Le récit que Ruy blas fait de sa vie a son ami Don César

Publié le 21 avr. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 24 avr. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour ! Je fais appel a vous pour avoir une aide a ce devoir que je trouve compliqué , j'ai toujours eu du mal avec ce genre de devoirs je ne demande pas que vous me le fassiez non plus mais juste m'éclairé et me donner des idées qui me permettrons de faire ce devoir, merci :)

 

voici le sujet,

Vous présenterez vos réponses en paragraphes rédigés , apres avoir brièvement introduit en contextualisant l'extrait (auteur , titre , année 1838 , mouvement culturel...)

Voici le récit que Ruy blas fait de sa vie a son ami Don César. Qu'els en sont les aspects les plus romantiques selon vous ? 

Ruy blas,

Donne moi ta main que je la serre,

Comme en cet heureux temps de joie et de misère où je vivais sans gite , où le jour j'avais faim , où j'avais froid la nuit , où j'étais libre enfin ! quand tu me connaissais , j'étais un homme encore. Tous deux nés dans le peuple , -hélas ! C'était l'aurore !Nous nous ressemblions au point qu'on nous prenait pour frères ; nous chantions dès l'heure où l'aube naît , et le soir devant dieu , notre père et notre hôte , sous le ciel étoilé nous dormions cote a cote. Oui , nous partagions tout. Puis enfin arriva l'heure triste ou chacun de son coté s'en va.Je te retrouve, apres quatre ans , toujours le meme , joyeux comme un enfant , libre comme un bohème , toujours ce Zafari , riche en sa pauvreté , qui n'a rien eu jamais et n'a rien souhaité ! Mais moi, quel changement ! Frère que te dirai-je? Orphelin , par pitié nourri dans un collège de science et d'orgueil , de moi , triste faveur ! Au lieu d'un ouvrier on a fait un rêveur. Tu sais , tu m'a connu. Je jetais mes pensées et mes voeux vers le ciel en strophes insensées. J'opposais cent raisons a ton rire moqueur.J'avais je ne sais quelle ambition au coeur. A quoi bon travailler ? vers un but invisible je marchais , je croyais tout réel , tout possible , j'esperais tout du sort! et puis je suis de ceux qui passe tout un jour , pensifs et paresseux , devant quelque palais regorgeant de richesses, a regarder entrer et sortir des duchesses. Si bien qu'un jour mourant de faim sur le pavé , j'ai ramassé du pain frère , où j'en ai trouvé : Dans la fainéantise et dans l'ignominie . Oh ! Quand j'avais vingt ans , crédule à mon génie , je me perdais , marchant pieds nus dans les chemins , en méditations sur le sort des humains ; J'avais bâti des plans sur tout , une montagne de projets , je plaignais le malheur de l'espagne , Je croyais , pauvre esprit , qu'au monde je manquais... Ami , résultat tu le vois : Un laquais !

 

Quels autre thèmes apparaissent quand il évoque la reine ? 

Ruy blas,

Ecoute.

     Je l'attends tous les jours au passage.Je suis comme un fou ! Ho! Sa vie est un tissu d'ennuis , A cette pauvre femme ! Oui chaque nuit j'y songe. Vivre dans cette cour de haine et de mensonge. Mariée a ce roi qui passe tout son temps a chasser ! Imbécile ! un sot ! Vieux a trente ans ! Moins qu'un homme ! A régner comme à vivre inhabile. -Famille qui s'en va ! Le père etait débile au point qu'il ne pouvait tenir un parchemin. Oh ! Si belle et si jeune , avoir donné sa main a ce roi Charles Deux ! Elle ! Quelle misère ! Elle va tous les soirs chez les soeurs du rosaire , Tu sais ? En remontant la rue Ortaleza. Comment cette démence en mon coeur s'amassa, Je l'ignore. Mais juge ! Elle aime une fleur bleue d'Allemagne...Je fais chaque jour une lieue , jusqu'à Caramanchel, pour avoir de ces fleurs. J'en ai cherché partout sans en trouver ailleurs. J'en compose un bouquet, je prends les plus jolies... Oh! Mais je te dis la des choses , des folies ! Puis a minuit , au parc royal , comme un voleur , je me glisse et je vais déposer cette fleur sur son banc favori. Meme , hier , j'osai mettre dans le bouquet, vraiment plains-moi , frère ! Une lettre ! La nuit , pour parvenir jusqu'à ce banc , il faut franchir les murs du parc, et je rencontre en haut ces broussailles de fer qu'on met sur les murailles. Un jour j'y laisserai ma chair et mes entrailles. Trouve-t-elle mes fleurs , ma lettre ? Je ne sais pas. Frère, tu le vois bien, je suis un insensé.

 

Voilà j'ai vraiment du mal , donc une aide sera la bienvenue , j'ai toujours des difficultés sur ce genre de devoir...

Où j'en suis dans mon devoir

je n'ai pas commencé ce devoir mais je n'y arrive pas des le début donc..                                             




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