Ecrire selon des registres

Sujet du devoir

Bonjour:

 Voici l'énoncé de ce que je dois faire :

Un personnage pousse son caddie dans les allées d'un centre commercial. Attiré par une vitrine, il ne voit pas l'obstacle sur son chemin : un comédien en costume de Casimir ! Celui-ci tombe à le renverse.

 Raconter trois fois cette histoire en la développant et en utilisant trois registres différents (parmi les registres comique, pathétique, tragique, lyrique ou épique). Attention : Quand vous lirez cette histoire, les autres élèves devront reconnaître à coup sur le registre que vous avez utilisé. Je précise bien que c'est 1 registre par texte et tous les textes avec 1 registre différent.

Voici mes deux premiers textes. Que pouvez-vous m'en dire ?

Merci beaucoup...

Où j'en suis dans mon devoir

Texte n°1 :

Moi, c'est Caroline, alias Caro ou Caca, comme vous voulez. Pour faire
bref, mon mari passe sa vie au boulot et nous avons quatre enfants, quatre
garçons de un, trois, douze et seize ans. En général, j'arrive à gérer. Mais
quand on a quatre enfants et qu'on arrive à la période de Noël, c'est autre
chose. Étant donné que mon mari ne connait toujours pas le mot vacances
au bout de vingt ans de mariage, c'est moi qui doit me taper les courses de
Noël toute seule. Et attendez, je ne vous ait pas raconté la journée de mer...credi
que j'ai passé à faire ces courses de Noël !
C'est cool le mois de décembre, c'est bientôt Noël ! Et la météo qui va
avec, elle est cool aussi! C'est le cas de le dire d'ailleurs, elle est « coule » ! Alors j'ai fait quelques magasins et je commençais à être trempée
au fur et à mesure des magasins, et donc de plus en plus d'une humeur de
chien mouillé ! Jusqu'à ce que j'arrive dans un magasin de jouets qui était
le magasin de trop !
Arrivée devant ce magasin, j'étais dégoûtée et épuisée. Mais j'essayais
jusqu'au bout de rester positive car j'avais déjà acheté les cadeaux pour ma
famille, mon mari et mes deux aînés, alors je me suis dit "Tiens bon ma
Caca, tu as moyen de mettre rapidement fin à cet enfer : ceux qui restent
n'ont que un et trois ans, prends n'importe quel jouet, ils s'en ficheront
comme de l'an quarante!".
Après cette petite pensée bien rassurante et motivante, je suis donc entrée à
l'intérieur. Ouh, je ne vous explique pas, si l'expression "il pleut comme
vache qui pisse" est vraie, j'aimerai pas élever des vaches, elles ne doivent
jamais s'arrêter !
Je me suis dirigée vers le vendeur – très aimable d'ailleurs – et je lui ait
demandé ce qu'il pouvait me conseiller. Au passage, je lui ait dit que ça puait le poulet dans son magasin! Mais bon, il m'a expliqué que c'était ce qu'il avait mangé à midi, alors je ne pouvais pas lui en vouloir. Il m'a conseillé rapidement un rayon. 
Tellement pressée, après l'avoir remercié, j'arrive avec mon caddie dans ce rayon à grande vitesse comme une totally spies, et je percute violemment quelqu'un déguisé en Casimir, un vendeur probablement, puisqu'il avait un paquet de tracts à la main. Je l'ai aidé à se relever et je me suis sincèrement excusée. Au passage, j'en ait profité pour lui dire :
"Dites-moi, votre collègue il m'a dit qu'il avait mangé un poulet à midi mais on dirait plutôt que vous en avez tous bouffé un, parce qu'il empeste votre magasin, et c'est encore pire dans ce rayon!".
Je n'ai pas eu de réponse. Au bout de quelques secondes, il a enlevé sa tête de Casimir et a ouvert son costume de quelques centimètres, assez pour que je puisse voir une tenue bleue, et le petit logo "Police" sur sa poitrine.
À partir de ce jour, c'est officiel, j'ai décidé que j'apprendrais à me taire...

Texte n°2 :

Encore un mois de décembre parmi tant d'autres. Le soixante-dixième pour elle. Mais surtout le quatrième qu'elle je passe seule, depuis que ses trois enfants ont été les victimes de la route. La seule personne qu'il lui reste est sa petite fille de sept ans, dont elle n'a malheureusement pas pu obtenir la garde à cause de ses problèmes de santé. Voyez-vous, elle souffre de la Spondylarthrite ankylosante, une saleté de maladie rhumatismale qui s'attaque aux articulations. Dieu merci, sa petite fille est dans une très bonne famille d'accueil et se porte en très bonne santé.
Et depuis tout ça, le seul moment de plaisir qu'il lui reste, c'est d'aller acheter des cadeaux de Noël à cette petite merveille. Quand elle lui rends visite avec ses cadeaux, elle les ouvre avec tellement d'innocence et avec un sourire si éclatant que, si peu suffit à réchauffer son vieux cœur.
Le souci c'est que, cette année, sa maladie l'a énormément mobilisée et elle n'a de ce fait toujours pas trouvé de cadeau pour la petite Lili, Noël étant déjà dans dix jours.
Alors aujourd'hui, entre deux séances de kinésithérapie, elle a décidé de trouver le temps pour ses achats, et a prévu d'aller à Toys 'R' Us, c'est formidable pour les mômes ce magasin !
Et puis, elle a de la chance car, pour une fois, Dame Nature a eu pitié des veilles personnes et a décidé qu'il ne pleuvrait pas aujourd'hui.

La voilà arrivée au bout d'une demi-heure de route. Ses articulations recommençaient à lui faire très mal. Mais elle tenait bon bon, elle pensait à mon petit cœur. Malgré ses difficultés, elle est sortie de sa voiture. Elle est ensuite allée chercher un caddie, avant de rentrer dans le magasin. Elle s'est sentie rassurée ; il y faisait bien chaud, l'idéal pour ses articulations. Elle a commencé à faire les rayons sans mal, ça lui faisait même du bien. Quelques minutes plus tard, elle s'est trouvée fascinée par un magnifique village de Noël en playmobils. Elle n'a pas fait attention en me retournant et a renversé quelqu'un.
« Quelle honte, s'est-elle dit, un pauvre vendeur déguisé en Casimir ! »
A son grand regret, je elle n'a pas pu se baisser pour l'aider à se relever. Elle était extrêmement confuse et honteuse. La personne s'est relevée comme si de rien n'était et a ramassé tous les tracts que sa chute a entraîné au sol.
« Je suis confuse, lui dit-elle, avez-vous mal quelque part ? »
Elle n'a pas eu de réponse. L'individu a commencé à retirer la tête de son costume.
Bonté divine, elle a cru reconnaître sa fille !
« Ma fille!
_Tout va bien Madame!... Au secours, cette dame vient de faire un malaise !
_Que s'est-il passé?
_Elle m' a bousculée, et elle m'a prise pour sa fille...
_Elle ne respire plus! »