Si je mourais là-bas Guillaume Apollinaire commentaire

Publié le 22 nov. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 24 nov. 2014 dans 9A
10.00 / 20
1

Sujet du devoir

Bonjour à tous, je dois rendre un commentaire composé du poème Si je mourais là-bas... de Guillaume Apollinaire à rendre le 24/11/14 et j'ai beaucoup de mal, j'aurai besoin de votre aide, merci.

Le plan imposé est le suivant :

 

I- L'angoisse de la mort et de l'oubli 

A) L’angoisse de la mort

B) L'angoisse de l'oubli

 

II- Le mélange des tons et des registres

A) Une revanche cruelle

B) Une sublimation généreuse : la régénération du monde

C) La victoire de l'humour

 

III- Un amoureux à trois visages : fervent, généreux, implorant

A) La ferveur

B) La générosité

C) L'imploration

Où j'en suis dans mon devoir

INTRO Le texte est un poème intitulé Si je mourais là-bas… qui fut écrit par Guillaume Apollinaire dans le recueil Poèmes à Lou le 30 janvier 1915 à Nîmes lors de son initiation d’artilleur pour la guerre à Verdun, pendant la Première Guerre Mondiale. Il fait part de son poème à Louise de Coligny, une belle aristocrate amoureuse d’Apollinaire, Louise aime les hommes beaux, riches et célèbres, Apollinaire est très célèbre à l’époque. Dans ce poème, l’auteur évoque le thème de son éventuelle mort, pendant la guerre, et de son amour pour Lou. Ce poème est composé de cinq quintils d’alexandrins et d’un vers isolé en alexandrin qui conduit Apollinaire vers l’angoisse de mourir. Notamment on pourra se poser la question de savoir JE SAIS PAS QUOI METTRE ...
Ainsi, on analysera pour commencer le thème de l’angoisse de la mort et de l’oubli. Ensuite, nous étudierons le mélange des tons et des registres présentés sous deux formes, connotations et humour noir. Pour finir, nous verrons les trois différents visages d’un amoureux, fervent, généreux, implorant.

I-A) Le poème exprime avant tout une angoisse de la mort. Dès le premier vers, l’auteur nous projette vers une angoisse de mourir à la guerre où il sera amené à combattre : il commence par une hypothèse « Si je mourais là-bas », cette idée est reprise au vers 21 « Lou si je meurs là-bas ». Il exprime un irréel du futur puisque l’hypothèse semble envisageable mais improbable, au vers 1, alors que dans la dernière strophe, l’hypothèse est devenue probable grâce au passage de l’imparfait au présent de l’indicatif et l’impératif, l’hypothèse n’est plus irréelle. Ainsi, l’auteur exprime le champ lexical de la guerre au vers 1 « front », « armée » et au vers 4 « obus », « éclatant », « front », « armée », qui nous ancrent directement dans une dimension tragique, en montrant la violence dans laquelle il peut mourir. On a une redondance au vers 4 : « front » et « armée » sont repris comme au vers 1. On peut également observer de nombreux termes faisant référence à la mort au vers 3 « meurt », au vers 7 « sang », au vers 16 « fatal giclement de mon sang » qui nous poursuivent tout au long du texte, et traduisant l'importance de la fatalité.
De plus, on peut voir la récurrence du mot « sang » à trois reprises aux vers 7, 16 et 24 ou de nombreuses expressions y faisant référence dans chaque strophes du poème comme au vers 13 « Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants » qui montrent que le poète ne cesse de penser à son éventuelle mort de façon macabre et obsessionnelle.
I-B) D’une angoisse éventuellement mortelle à la peur d’être oublié : il exprime l’angoisse d’être oublié par le biais de deux thèmes hyperboliques : l’explosion de son corps, son sang va se répandre partout dur le monde et par le souvenir. Au vers 2 « Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée », on a un cesser de temps qui ici correspond à une durée. Apollinaire fait le reproche à Lou de l’oublier et de n’y penser qu’un jour, l’agressivité est renforcer par un effet de contraste. D’un côté il y a la plainte et de l’autre une déclaration d’amour, il lui dit qu’il l’aime même si elle ne l’aime pas, il exprime une sorte d’amour non réciproque. On retrouve le « ô » qui exprime de l’admiration envers Lou. Il emploie l’adjectif possessif « ma », il exprime une sorte d’appropriation : c’est sa Lou. Les vers 3,4 et 5 expriment ce qu’il va arriver, on a une hyperbole : personne ne va se souvenir de lui et une comparaison : il compare la vitesse de son extinction et la vitesse des étincelles des obus qui donne la fonction de métaphore à l’obus. Au cinquième vers « Un bel obus semblable aux mimosas en fleur », il compare les étincelles des obus aux mimosas qui sont des fleurs sensitives de couleurs jaunes vives. Pour Apollinaire, c’est assez choquant puisqu’il compare sa mort à un obus que les mimosas représentent les étincelles des obus. Au vers 11, deux oxymores sont présentes, la première est « souvenir oublié » qui signifie qu’Apollinaire veut que Lou se souvienne de lui-même si elle l’oublie, la deuxième est « oublié vivant » signifie qu’être oublié c’est plus que mourir, si il est oublié, il est déjà mort.
TRANSITION

II-A) Une revanche cruelle : Apollinaire prend sa revanche au travers du corps de Lou. L’auteur met en place trois images aux vers 12 et 13 : « seins », « bouche » et « cheveux », on a un attachement érotique de Lou qu’il va ensanglanter. Il souille ici son corps par la rancune qu’il a en son égard, ainsi il exprime cette rancune par l’intermédiaire de sa mort. L’anaphore du vers 11 « Je rougirais le bout de tes jolis seins roses » est une confirmation, il confirme qu’il va aussi rougir de sa bouche et de ses cheveux.




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 23 nov. 2014

Aller j'ai besoin d'un coup de main ! Merci :/


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte