cned devoir n10 français 3ème

Publié le 20 mai 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 23 mai 2015 dans 8A
18.00 / 20
1

Sujet du devoir

Un jour, Malabar, un cheval de la ferme, se blesse : il doit désormais rester à l’écurie. Douce et l’âne Benjamin prennent soin de lui. Un après-midi, les animaux travaillent aux champs.


Les animaux étaient à sarcler des navets sous la garde d’un cochon quand ils furent
stupéfaits de voir Benjamin accouru au galop des dépendances et brayant à tue-tête. Ils ne
l’avaient jamais connu dans un état pareil — de fait, ils ne l’avaient même jamais vu prendre le
galop. « Vite, vite ! criait-il. Venez tout de suite ! Ils emmènent Malabar ! » Sans attendre les
ordres du cochon, les animaux plantèrent là le travail et se hâtèrent de regagner les bâtiments. Et,
à n’en pas douter, il y avait dans la cour, tiré par deux chevaux et conduit par un homme à la mine
chafouine, un melon rabattu sur le front, un immense fourgon fermé. Sur le côté du fourgon, on
pouvait lire des lettres en caractères imposants. Et le box de Malabar était vide.
Les animaux se pressèrent autour du fourgon, criant en choeur : « Au revoir, Malabar !
Au revoir, au revoir ! »
« Bande d’idiots ! se mit à braire Benjamin. Il piaffait et trépignait de ses petits sabots.
Bande d’idiots ! Est-ce que vous ne voyez pas comme c’est écrit sur le côté du fourgon ? »
Les animaux se turent, et même ce fut un profond silence. Edmée s’était mise à épeler les lettres
mais Benjamin l’écarta brusquement, et dans le mutisme des autres, lut :
« "Alfred Simmonds, Equarisseur et Fabriquant de Matières adhésives, Willington.
Négociant en Peaux et Engrais animal. Fourniture de chenils." Y êtes-vous maintenant ? Ils
emmènent Malabar pour l’abattre ! »
Un cri d’horreur s’éleva, poussé par tous. Dans l’instant, l’homme fouetta ses chevaux et
à bon trot le fourgon quitta la cour. Les animaux s’élancèrent après lui, criant de toutes leurs
forces. Douce s’était faufilée en tête. Le fourgon commença à prendre de la vitesse. Et la jument,
s’efforçant de pousser sur ses jambes trop fortes, tout juste avançait au petit galop. « Malabar !
cria-t-elle, Malabar ! Malabar ! Malabar ! » Et à ce moment précis, comme si lui fût parvenu le
vacarme du dehors, Malabar, à l’arrière du fourgon, montra le mufle et la raie blanche qui lui
descendait jusqu’aux naseaux.
« Malabar ! lui cria Douce d’une voix de catastrophe. Malabar ! Sauve-toi ! Sauve-toi
vite ! Ils te mènent à la mort ! »
Tous les animaux reprirent son cri : « Sauve-toi, Malabar ! Sauve-toi ! » Mais déjà la
voiture les gagnait de vitesse.
Il n’était pas sûr que Malabar eût entendu l’appel de Douce. Bientôt son visage s’effaça
de la lucarne, mais ensuite on l’entendit tambouriner et trépigner à l’intérieur du fourgon, de tous
ses sabots. Un fracas terrifiant. Il essayait à grandes ruades, de défoncer le fourgon. Le temps
avait été où de quelques coups de sabots il aurait pulvérisé cette voiture. Mais hélas sa force
l’avait abandonné, et bientôt le fracas de ses sabots tambourinant s’atténua puis s’éteignit.
Au désespoir, les animaux se prirent à conjurer les deux chevaux qui tiraient le fourgon.
Qu’ils s’arrêtent donc ! « Camarades, camarades ! criaient les animaux, ne menez pas votre
propre frère à la mort ! » Mais c’étaient des brutes bien trop ignares pour se rendre compte de ce
qui était en jeu. Ces chevaux-là se contentèrent de rabattre les oreilles et forcèrent le train.
Les traits de Malabar ne réapparurent plus à la lucarne. Trop tard, quelqu’un eut l’idée de
filer devant et de refermer la clôture aux cinq barreaux. Le fourgon la franchissait déjà, et bientôt
dévala la route et disparut.
On ne revit jamais Malabar.

En quoi peut-on dire que le rythme du récit commence « à prendre de la vitesse »
comme le fourgon (l. 20) à partir de la ligne 27 jusqu’à la fin du passage ? Appuie-toi
notamment sur les indices de temps et sur la construction des phrases. (2 points)

 Quel effet provoque cette accélération du rythme du récit ?

Où j'en suis dans mon devoir

Bonjour, j'ai fait l’intégralité de mon devoir, mais je bloque totalement sur cette question, donc je me demandais si quelqu'un pouvait m'aider.

Merci.




2 commentaires pour ce devoir


1
willffy
willffy
Posté le 20 mai 2015

En quoi peut-on dire que le rythme du récit commence « à prendre de la vitesse »
comme le fourgon (l. 20) à partir de la ligne 27 jusqu’à la fin du passage ?

des phrases plus courtes.

on passe du présent de narration au passé simple et imparfait :

http://4numelne.forumgratuit.org/t45-rappel-les-valeurs-du-passe-simple-et-de-l-imparfait

marylou#2491
marylou#2491
Posté le 21 mai 2015

Bonjour,

Le récit s'accélère à la manière du fourgon qui prend de la vitesse.

Regarde bien ton texte, les indicateurs de temps(mais déjà, bientôt, mais ensuite....) sont nombreux, ils précipitent le rythme qui devient trépidant.

Comme dis Gamy, les propositions dans les phrases deviennent de plus en plus courtes et deviennent non verbales.

Le rythme des propositons est d--------- c'est à dire qu'il devient de plus en plus r-----


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte