Consigne Bac sur la romanisation

Publié le 19 oct. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 22 oct. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

DOC A : Agricola voulait les habituer à vivre paisiblement et à occuper agréablement le temps libre. Il les y invitait individuellement. Il aidait des collectivités à édifier des temples, à aménager des places publiques, à construire de vraies maisons. Il félicitait les plus entreprenants et s'en prenait aux récalcitrants. Ainsi, le désir des se faire mieux voir que les autres remplaça la contrainte. DE plus, il faisait initier les enfants des notables aux arts libéraux et eux qui naguère méprisaient notre langue, ne désiraient-ils pas maintenant la parler couramment? Par la suite, cela fit bien de s'habiller comme nous et beaucoup adoptèrent la toge. Peu à peu, les Bretons se laissèrent aller à l'attrait des vices à découvrir sous les portiques, dans les thermes et le raffinement des festins. L'inexpérience leur faisait appeler civilisation ce qui, en réalité, les privait de liberté.

                                                                     Tacite, Vie d'Agricola, Ier siècle ap. J.-C.

 

DOC B : Ce qui mérite le plus d'être admiré, c'est ce qui concerne la citoyenneté romaine. Quelle grandeur de conception! Rien n'a jamais ressemblé à cela. Ni la mer ni l'étendue d'un continent ne peuvent être un obstacle à l'accession à la citoyenneté. Tout est ouvert à tous et il n'est personne digne du pouvoir ou de la confiance qui reste un étranger. Vous avez en abondance et avec générosité distribué la citoyenneté romaine. Vous avez fait des efforts pour que l’ensemble des habitants de l'Empire puissent en être dignes. De la sorte, le nom de Romain ne désigne pas l'appartenance à la cité mais à un seul et unique peuple. Vous avez fait passer la ligne de partage entre les Romains et les non-romains. Depuis que ce partage est réalisé, nombreux sont ceux qui, dans chaque cité, sont vos propres concitoyens alors que certains d'entre eux n'ont même jamais vu Rome.

                                                  Aelius Aristide, Éloge de Rome, IIe siècle ap. J.-C.               

 

QUESTION : En confrontant les deux documents, montrez comment les habitants des provinces sont intégrés culturellement et politiquement à l'Empire romain.

Où j'en suis dans mon devoir

je ne comprend pas en quoi cela montre qu'ils sont intégrés politiquement et culturellement en gros je comprend pas la question elle même




3 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 19 oct. 2014

politiquement: ce qui relève de l'état :

Tout est ouvert à tous et il n'est personne digne du pouvoir ou de la confiance qui reste un étranger.

Vous avez en abondance et avec générosité distribué la citoyenneté romaine.

le nom de Romain ne désigne pas l'appartenance à la cité mais à un seul et unique peuple.

Vous avez fait passer la ligne de partage entre les Romains et les non-romains.

Depuis que ce partage est réalisé, nombreux sont ceux qui, dans chaque cité, sont vos propres concitoyens

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willffy
willffy
Posté le 19 oct. 2014

culturellement : intégration par le mode de vie:

occuper agréablement le temps libre.

  Il aidait des collectivités à édifier des temples, à aménager des places publiques, à construire de vraies maisons.

. Ainsi, le désir des se faire mieux voir que les autres remplaça la contrainte.

DE plus, il faisait initier les enfants des notables aux arts libéraux

 ceux qui naguère méprisaient notre langue, ne désiraient-ils pas maintenant la parler couramment?

 s'habiller comme nous et beaucoup adoptèrent la toge.

  ils se laissèrent aller à l'attrait des vices à découvrir sous les portiques, dans les thermes et le raffinement des festins. 

 

Anonyme
Posté le 19 oct. 2014

merci pour ta réponse !! Maintenant c'est plus clair.

 


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