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Sujet du devoir
Ni la mer ni l'étendue d'un continent ne peuvent être un obstacle à l'accession à la citoyenneté; dans ce domaine l'Asie n'est pas séparée de l'Europe. Tout se trouve ouvert à tous; il n'est personne digne du pouvoir ou de la confiance qui reste un étranger et il existe une démocratie universelle sous la direction d'un seul homme, le meilleur chef; tout ce rassemble comme comme sur une place publique où chacun recevrait son dû. [...] Vous avez cherché a en rendre digne l'ensemble des habitants de l'Empire; vous avez fait en sorte que le nom de Romain ne fut pas celui d'une cité, mais celui d'un peuple unique [...] bien que quelques uns d'entre eux n'aient encore jamais vu votre cité. Il n'est pas besoin de garnison dans leurs acropoles, car, partout, les hommes les plus importants et les plus puissants gardent pour vous leur propre patrie.
Aélius Aristide, Éloge de Rome, vers 150, trad. A. Michel, Armand Colin, 1969.
1. Présenter le document (nature, type, auteur, année, publication, contexte historique, intérêt du document)
2. Quels sont les arguments utilisés par l'auteur en faveur de l'extension de la citoyenneté?
3. Quels serait l'avantage d'une telle mesure pour l'Empire?
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Ce document une un discour, une éloge de Rome faite par Aélius Aristide vers 150. Il a été publié en 1969 par Michel Armand Colin