rédaction d'une pièce théatrale Andromaque acte 2 scene 5

Publié le 4 janv. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 15 janv. 2012 dans 12A
5

Sujet du devoir

Bonjour !

Voici mon devoir :

La scène 5 de l'acte 2 a un potentiel comique en raison du caractère et du comportement de Pyrrhus.
Réécrivez la scène comme une scène de comique.

Consignes : - Utiliser et employer de nombreux procédés comiques
- Conserver la situation des personnages.
- Utiliser la prose.
- Employer les codes de l'écriture théatrale

Voici le texte :

PYRRHUS, PHOENIX.

PYRRHUS.
Hé bien, Phoenix, l'amour est-il le maître ?
Tes yeux refusent-ils encor de me connaître ?

PHOENIX.
Ah ! Je vous reconnais ; et ce juste courroux,
Ainsi qu'à tous les Grecs, Seigneur, vous rend à vous.
Ce n'est plus le jouet d'une flamme servile :
C'est Pyrrhus, c'est le fils et le rival d'Achille
Que la gloire à la fin ramène sous ses lois,
Qui triomphe de Troie une seconde fois.

PYRRHUS.
Dis plutôt qu'aujourd'hui commence ma victoire.
D'aujourd'hui seulement je jouis de ma gloire ;
Et mon coeur, aussi fier que tu l'as vu soumis,
Croit avoir en l'amour vaincu mille ennemis.
Considère, Phoenix, les troubles que j'évite,
Quelle foule de maux l'amour traîne à sa suite,
Que d'amis, de devoirs, j'allais sacrifier,
Quels périls... Un regard m'eût tout fait oublier.
Tous les Grecs conjurés fondaient sur un rebelle.
Je trouvais du plaisir à me perdre pour elle.

PHOENIX.
Oui, je bénis, Seigneur, l'heureuse cruauté
Qui vous rend...

PYRRHUS.
Tu l'as vu comme elle m'a traité.
Je pensais, en voyant sa tendresse alarmée,
Que son fils me la dût renvoyer désarmée.
J'allais voir le succès de ses embrassements :
Je n'ai trouvé que pleurs mêlés d'emportements.
Sa misère l'aigrit ; et, toujours plus farouche,
Cent fois le nom d'Hector est sorti de sa bouche.
Vainement à son fils j'assurais mon secours :
«C'est Hector, disait-elle en l'embrassant toujours ;
Voilà ses yeux, sa bouche, et déjà son audace ;
C'est lui-même, c'est toi, cher époux, que j'embrasse.»
Et quelle est sa pensée ? Attend-elle en ce jour
Que je lui laisse un fils pour nourrir son amour ?

PHOENIX.
Sans doute, c'est le prix que vous gardait l'ingrate.
Mais laissez-la, Seigneur.

PYRRHUS.
Je vois ce qui la flatte.
Sa beauté la rassure ; et, malgré mon courroux,
L'orgueilleuse m'attend encore à ses genoux.
Je la verrais aux miens, Phoenix, d'un oeil tranquille.
Elle est veuve d'Hector, et je suis fils d'Achille :
Trop de haine sépare Andromaque et Pyrrhus.

PHOENIX.
Commencez donc, Seigneur, à ne m'en parler plus.
Allez voir Hermione ; et, content de lui plaire,
Oubliez à ses pieds jusqu'à votre colère.
Vous-même à cet hymen venez la disposer.
Est-ce sur un rival qu'il s'en faut reposer ?
Il ne l'aime que trop.

PYRRHUS.
Crois-tu, si je l'épouse,
Qu'Andromaque en son coeur n'en sera pas jalouse ?

PHOENIX.
Quoi ! Toujours Andromaque occupe votre esprit ?
Que vous importe, ô Dieux ! Sa joie ou son dépit ?
Quel charme, malgré vous, vers elle vous attire ?

PYRRHUS.
Non, je n'ai pas bien dit tout ce qu'il lui faut dire :
Ma colère à ses yeux n'a paru qu'à demi ;
Elle ignore à quel point je suis son ennemi.
Retournons-y. Je veux la braver à sa vue,
Et donner à ma haine une libre étendue.
Viens voir tous ses attraits, Phoenix, humiliés.
Allons.

PHOENIX.
Allez, Seigneur, vous jeter à ses pieds.
Allez, en lui jurant que votre âme l'adore,
A de nouveaux mépris l'encourager encore.

PYRRHUS.
Je le vois bien, tu crois que prêt à l'excuser
Mon coeur court après elle et cherche à s'apaiser.
PHOENIX.
Vous aimez :
c'est assez.

PYRRHUS.
Moi, l'aimer ? Une ingrate
Qui me hait d'autant plus que mon amour la flatte ?
Sans parents, sans amis, sans espoir que sur moi,
Je puis perdre son fils ; peut-être je le dois.
Étrangère... que dis-je ? esclave dans l'Épire,
Je lui donne son fils, mon âme, mon empire ;
Et je ne puis gagner dans son perfide coeur
D'autre rang que celui de son persécuteur ?
Non, non, je l'ai juré, ma vengeance est certaine :
Il faut bien une fois justifier sa haine.
J'abandonne son fils. Que de pleurs vont couler !
De quel nom sa douleur me va-t-elle appeler !
Quel spectacle pour elle aujourd'hui se dispose !
Elle en mourra, Phoenix, et j'en serai la cause.
C'est lui mettre moi-même un poignard dans le sein.

PHOENIX.
Et pourquoi donc en faire éclater le dessein ?
Que ne consultiez-vous tantôt votre faiblesse ?

PYRRHUS.
Je t'entends. Mais excuse un reste de tendresse.
Crains-tu pour ma colère un si faible combat ?
D'un amour qui s'éteint c'est le dernier éclat.
Allons. A tes conseils, Phoenix, je m'abandonne.
Faut-il livrer son fils ? faut-il voir Hermione ?

PHOENIX.
Oui, voyez-la, Seigneur, et par des voeux soumis
Protestez-lui...

PYRRHUS.
Faisons tout ce que j'ai promis.

Merci d'avance.

Où j'en suis dans mon devoir

J'aurais besoin de votre aide car je ne sais pas comment faire pour la transformation de cette scène en une scène comique ?
A cause de ceci je n'ai encore pas pu commencer Mercii




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