Etude - Quitter l'Italie au XIXe siècle

Publié le 20 sept. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 22 sept. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Doc 1 :Les migrations de la misère

En 1881, le gouvernement italien met en place une commission d’enquête chargée de dresser un état des lieux des campagnes du pays.

Si l'on considère l'Italie agricole, le trait le plus saillant est la condition extrêmement misérable d'un grand nombre de travailleurs de la terre, dans différentes provinces : habitations affreuses, nourritures malsaines, eau potable putride, salaires dérisoires, et par conséquent paupérisme et maladies; voila des faits que personne ne saurait nier. La pellagre, les fièvres paludéennes, qui font tant de victimes, les émigrations périodique vers des régions inconnues, pour se libérer d'un état présent intolérable, doivent ouvrir les yeux a quiconque.

La facilité même avec laquelle d’infâme accapareurs d'émigrants arrivent à suspendre parfois la bonne foi des pauvres paysans est un symptôme grave. Et on ne peut pas dire que tout cela dépend uniquement de la faiblesse de la production à laquelle est condamnée, par ignorance, une si grande partie du sol italien, car cette désolation, on la retrouve même dans les provinces qui, autrefois, firent les plus grands progrès dans l'agriculture.
Nous pouvons mentionner des misères indicibles, même la ou la production est florissante.

Extrait de : Acte de la Commission pour l’enquête agraire et sur les conditions de la classe agricole, 1881.

 

Doc 3 : L'arrivée aux Etats Unis


Ils arrivent de Naples, et à l'entrée du port de New York ils sont pris à bord de leur steamer, pour être transportés au moyen de grosse barques sur l’île de l'Ellis ou sont installés les bureaux de l'immigration. [...] La plupart d'entre eux sont des paysans sans instruction. [...]

Leur petit bagage à la main, ils défilent un par un devant les inspecteurs, répondent à la série de questions traditionnelles, ouvrent leur bourse et en étalent le contenu. [...]Dans la foule qui assiste à leur arrivée, sur le débarcadère du ferry-boat, ils reconnaissent un frère, un parent ou un ami, qui est venu a leur rencontre, tombent dans ses bras, et l'embrassent avec une naïve effusion.

Mais ils ne connaissent ni la langue ni le usages du pays et pour trouver du travail ils devront avoir recours au padrone. Italiens eux même, les padroni sont des intermédiaires entre les patrons et les immigrants. [...]En général, le padrone tient en même temps une pension, ou il les abrite et les nourrit. Enfin, il est souvent banquier, reçoit du patron les salaires, les distribue aux ouvriers, ou les garde en dépôt dans la mesure ou ceux-ci le désirent.Il se charge de faire parvenir l'argent qu'ils envoient en Italie à leur famille; les Italiens en envoient beaucoup, 118 millions de dollars en moyenne par an, d’après les calculs qui on été faits. Le padrone leur rend beaucoup de services, mais il est en général malhonnête. Il prélève une forte commission sur leur salaires, dont ceux-ci ne connaissent pas toujours exactement le chiffre.

Extrait de : Lucien de Vissec, l’Émigration européenne aux Etats Unis, 1903.

Doc 4 : La petite italie à n-york

Les Italiens sont groupés à New-York dans deux quartiers qu’ils occupent exclusivement et dont l’un, fort pittoresque, a reçu le nom de Petite Italie. Ils ont au suprême degré l’esprit de clan. Il suffit de traverser une rue et l’on se trouve brusquement jeté au milieu d’eux. On n’entend plus parler qu’italien. Dans les cours des maisons, d’une fenêtre à l’autre, le linge sèche sur des cordes, tout comme à Gênes ou à Naples. Les boutiques portent des inscriptions italiennes, et presque tout y vient d’Italie. Ils ont leurs églises, leurs journaux, leur théâtre, leurs banques, et forment là une cité dans une autre cité ; chaque province occupe une zone déterminée, et les Napolitains ne sont pas mélangés aux Calabrais ou aux Siciliens. La jeune Italienne n’épouse presque jamais un Américain et ne quitte pas le quartier de ses compatriotes qui font bonne veille, et se montrent très jaloux de l’étranger qui approche d’elle, tant l’esprit de caste est développé chez eux.

La civilisation américaine n’a pas encore atteint ces émigrés d’hier. Transportés en Amérique, ils n’apprendront rien de plus que dans leur petit village d’Italie, et en resteront isolés jusqu’à leur mort. Certains retourneront dans leur pays quand ils auront amassé 800 à 1 000 dollars.

Extrait de : Lucien de Vissec, l’Émigration européenne aux Etats Unis, 1903.

 

QUESTIONS

1. Présentation du doc 1 (nature, source, titre, auteur, destinataire(s), date, contexte)

2. doc 1 : en quoi la situation parait-elle alarmante ? solutions pour échapper à cette misère ?

3. doc 3 : montrez que l'accueil des Italiens est organisée. Surlignez la phrase du doc 1 qui correspond à cette organisation.

4. doc 4 : quelles sont les caractéristiques de Little Italy ? Quels lien pouvez-vous établir entre ces documents ? Que déplore l'auteur du doc 4 ?

5. Bilan : quelles sont les caractéristiques de lémigration italienne ?

Où j'en suis dans mon devoir

Questions :

1. source ? ; titre : "les migrations de la misère"; auteur ? ; nature : acte de commission; destinataire(s) ? ; date : parution - 1881,  faits - 1881; contexte ?

2. solutions : stop migrations; en quoi est-elle alarmante ?

3. phrase : "La facilité même avec laquelle d’infâme accapareurs d'émigrants arrivent à suspendre parfois la bonne foi des pauvres paysans est un symptôme grave."; accueille organisée ?

4. caractéristiques : " Les Italiens sont groupés à New-York dans deux quartiers qu’ils occupent exclusivement et dont l’un, fort pittoresque, a reçu le nom de Petite Italie. Ils ont au suprême degré l’esprit de clan. Il suffit de traverser une rue et l’on se trouve brusquement jeté au milieu d’eux. On n’entend plus parler qu’italien. Dans les cours des maisons, d’une fenêtre à l’autre, le linge sèche sur des cordes, tout comme à Gênes ou à Naples. Les boutiques portent des inscriptions italiennes, et presque tout y vient d’Italie. Ils ont leurs églises, leurs journaux, leur théâtre, leurs banques, et forment là une cité dans une autre cité ; chaque province occupe une zone déterminée, et les Napolitains ne sont pas mélangés aux Calabrais ou aux Siciliens. La jeune Italienne n’épouse presque jamais un Américain et ne quitte pas le quartier de ses compatriotes qui font bonne veille, et se montrent très jaloux de l’étranger qui approche d’elle, tant l’esprit de caste est développé chez eux"; liens ? l'auteur déplore quoi ?

5. Bilan : (en gro, à mieux écrire) : "Beaucoup d’émigrés italiens partent, du fait de la misère, Les 2/3 partent principalement vers L’Amérique du Nord, L'Europe et L'Amérique du Sud. 1/3 des émigrés vont aux Etat Unis.Mais arrivés là-bas, ils ne connaissent ni la langue ni les usages du pays. C'est pourquoi ils font appel au "padronne". Cet homme est le lien entre les immigrants et les patrons. il se charge de distribuer les salaires aux immigrants ainsi que des abri et de la nourriture. il va de soi que le Padronne se sert sur les salaires car les émigrants ne connaissent pas la valeur de ce qu'ils gagnent. Le plus souvent les logement sont exigus, les émigrants s'entassent à plusieurs dans une même pièce. Si la nourriture est peut- être meilleure que celle d'où ils viennent, ils ne mangent cependant pas à leur faim. Beaucoup d’émigrés italiens partent à cause de leur condition de vie misérable. Les 2/3 des émigrés partent principalement vers L’Amérique du Nord, L'Europe et L'Amérique du Sud. 1/3 des émigrés partent aux Etat Unis.Arrivé la bas, ils ne connaissent ni la langue ni les usages du pays. Alors ils font appel au "padronne". Le "padronne" est le lien entre les immigrants et les patrons. C'est lui qui se charge de distribuer les salaires aux immigrants. Le padronne offre des abri et de la nourriture aux immigrants. Mais le plus souvent c'est des logement très très petit, ils sont environ 6 dans une même pièce. La nourriture est peut être meilleur que celle d'ou ils viennent, mais ils ne mangent pas à leur faim. Le padronne est très malhonnête car il prélèvent une très forte commission sur les salaires des immigrants lorsqu’ils ne savent pas la valeur exacte de leur salaire."




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