DOSSIER la comédie romaine

Publié le 22 avr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 26 avr. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Je dois faire un exposé sur les origines de la comédie romaine. On est par groupe de trois et ma partie est sur la réflexion moraliste ( Auteurs, personnage, intrigue/dénouement).

Où j'en suis dans mon devoir

Mais je ne trouve rien sur internet . Est ce que quelqu'un qui ferait du latin par exemple aurait des connaissances sur ce sujet et pourrait m'aider ??



2 commentaires pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 23 avr. 2010
Bonsoir,

La Comédie à Rome.
Ménandre avait deviné la vraie nature de la comédie, et en avait fixé les conditions durables et la forme définitive; aussi son théâtre restera-t-il désormais le modèle imité-: Rome n'en aura presque pas d'autre. Car, jusqu'à ce que ces pièces de la Nouvelle Comédie athénienne fussent traduites à son usage, Rome n'avait guère connu d'autres divertissements que la poésie fescennine et les Atellanes, espèce d'arlequinades grossières, venues du pays des Osques, et dont les masques ordinaires, Maccus (ancêtre de Pulcinella), Manducus (Croque-Mitaine), Bucco (bouffon à demi balourd, qui tient du Gilles), le vieux Pappus et le vieux Casnar, ressemblent fort aux masques actuels de la Commedia dell'arte. Ces farces ne tardèrent pas à être abandonnées à la plèbe, aussitôt que la Grèce vaincue eut importé dans Rome ses élégants spectacles. Comme la tragédie, la comédie grecque fut apportée par Livius Andronicus. La population éclairée ne voulut plus dès lors que des pièces grecques.

Sans doute, quelques poètes essayèrent de composer sur ce modèle des comédies franchement romaines (trabeatae); mais avec quel succès? on ne sait. Car toutes les pièces que nous avons conservées de Plaute et de Térence ne sont que des traductions de comédies grecques : c'est la société grecque qui s'offre à nos yeux; la scène est toujours à Athènes. Sans doute le traducteur se met à l'aise; Plaute se livre volontiers à sa verve bavarde; Térence, plus élégant et plus discret, abrège d'ordinaire, au point même que, pour remplir le cadre d'une pièce, il est obligé de fondre deux comédies grecques dans la sienne. Mais ce qui appartient à l'un et à l'autre est facile à distinguer : leur part originale est assez mince; et l'on peut dire que la Comédie romaine, comme presque toute la poésie et les arts de ce peuple conquérant, ne fut qu'un glorieux plagiat.

Les Romains avaient imaginé différents noms pour désigner diverses espèces de comédies. Ils appelaient statariae, celles où il y avait peu d'action et beaucoup de dialogue, comme l'Asinaire de Plaute et l'Hécyre de Térence; motoriae, celles où tout était en action, comme dans l'Amphitryon de Plaute. Dans les comédies mixtes (partim statariae, partim motoriae), comme l'Eunuque de Térence, une partie se passait en récit, une autre en action. On distinguait encore, parmi les comédies, les palliatae ou crepidae, dans lesquelles le sujet, les personnages et les costumes étaient grecs, et où l'on se servait du pallium et des crépides; les praetextatae, où le sujet et les personnages étaient pris dans l'état de la noblesse et de ceux qui portaient la toge prétexte; les togatae, où les acteurs étaient habillés de la toge; les tabernariae, dont le sujet et les personnages étaient pris du bas peuple, et tirés des tavernes; les trabeatae, dont les acteurs étaient revêtus de la trabea et jouaient des sujets romains; les planipediae, qui se jouaient à pieds nus, ou plutôt sur un théâtre de plain-pied avec le rez-de-chaussée; les rhintonicae, dites aussi latinae, italicae, et hilaro-tragaediae, comédies larmoyantes inventées par Rhinton de Tarente.

Depuis la dictature de Sylla, on vit reparaître l'Atellane, qui fut ensuite remplacée par le Mime. Cependant les comédies de Plaute ne cessèrent pas d'être jouées dans tout l'Empire jusqu'à l'invasion des Germains. Lorsqu'après le Moyen âge, à l'aurore de la Renaissance, l'Antiquité commença à reparaître dans la splendeur de sa jeunesse immortelle, de toutes les oeuvres retrouvées, celle qu'on remit en lumière peut-être avec le plus d'empressement et de fanatisme fut encore le théâtre de Plaute. Partout il se formait des Académies de lettrés pour le jouer, pour l'entendre. Avec Plaute, c'était toute l'antique comédie grecque qui reparaissait encore une fois sur la scène pour être l'école de la comédie moderne.

http://imperium-romanum.ifrance.com/la%20litt%E9rature%20latine.html

http://www.mediterranees.net/civilisation/spectacles/theatre_romain/comedie.html

http://www.webscolaire.jeaneudes.qc.ca/profs/bfriset/theatre/Antiquit%C3%A9%20romaine.htm


Bonne continuation !
Anonyme
Posté le 24 avr. 2010
Merci. Tu fais sans doute du latin pour me répondre ainsi. Est ce que aurais des infos sur les décors, les costumes, la mise n scène ...e

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