Commentaire Composé sur Amphitryon de Molière Acte I scène III

Publié le 27 févr. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 2 mars 2015 dans 9A
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Sujet du devoir


ACTE I Scène III
JUPITER
Défendez, chère Alcmène, aux flambeaux d’approcher ;
Ils m’offrent des plaisirs, en m’offrant votre vue :
Mais ils pourraient ici découvrir ma venue,
Qu’il est à propos de cacher.
Mon amour, que gênaient tous ces soins éclatants

Où me tenait lié la gloire de nos armes,
Au devoir de ma charge, a volé les instants,
Qu’il vient de donner à vos charmes.
Ce vol, qu’à vos beautés mon cœur a consacré,
Pourrait être blâmé dans la bouche publique ;
540 Et j’en veux pour témoin unique,
Celle qui peut m’en savoir gré.

ALCMÈNE
Je prends, Amphitryon, grande part à la gloire,
Que répandent sur vous vos illustres exploits ;
Et l’éclat de votre victoire
Sait toucher de mon cœur les sensibles endroits.
Mais quand je vois que cet honneur fatal
Éloigne de moi ce que j’aime,
Je ne puis m’empêcher dans ma tendresse extrême,
De lui vouloir un peu de mal,
 Et d’opposer mes vœux à cet ordre suprême,
Qui des Thébains vous fait le général.
C’est une douce chose, après une victoire,
Que la gloire, où l’on voit ce qu’on aime élevé :
Mais parmi les périls mêlés à cette gloire,
 Un triste coup, hélas ! est bientôt arrivé.
De combien de frayeurs a-t-on l’âme blessée,
Au moindre choc dont on entend parler ?
Voit-on, dans les horreurs d’une telle pensée,
Par où jamais se consoler
 Du coup, dont on est menacée ?
Et de quelque laurier qu’on couronne un vainqueur ;
Quelque part que l’on ait à cet honneur suprême ;
Vaut-il ce qu’il en coûte aux tendresses d’un cœur,
Qui peut, à tout moment, trembler pour ce qu’il aime ?

JUPITER
 Je ne vois rien en vous, dont mon feu ne s’augmente.
Tout y marque à mes yeux un cœur bien enflammé.
Et c’est, je vous l’avoue, une chose charmante,
De trouver tant d’amour dans un objet aimé.
Mais, si je l’ose dire, un scrupule me gêne,
 Aux tendres sentiments que vous me faites voir ;
Et pour les bien goûter, mon amour, chère Alcmène,
Voudrait n’y voir entrer, rien de votre devoir :
Qu’à votre seule ardeur ; qu’à ma seule personne,
Je dusse les faveurs que je reçois de vous ;
 Et que la qualité que j’ai de votre époux,
Ne fût point ce qui me les donne.

ALCMÈNE
C’est de ce nom pourtant, que l’ardeur qui me brûle,
Tient le droit de paraître au jour :
Et je ne comprends rien à ce nouveau scrupule,
 Dont s’embarrasse votre amour.

JUPITER [20]
Ah ! ce que j’ai pour vous d’ardeur, et de tendresse,
Passe aussi celle d’un époux ;
Et vous ne savez pas, dans des moments si doux,
Quelle en est la délicatesse.
 Vous ne concevez point qu’un cœur bien amoureux,
Sur cent petits égards s’attache avec étude ;
Et se fait une inquiétude,
De la manière d’être heureux.
En moi, belle, et charmante Alcmène,
 Vous voyez un mari ; vous voyez un amant :
Mais l’amant seul me touche, à parler franchement ;
Et je sens près de vous, que le mari le gêne.
Cet amant, de vos vœux, jaloux au dernier point,
Souhaite qu’à lui seul votre cœur s’abandonne ;
 Et sa passion ne veut point,
De ce que le mari lui donne.
Il veut, de pure source, obtenir vos ardeurs ;
Et ne veut rien tenir des nœuds de l’hyménée :
Rien d’un fâcheux devoir, qui fait agir les cœurs,
 Et par qui, tous les jours, des plus chères faveurs,
La douceur est empoisonnée.
Dans le scrupule enfin, dont il est combattu,
Il veut, pour satisfaire à sa délicatesse,
Que vous le sépariez d’avec ce qui le blesse ;
Que le mari ne soit que pour votre vertu ;
Et que de votre cœur, de bonté revêtu,
L’amant ait tout l’amour, et toute la tendresse.

ALCMÈNE
Amphitryon, en vérité,
Vous vous moquez, de tenir ce langage :
 Et j’aurais peur qu’on ne vous crût pas sage,
Si de quelqu’un vous étiez écouté.

JUPITER
Ce discours est plus raisonnable,
Alcmène, que vous ne pensez :
Mais un plus long séjour me rendrait trop coupable,
 Et du retour au port, les moments sont pressés.
Adieu, de mon devoir l’étrange barbarie,
Pour un temps, m’arrache de vous.
Mais, belle Alcmène, au moins, quand vous verrez l’époux,
Songez à l’amant, je vous prie.

ALCMÈNE
 Je ne sépare point ce qu’unissent les Dieux ;
Et l’époux, et l’amant, me sont fort précieux.

CLÉANTHIS
Ô Ciel ! que d’aimables caresses
D’un époux ardemment chéri !
Et que mon traître de mari
 Est loin de toutes ces tendresses !

MERCURE
La Nuit, qu’il me faut avertir,
N’a plus qu’à plier tous ses voiles ;
Et pour effacer les étoiles,
Le Soleil, de son lit, peut maintenant sortir.

Où j'en suis dans mon devoir

Bonjojur alors voilà je dois faire un commentaire composé sur l'acte I scène III d'amphitryon de molière. J'ai déja mon introduction, j'ai commencé à faire mon plan et à remplir mes sous partis mais il y a quelque chose qui me bloque je crois que je ne comprend pas très bien ce que veux Jupiter, ses intentions, dans la réplique de "Je ne vois rien en vous [...]" à "Ce qui me les donne" je ne comprend pas cette réplique. Puis dans l'avant dernière réplique de Jupiter je ne comprend pas pourquoi il préfère que Alcmène le considère comme un amant plutot qu'un époux certes je comprend bien que c'est parceque il n'est justement pas son époux mais afin de profiter d'elle pleinement pourquoi s'embete-t-il avec ses histoires d'amant ou d'époux, ce n'est qu'un détail certes mais à cause de celui-ci je n'arrive pas à rédiger mes sous partis. voici ce que j'ai déja fait: 

I/Un malentendu
a)la ruse de Jupiter
Jupiter a pour but de prendre l'apparence d'Amphitryon afin de passer la nuit avec Alcmène dont il s'est épris. En effet il a l'habitude de s'éprendre des mortels pour leurs beautés extérieur, avec Alcmène cela est différent il en est tomber éperdument amoureux. Il exprime tout d'abord le faite qu'il vient ici cacher puisque il est censé être au combat avec les périphrases « […]aux flambeaux d'approcher. »
« blâmé dans la bouche publique ». Ici, « les flambeaux » désigne les gens extérieurs, et, « la bouche publique » désigne l'opinion publique, qui pourrait faire circuler la nouvelle que Amphitryon a pu fuir son devoir pour aller rejoindre sa bien-aimée.
b) JE NE SAIS PAS ENCORE COMMENT JE VAIS L'INTITULER 
Dans cette réplique Jupiter, sous l'apparence d'Amphitryon exprime tous de même l'amour et le désir qu'il envers Alcmène avec le champs lexical du désir et de l'amour : « plaisirs », « charmes », « beautés », « amour ». Alcmène, en femme fidèle et très amoureuse de son mari réponds donc au compliments, au aveux de son sois-disant mari par sa peur de le perdre, elle fait une confession de ses sentiments. Avec le champs lexical de la gloire « gloire », « exploits », « victoire », « vainqueur », elle fait en quelques sortes l'éloge de son mari pour lui dire en retour qu'a chaque instants elle a peur de le perdre car son amour est fort et sincère, en effet avec la périphrase « Cet honneur fatal, éloigne de moi ce que j'aime », l'honneur qui est assimilé au victoires d'amphitryon est donc fatal pour sa femme.
Jupiter réponds à Alcmène en lui exprimant son désir avec la périphrase « mon feu ne s'augmente », ici « mon feu » est en faite mon désir, Jupiter a un désir incontrôlable pour Alcmène mais aussi un amour inconditionnel avec le champs lexical de l'amour « enflammé », « cœur », « amour », « tendres sentiments », « mon amour » « objet aimé ». Le faite qu'il assimile avec la périphrase « objet aimé » Alcmène à un objet est en faite du au faite que toutes ces conquêtes jusqu'à présent n'était que des objets sexuels pour lui car il ne ressentait que du désir alors que avec Alcmène il ressent en plus du désir de l'amour.


II/Une tromperie
a)Le retour « d'Amphitryon »


b)Les sentiments d'Alcmène


III/le départ
a)l'incompréhension d'Alcmène


b)l'accomplissement d'un désir

 

Merci d'avance, Laura

 




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 févr. 2015

Jupiter veux faire passé un message c'est a doit de le comprendre tu c'est quand on fait une disserte sur un commentaire nous devons donné des supposition et puis au fil de ta disserte tu doit le montre avec des détails de la réplique

pour le II) c'est plutôt les sentiments d'Alcmène

III) plutôt l'accomplissenment d'un desir

 


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