Demain de Robert Desnos

Publié le 19 avr. 2014 il y a 10A par Anonyme - Fin › 29 avr. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Mon professeur de Français nous a demandé de sélectionner un poème engagée et dans faire l'analyse d'une strophe (la plus représentative du texte) .

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai choisi de prendre Demain de Robert Desnos. Ne trouvant qu'elle strophe est la plus représentative du texte, je les ai toutes analysées mais même à ce niveau là je ne trouve toujours pas.

Âgé de cent-mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, o demain pressenti par l'espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir: neuf est le matin, neuf est le soir.

Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.

Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.

Robert Desnos (État de veille, 1942)

Aidez-moi s'il vos plaît




3 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 19 avr. 2014

Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.

 

Cette partie est intéressante.

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niogret2m
niogret2m
Posté le 19 avr. 2014

« Demain »
Âgé de cent mille ans, j’aurais encor la force
De t’attendre, ô demain pressenti par l’espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir : Le matin est neuf, neuf est le soir.

Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l’oreille
À maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.

Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore
Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent.

Robert Desnos, 1942

 

La deuxième strophe parle de NOUS, le poète et les autres, ceux qui résistent.
ET ce quatrain énumère des verbes d'action : nous vivons/nous veillons/nous gardons/nous parlons/nous tendons. Mais tout cela sent la discrétion (à voix basse/tendons l'oreille/maint brruit vite éteint). Le temps dure ... (depuis trop de mois).
Noter la répétition : à la veille, nous veillons)(un substantif, un verbe). Notion forte d'attente. insistance.
Et pourtant il y a de l'espoir avec les symboles : feu/lumière.

 

Anonyme
Posté le 23 avr. 2014

Merci à toi


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