Cauchemar en jaune !

Publié le 28 sept. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 1 oct. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour aidez- moi svp j'ai trop du mal !

Le Texte
Cauchemar en jaune
Il fut tiré du sommeil par la sonnerie du réveil, mais resta couché un bon moment après l'avoir fait
taire, à penser une dernière fois aux plans qu'il avait établis pour un détournement de fonds1 dans la
journée et un assassinat le soir.
Il n'avait négligé aucun détail, il en était au stade de la récapitulation finale. À vingt heures
quarante-six, il serait libre, dans tous les sens du mot. Il avait fixé ce moment parce qu'aujourd'hui il
allait fêter son quarantième anniversaire et que c'était l'heure exacte de sa naissance. Sa mère,
passionnée d'astrologie, lui avait souvent rappelé la minute précise de sa naissance. Lui-même n'était
pas superstitieux, mais cela flattait son sens de l'humour de commencer sa nouvelle vie à quarante ans,
à une minute près.
De toute façon, le temps travaillait contre lui. Homme de loi spécialisé dans les affaires
immobilières, il voyait de très grosses sommes passer entre ses mains; une partie y restait. Un an
auparavant, il avait « emprunté » cinq mille dollars, pour les placer dans une affaire sûre, qui allait
doubler ou tripler la mise2
, mais il perdit la totalité. Il « emprunta » un nouveau capital, pour diverses
spéculations3
, et rattraper sa perte initiale. Et il avait maintenant environ trente mille dollars de retard ;
le trou ne pouvait guère être dissimulé plus de quelques mois et il n'avait pas le moindre espoir de le
combler en si peu de temps. Il avait donc résolu de collecter le maximum d'argent liquide sans éveiller
les soupçons, en vendant diverses propriétés. Dans l'après-midi il disposerait de plus de cent mille
dollars, plus qu'il ne lui en fallait jusqu'à la fin de ses jours.
Et jamais il ne serait pris. Son départ, sa destination, sa nouvelle identité, tout était prévu et
fignolé, il n'avait négligé aucun détail. Il y travaillait depuis des mois.
Sa décision de tuer sa femme, il l'avait prise un peu après. Le mobile était simple : il la détestait.
Mais c'est seulement après avoir pris la résolution de ne jamais aller en prison, de se suicider s'il était
pris, que l'idée lui était venue : puisque de toute façon il mourrait s'il était pris, il n'avait rien à perdre
en laissant derrière lui une femme morte au lieu d'une femme en vie.
Il avait eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire devant le choix du cadeau d'anniversaire
qu'elle lui avait fait (la veille, avec vingt-quatre heures d'avance) : une belle valise toute neuve. Elle
l'avait aussi amené à accepter de fêter son anniversaire en allant dîner en ville, à sept heures. Il y avait
peu de chances qu'elle se doutât de ce qu'il avait préparé pour la suite de la soirée. Il la ramènerait à la
maison avant vingt heures quarante-six et satisferait son goût pour les choses bien faites en se rendant
veuf à la minute précise. Il y avait aussi un avantage pratique à la laisser morte : s'il l'abandonnait
vivante et endormie, elle comprendrait ce qui s'était passé et alerterait la police en constatant, au matin,
qu'il était parti. S'il la laissait morte, le cadavre ne serait pas trouvé avant deux ou trois jours, ce qui
assurerait une avance bien plus confortable.
À son bureau, tout se passa à merveille ; quand l'heure fut venue d'aller retrouver sa femme, tout
était paré. Mais elle traîna devant les cocktails et traîna encore au restaurant ; il en vint à se demander
avec inquiétude s'il arriverait à la ramener à la maison avant vingt heures quarante-six. C'était ridicule,
il le savait bien, mais il avait fini par attacher une grande importance au fait qu'il voulait être libre à ce
moment-là et non une minute avant ou une minute après. Il gardait l'oeil sur sa montre.
Attendre d'être entrés dans la maison l'aurait mis en retard de trente secondes. Mais sous la
véranda, dans l'obscurité, il n'y avait aucun danger ; il ne risquait rien, pas plus qu'à l'intérieur de la
maison. Il abattit la matraque de toutes ses forces, pendant qu'elle attendait qu'il sorte sa clé pour
ouvrir la porte. Il la rattrapa avant qu'elle ne tombe et parvint à la maintenir debout, tout en ouvrant la
porte de l'autre main et en la refermant de l'intérieur.
Il posa alors le doigt sur l'interrupteur et une lumière jaunâtre envahit la pièce. Avant qu'ils aient
pu voir que sa femme était morte et qu'il maintenait le cadavre d'un bras, tous les invités de la soirée
d'anniversaire hurlèrent d'une seule voix : « Surprise ! »

LES QUESTIONS :

(Toutes les réponses doivent être rédigées clairement)
I- Narrateur et personnages
1- Que sait-on du personnage principal (nom, âge, profession, échecs et réussites) ? Citez le texte
pour justifier vos réponses.
2- Relevez un exemple montrant que le personnage est un organisateur, un calculateur.
3- Le personnage principal est-il le narrateur ? Justifiez votre réponse.
4- Donnez toutes les précisions que vous pouvez sur le statut du narrateur dans ce texte.
II- Durée et chronologie du récit.
5- Combien de temps s'est écoulé entre les premiers et les derniers mots du récit ?
6- A quelle heure doit avoir lieu le crime ? Pourquoi le mari règle-t-il tout sur cette heure précise ?
7- La femme est-elle, elle aussi, préoccupée par le temps qui passe et l'heure ? (Justifiez votre
réponse)
8- Indiquez un moment où le narrateur effectue un retour en arrière, dans le passé du personnage.
Indiquez le numéro des lignes et expliquez l'intérêt de ce procédé.
9- « Dans l'après-midi, il disposerait de plus de cent mille dollars » (ligne 17 ) : A quel temps est
conjugué le verbe ? Le procédé employé ici est-il un retour en arrière ou une anticipation ? Quel est
l'intérêt de ce procédé ici ?
III- Le ton du texte
10- a- Qu'y a -t-il d'horrible dans cette histoire ?
b- Pourquoi a-t-on cependant envie de rire à la fin ?
IV- La portée de la nouvelle.
11- D'après vous, quelle leçon peut-on retenir de cette histoire ? Justifiez votre réponse dans un
paragraphe rédigé.

Où j'en suis dans mon devoir

1) On ne connait pas son nom. Il a 40 ans. C'est un homme de loi spécialisé dans les affaires immobilières .

Je n'ai fais que ça aidez moi svp c'est pour demain !




2 commentaires pour ce devoir


1
Anonyme
Posté le 28 sept. 2014

 

2. "Il la ramènerait à la maison avant vingt heures quarante-six et satisferait son goût pour les choses bien faites en se rendant veuf à la minute précise";  "S'il la laissait morte, le cadavre ne serait pas trouvé avant deux ou trois jours, ce qui assurerait une avance bien plus confortable"; "Il gardait l'oeil sur sa montre."

3.le personnage principal n'est pas le narrateur car on parle de lui à la 3ème personne du singulier ( là tu relève qq exemples)

4. j'ai pas compris cette question

5. 1 journée s'est écoulé entre le premier et le dernier mot du récit.

6. le crime était prévu pour 20h46. (je ne connais pas la réponse de la 2eme partie)

7. sa femme n’était pas préoccupée par le temps qui passait: "Mais elle traîna devant les cocktails et traîna encore au restaurant".

8."Il avait eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire devant le choix du cadeau d'anniversaire
qu'elle lui avait fait (la veille, avec vingt-quatre heures d'avance) : une belle valise toute neuve."

9. il est au conditionnel présent à valeur d'anricipation.

10. a)le fait que l'homme veut tuer sa femme afin de s'enfuire est horrible.

b) à la fin on a envie de rire car il est pris au piège: la maison est remplie d'invités lorsqu'il rentre avec le cadavre de sa femme. tous ses plans ont échoués.

11. on ne peut pas échapper à son destin. 

voilà j’espère t'avoir aidé avec mes réponses même si certaines ne sont pas complètes!

Anonyme
Posté le 28 sept. 2014

Putain Zineb tu gère la vie d'moi tu m'sauve merci bcp wallah  t' as pas un Fb stp ?


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