rien faire, de me rassasier largement.
- Alors, viens avec moi.
Chemin faisant, le loup voit le cou du chien que la chaîne avait pelé.
- D'où vient cela, ami ?
- Ce n'est rien.
- Mais encore, dis !
- Comme on me trouve un peu vif, on m'attache de jour, pour que je dorme le matin et que je veille, la nuit venue. Vers le soir on me délie et je puis errer où bon il me semble. Sans que je demande, on m'apporte du pain ; le maître me donne des os de sa table ; ses gens me jettent des morceaux et du ragoût quand personne n'en veut plus.. Ainsi sans rien faire, je remplis mon ventre.
- Bien, mais si tu veux t'en aller quelque part, le peux-tu ?
- Pas tout à fait.
- Alors, jouis de ce sort si vanté, Ô chien. Je ne voudrais pas d'un royaume, s'il doit m'en coûter la liberté.

Phèdre

Sujet C: Le loup et le chien


Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

La Fontaine

Sujet D- le chat, le loup et le chien

Le loup hurlait, vive la liberté!
Elle est mon plus bel apanage
Et le chien répondait: j'accepte l'esclavage
Pour prix de ma sécurité
e chat les écoutait, caché dans le feuillage
Il leur dit à mi-voix: “noble loup, pauvre chien
Vos façons de juger sont lourdes,
Vous ne comprenez rien à rien,
En un mot, vous êtes deux gourdes.
Songez que moi, le chat, j'ai trouvé le moyen
De garder mon indépendance,
Et de vivre avec l'homme en bonne intelligence.
Il me sert mes repas, il m'apporte mon lait.
Si j'autorise une caresse,
Je reste indifférent, lointain. Pas de bassesse,
Je suis un chat, non un valet.”
C'est merveilleux, pensa le loup. En somme,
le serviteur du chat, c'est l'homme

Maxime Lery

SUJET: chaque texte est la reprise d'un texte qui le précède. Dites quel grand principe de réécriture est mis en oeuvre dans chacun des documents B, C et D.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai trouvé que le texte b est une amplification et imitation du texte a. Le texte c est aussi une amplification et une imitation du texte b et de plus, il y a des vers. Et dans le texte d il y a un personnage en plus, des vers et c'est une reduction du texte c.




0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte