Le colonel chabert commentaire littéraire

Publié le 14 févr. 2016 il y a 8A par Anonyme - Fin › 16 févr. 2016 dans 8A
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Sujet du devoir

Texte A Balzac, Le Colonel Chabert
« Le triomphe des apparences »
(pp. 99-100 de l’édition Garnier-Flammarion)
Il fut reçu par elle dans une jolie salle à manger d’hiver où elle déjeunait en jouant avec un
singe attaché par une chaîne à une espèce de petit poteau garni de bâtons en fer. La comtesse
était enveloppée dans un élégant peignoir, les boucles de ses cheveux, négligemment rattachés,
s’échappaient d’un bonnet qui lui donnait un air mutin. Elle était fraîche et rieuse.
L’argent, le vermeil, la nacre étincelaient sur la table, et il y avait autour d’elle des fl eurs curieuses
plantées dans de magnifi ques vases en porcelaine. En voyant la femme du comte Chabert, riche de ses
dépouilles, au sein du luxe, au faîte de la société, tandis que le malheureux vivait chez un pauvre nourrisseur
au milieu des bestiaux, l’avoué se dit : « La morale de ceci est qu’une jolie femme ne voudra jamais
reconnaître son mari, ni même son amant dans un homme en vieux carrick, en perruque de chiendent
et en bottes percées. » Un sourire malicieux et mordant exprima les idées moitié philosophiques, moitié
railleuses qui devaient venir à un homme si bien placé pour connaître le fond des choses, malgré les
mensonges sous lesquels la plupart des familles parisiennes cachent leur existence.

 

Texte B Balzac, Le Colonel Chabert
L’excipit
(pp. 128 et130 de l’édition Garnier-Flammarion)
- Quelle destinée ! s’écria Derville. Sorti de l’hospice des Enfants trouvés, il revient mourir à l’hospice de la
Vieillesse, après avoir, dans l’intervalle, aidé Napoléon à conquérir l’Égypte et l’Europe.
- Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause, qu’il existe dans notre société trois hommes, le
Prêtre, le Médecin et l’Homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde? Ils ont des robes noires,
peut-être parce qu’ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions. Le plus malheureux des
trois est l’avoué. Quand l’homme vient trouver le prêtre, il arrive poussé par le repentir, par le remords,
par des croyances qui le rendent intéressant, qui le grandissent, et consolent l’âme du médiateur1, dont la
tâche ne va pas sans une sorte de jouissance: il purifi e, il répare, et réconcilie. Mais, nous autres avoués,
nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études sont des égouts
qu’on ne peut pas curer2. Combien de choses n’ai-je pas apprises en exerçant ma charge! J’ai vu mourir
un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné par deux fi lles auxquelles il avait donné quarante
mille livres de rente !3 J’ai vu brûler des testaments4 ; j’ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris
volant leurs femmes, des femmes tuant leurs maris en se servant de l’amour qu’elles leur inspiraient pour
les rendre fous ou imbéciles, afi n de vivre en paix avec un amant. J’ai vu des femmes donnant à l’enfant d’un
premier lit5 des goûts qui devaient amener sa mort, afi n d’enrichir l’enfant de l’amour. Je ne puis vous dire
tout ce que j’ai vu, car j’ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante. Enfi n, toutes les horreurs
que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité. Vous allez connaître ces jolies
choses-là, vous; moi, je vais vivre à la campagne avec ma femme, Paris me fait horreur.

Questions (6 points)
 1-D’après la lecture de ces deux textes, quelle est la place de Derville dans le roman ? (3 points)
 2-Quelle vision de la société proposent ces deux textes ? (3 points)

3-Travail d’écriture
Commentaire littéraire (14 points)
Vous rédigerez un commentaire littéraire de l’extrait B, dans
son intégralité, à partir du parcours suivant :
▶ Axe 1 : Un dénouement qui porte sur les personnages et élargit
la réflexion à d’autres pans de la société
▶ Axe 2 : Une conclusion qui présente une réflexion sur la condition
humaine et sur l’écriture romanesque

Important
Votre commentaire comportera une introduction
et une conclusion rédigées. La
conclusion présentera un bilan de l’étude
puis une ouverture (c’est-à-dire un élargissement)
vers d’autres textes, vers des
prolon dgements du thème du texte dans
d’autres arts ou à d’autres époques.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai répondu aux deux premières question ( 1 et 2 ) mais je bloque totalement sur la 3 je n'ai pas d'idées !!! je ne vous demande pas de le faire a ma place mais de me proposer des idées c'est très urgents svp ! et merci d'avance a ceux et celles qui n'aideront :)




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