quand angéle fut seule.

Publié le 19 sept. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 22 sept. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

. Relevez les indices spatio-temporels présents dans le texte?
2. Relevez le champ lexical de la vie rurale ( campagne)
- Quel est l'effet recherché par l'auteur?
3. Après avoir lu la chute, à quel sous-genre littéraire pourrait-on rattacher ce texte?
4. Observer le 1er paragraphe:
- selon quel point de vue est-il écrit?
- de quelle façon les paroles sont-elles rapportées?
5. Restituez l'ordre chronologique de l'histoire sous forme de schéma narratif.
Comment l'auteur s'y est-il pris pour bouleverser la chronologie? Dans quel but?

Où j'en suis dans mon devoir

je suis nul en francais j'ai vraiment besoin d'aide merci.                                                                                                                                                                                                                                                        




10 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 19 sept. 2014

où est le texte sur lequel portent ces questions ? Comment veux-tu qu'on t'aide sans texte ?

Anonyme
Posté le 19 sept. 2014

Coucou! :)

Nous ne pouvons pas t'aider si tu ne nous mets pas le texte. Mais j'aimerais savoir, est-ce-qu'il y a certaines questions dont tu ne comprends pas le sens?, pour répondre à une question il faut d'abord chercher le sens des termes que l'on ne comprend pas avant d'y répondre

willffy
willffy
Posté le 19 sept. 2014

les indices spatio-temporels

tout le vocabulaire qui concerne l'espace et le temps , y compris les adverbes , les prépositions .

 

Relevez le champ lexical de la vie rurale ( campagne)

tout le vocabulaire et les expressions qui se rapportent à la vie à la campagne.

willffy
willffy
Posté le 19 sept. 2014

Pascal Mérigeau
Quand Angèle fut seule..., 1983

http://lettres.ac-rouen.fr/francais/recit/angele.html

 

willffy
willffy
Posté le 19 sept. 2014

Comment l'auteur s'y est-il pris pour bouleverser la chronologie? Dans quel but?

Le présent, d'abord, puis les souvenirs avec la solitude.

willffy
willffy
Posté le 19 sept. 2014

selon quel point de vue est-il écrit?

C'est le point de vue d'Angèle raconté par l'auteur, donc..

 

http://classeur.numerique.pagesperso-orange.fr/Lycee/boiteaoutils/pointsdevue.html

willffy
willffy
Posté le 19 sept. 2014

Où es-tu Gaga?

Anonyme
Posté le 19 sept. 2014

Bien sûr, tout n'avait pas toujours marché comme elle l'aurait souhaité pendant toutes ces années; mais tout de même, cela lui faisait drôle de se retrouver seule, assise à la grande table en bois. On lui avait pourtant souvent dit que c'était là le moment le plus pénible, le retour du cimetière. Tout s'était bien passé, tout se passe toujours bien d'ailleurs. L'église était pleine. Au cimetière, il lui avait fallu se faire embrasser par tout le village. Jusqu'à la vieille Thibault qui était là, elle qu'on n'avait pas vue depuis un an au moins. Depuis l'enterrement d'Émilie Martin en fait. Et encore, y était-elle seulement, à l'enterrement d'Émilie Martin ? Impossible de se souvenir. Par contre, Angèle aurait sans doute pu citer le nom de tous ceux qui étaient là aujourd'hui. André, par exemple, qui lui faisait tourner la tête, au bal, il y a bien quarante ans de cela. C'était avant que n'arrive Baptiste. Baptiste et ses yeux bleus, Baptiste et ses chemises à fleurs, Baptiste et sa vieille bouffarde, qu'il disait tenir de son père, qui lui-même... En fait ce qui lui avait déplu aujourd'hui, ç'avait étéde tomber nez à nez avec Germaine Richard, à la sortie du cimetière. Celle-là, à soixante ans passés, elle avait toujours l'air d'une catin. Qu'elle était d'ailleurs. Angèle se leva.Tout cela était bien fini maintenant.Il fallait que la mort quitte la maison. Les bougies tout d'abord. Et puis les chaises, serrées en rang d'oignon le long du lit. Ensuite le balai. Un coup d'œil au jardin en passant. Non, décidément, il n'était plus là, penché sur ses semis, essayant pour la troisième fois de la journée de voir si les radis venaient bien. Il n'était pas non plus là-bas, sous les saules. Ni même sous le pommier, emplissant un panier. Vraiment, tout s'était passé très vite, depuis le jour où en se réveillant, il lui avait dit que son ulcère recommençait à le taquiner. Il y était pourtant habitué, depuis le temps. Tout de même, il avait bientôt fallu faire venir le médecin. Mais celui, il le connaissait trop bien pour s'inquiéter vraiment. D'ailleurs, Baptiste se sentait déjà un peu mieux... Trois semaines plus tard, il faisait jurer à Angèle qu'elle ne les laisserait pas l'emmener à l'hôpital. Le médecin était revenu. Il ne comprenait pas. Rien à faire, Baptiste, tordu de douleur sur son lit, soutenait qu'il allait mieux, que demain, sans doute, tout cela serait déjà oublié. Mais, quand il était seul avec elle, il lui disait qu'il ne voulait pas mourir à l'hôpital. Il savait que c'était la fin, il avait fait son temps. La preuve, d'autres, plus jeunes, étaient partis avant lui... Il aurait seulement bien voulu tenir jusqu'à la Saint-Jean. Mais cela, il ne le disait pas. Angèle le savait, et cela lui suffisait. La Saint-Jean il ne l'avait pas vue cette année. Le curé était arrivé au soir, Baptiste était mort au petit jour. Le mal qui lui sciait le corps en deux avait triomphé. C'était normal. Angèle ne l'avait pas entendue arriver. Cécile, après s'être changée, était venue voir si elle n'avait besoin de rien. De quoi aurait-elle pu voir besoin ? Angèle la fit asseoir. Elles parlèrent. Enfin, Cécile parla. De l'enterrement bien sûr, des larmes de quelques-uns, du chagrin de tous. Angèle l'entendait à peine. Baptiste et elle n'étaient jamais sortis de Sainte-Croix, et elle le regrettait un peu. Elle aurait surtout bien aimé aller à Lourdes. Elle avait dû se contenter de processions télévisées. Elle l'avait aimé son Baptiste dès le début, ou presque. Pendant les premières années de leur mariage elle l'accompagnait aux champs pour lui donner la main. Mais depuis bien longtemps, elle n'en avait plus la force. Alors elle l'attendait veillant à ce que le café soit toujours chaud, sans jamais être bouillant. Elle avait appris à le surveiller du coin de l'œil, levant à peine le nez de son ouvrage. Et puis, pas besoin de montre. Elle savait quand il lui fallait aller nourrir les volailles, préparer le dîner. Elle savait quand Baptiste rentrait. Souvent Cécile venait lui tenir compagnie. Elle apportait sa couture, et en même temps les dernières nouvelles du village. C'est ainsi qu'un jour elle lui dit, sur le ton de la conversation bien sûr, qu'il lui semblait bien avoir aperçu Baptiste discutant avec Germaine Richard, près de la vigne.Plusieurs fois au cours des mois suivirent, Cécile fit quelques autres " discrétes " allusions. Puis elle n'en parla plus. Mais alors angéle savait. Elle ne disait rien. Peu à peu elle s'était habituée. Sans méme avoir eu à y réfléchir, elle avait décidé de ne jamais en parler à Baptiste, ni à personne. C'était sa dignité. Cela avait duré jusqu'à ce que Baptiste tombe malade pour ne plus jamais se relever. 

Anonyme
Posté le 19 sept. 2014

1) Au cimetiére, au bal 

2)Bois,fleurs, maison, jardin, sous les saules,pommier, 

volaille, ses tout se que j'ai pu faire.

willffy
willffy
Posté le 20 sept. 2014

pendant toutes ces années

le retour du cimetière

Au cimetière,

  qu'on n'avait pas vue depuis un an au moins.

Depuis l'enterrement d'Émilie Martin en fait.

 

, il y a bien quarante ans de cela.

C'était avant que n'arrive Baptiste. Baptiste et ses yeux bleus,

  qu'il disait tenir de son père,

 En fait ce qui lui avait déplu aujourd'hui,

etc..


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