La pollution des sols et de l'eau

Publié le 19 avr. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 21 avr. 2010 dans 13A
5

Sujet du devoir

A vous de rechercher :
-Quels sont les polluants présents dans les eaux de votre région ?
-Quelle est l'origine de ces polluants ?
-Quelles sont les normes à respecter pour que l'eau puisse être considérée comme de bonne qualité dans les rivières ou potable au robinet ?
-Quelles sont les conséquences de cette pollution sur la santé et sur l'environnement ?
-Comment est assurée la distribution d'une eau de qualité ?
-Comment traité les eaux usées ?
-Enquoi chacun d'entre nous peut contribuer à la protection de l'eau ?

Où j'en suis dans mon devoir

Il m'on donné le même lien que sur l'autre exercice qui est www.bordas-svtcollege.fr/Liens3e, j'ai été voir mes je n'est pas trouvé d'informations intéréssantes '-_-



7 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Bonjour,

Les sols et/ou l’eau peuvent être pollués par les substances chimiques ou organiques que l’Homme y déverse en trop grande quantité (pollutions agricoles, industrielles, domestiques). Des données statistiques actuelles permettent d’établir un lien entre la qualité de l’eau et des sols et un risque accru d’apparition de maladies chez l’Homme.

L’adoption de comportements raisonnés, le développement d’une agriculture raisonnée, le développement de nouvelles technologies sont nécessaires afin d’associer développement économique, respect de l’environnement et santé publique.

L’eau douce est une ressource vitale. Elle peut être utilisée par l’agriculture, l’industrie ou les particuliers. La qualité de l’eau dans le milieu naturel se dégrade de manière continue, elle peut en effet être contaminée par des éléments provenant de rejets qui y sont déversés ou de polluants provenant de l’air ou des sols. Cette ressources précieuse est mal protégée (seules 37 % des ressources en eau potable disposent aujourd’hui de périmètres de protection) et la pollution de l’eau est responsable non seulement d’aggravation de maladies ou d’épidémies mais elle est aussi soupçonnée d’être impliquée dans la diminution de la fertilité (14 % des couples consultent pour des difficultés à concevoir, lesquelles difficultés pourraient être liées à des expositions à des substances toxiques pour la reproduction).

L’accès à l’eau potable est de plus en plus menacé par la pollution agrochimique, à l’arsenic et au fluor. Les sols contaminés par des déchets industriels et ménagers, ou par le plomb et d’autres métaux lourds posent également des risques pour la santé.

L'intégration des eaux usées dans la gestion des ressources en eau pourrait contribuer à l'amélioration de la sécurité et de la qualité de l'eau.

Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
L'origine des polluants

Composé principalement

d’azote (78 % en volume)
d’oxygène (21 % en volume)
d’argon (0,95 %)

l’air est plus ou moins contaminé par des polluants gazeux, liquides ou solides d’origine naturelle (émissions par la végétation, les océans, les volcans, etc...) ou produits par les activités humaines (cheminées d’usines, pots d’échappements...).

En final, la qualité de l’air résulte d’un équilibre complexe entre les apports de polluants et les phénomènes de dispersion et de transformation dans l’environnement.

Les espèces polluantes émises ou transformées dans l’atmosphère sont très nombreuses et parfois à des concentrations très faibles.

Les familles de polluants

Deux grandes familles de polluants

Les principaux polluants atmosphériques se classent dans deux grandes familles bien distinctes : les polluants primaires et les polluants secondaires.

Les polluants primaires sont directement issus des sources de pollution, qu’elles soient d’origine industrielle ou automobile.

On y trouve des gaz tels que :

des oxydes de carbone
des oxydes de soufre
des oxydes d’azote
des hydrocarbures légers
des composés organiques
volatils (COV)
des particules contenant ou non
des composés métalliques
(plomb, mercure cadmium...) ou organiques.

Ces polluants primaires peuvent se transformer dans la basse atmosphère, sous l’action des rayons solaires et de la chaleur, en polluants dits secondaires tels que l’ozone et autres polluants photochimiques (les PAN ou nitrates de peroxyacétyle, aldéhydes, cétones, etc.).
Ces composés constituent le smog photochimique, donnant naissance à ce nuage brunâtre qui stagne parfois au-dessus des grandes villes comme Paris.

Par exemple, l’ozone (O3) résulte de la transformation chimique de l’oxygène au contact d’oxydes d’azote et d’hydrocarbures, en présence de rayonnement ultra-violet solaire et d’une température élevée.

La formation de polluants secondaires nécessite un certain temps durant lequel les masses d’air se déplacent. Ce qui explique pourquoi les pointes de polluants secondaires concernent des territoires souvent plus étendus que les pointes de polluants primaires. La couronne rurale autour de la région parisienne, lorsqu’elle se trouve sous le vent de l’agglomération, n’est pas épargnée par la pollution en ozone. Bien au contraire, on y observe des niveaux bien plus élevés qu’en plein Paris.
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
La pollution chimique

Elle peut être chronique, accidentelle ou diffuse. Elle a des origines diverses dues à :

- l'insuffisance de certaines stations d'épuration
- l'absence de réseaux d'assainissement dans certaines zones
- le lessivage des sols, mais aussi des chaussées et des toits par les pluies
- le rejet d'effluents par les industries.
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Les virus et bactéries pathogènes

Les rejets provenant de l'intestin des animaux et de l'homme sont évacués dans le sol ou déversés dans les cours d'eau. Ils y subissent une épuration naturelle. Mais s'ils parviennent trop rapidement à une ressource en eau, ils peuvent provoquer une pollution microbiologique.
La désinfection systématique des eaux dans les pays industrialisés a pratiquement éliminé les incidences de la pollution microbiologique sur la santé. De nouvelles recherches sont en cours pour diminuer encore ces risques. C'est aussi le rôle des traitements appliqués à l'eau. Un état de vigilance de tous les instants.



Les pollutions par négligence

Les décharges sauvages (huile de vidange, batteries…) et tout ce que l'on jette dans la nature sans vraiment y prêter attention, représentent une source de pollution sournoise qui fait parfois beaucoup de dégâts….
Et pourtant, la nature n'est pas une poubelle ou une déchetterie…



Les pollutions accidentelles
Les origines sont multiples :

- déversement de produits polluants lors d'accidents de la circulation
- dispersion dans la nature de gaz ou liquides toxiques par les usines
- panne dans le fonctionnement de stations d'épuration des eaux usées
- mauvais entreposage de produits chimiques solubles
- incendies…
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
les réseaux d’assainissement constituent un élément essentiel du dispositif d’assainissement collectif. Ils collectent les eaux usées et les transportent vers des installations de traitement de la pollution, avant rejet dans le milieu. La pollution éventuelle des eaux pluviales impose parfois leur traitement. Il est donc nécessaire d’assurer également leur collecte vers ces stations. Dans tous les cas, il faut éviter de mélanger les eaux polluées à celles qui ne le sont pas et de rejeter des eaux usées non traitées dans le milieu récepteur (rivières, …).

Dépollution des eaux usées

Il est assuré par des réseaux de collecte des eaux usées et ou des eaux pluviales qui aboutissent à des différents types de stations de traitements. Selon le type d’habitat, groupé ou dispersé, on trouve soit un assainissement collectif, soit un assainissement individuel. En 1999, en France métropolitaine, 95 % de la population avaient recours à un système collectif pour traiter les eaux usées, le reste de la population utilisait un assainissement autonome.

Assainissement collectif

Il comprend différents systèmes de collecte qui débouchent dans des stations de traitement des eaux usées adaptés au contexte local.

Les systèmes de collecte des eaux usées
- Les réseaux d’assainissement constituent un élément essentiel du dispositif d’assainissement collectif. Ils ont pour fonction la collecte des eaux usées et leur transport vers des installations de traitement avant qu’elles rejoignent le milieu naturel. Pour respecter les objectifs de qualité des eaux rejetées, il existe deux systèmes d’assainissement :

– le système unitaire qui concerne 80 % des réseaux, recueille par l’intermédiaire d’un seul égout, l’ensemble des eaux domestiques, pluviales et éventuellement industrielles. Cependant, à l’occasion de fortes pluies, d’énormes volumes d’eau sont collectés et les débits de ces égouts deviennent considérables. Bien souvent, la totalité de ces eaux ne peut être acheminée vers les stations de traitement. Il s’ensuit un déversement important d’eaux usées et d’eaux de ruissellement mélangées dans le milieu naturel récepteur. Celui-ci risque d’être gravement pollué. Pour remédier à cette situation, des déversoirs d’orage peuvent être installés pour délester le réseau et protéger les stations de traitement.

– le système séparatif possède deux conduites en parallèle : l’une destinée à collecter les eaux usées qui seront traitées et l’autre destinée à collecter les eaux pluviales qui seront rejetées dans le milieu récepteur sans être traitées. Cependant, de plus en plus, les eaux pluviales sont la cause de pollutions importantes des cours d’eau, notamment pendant les périodes orageuses. En effet, l’eau de pluie se charge d’impuretés au contact de l’air (fumées industrielles…) puis, en ruisselant, elle entraîne les substances polluantes des toits et des chaussées (huiles de vidange, carburants, résidus de pneus et métaux lourds…).

Les stations de traitement des eaux usées

La France possédait en 1999 environ 15 300 stations de traitement des eaux usées. Leur rôle est de réduire la pollution « en nettoyant » les eaux usées domestiques et industrielles de façon à rejeter à la rivière des eaux traitées compatibles avec la qualité souhaitée pour ce milieu en fonction de ses usages. Elle permet ainsi de respecter l’environnement et de produire des boues (amendements organiques et substances fertilisantes utilisés éventuellement en agriculture). Il existe deux catégories de procédés parfaitement complémentaires, ceux d’ordre biologique et ceux d’ordre physico-chimique.
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Merci mais vos avez trouvé tous ça sur le site ??? Si oui c'est que je suis vraiment nul en tout cas merci beaucoup de votre aide !!
Anonyme
Posté le 19 avr. 2010
Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances nocives et susceptibles d’être présentes dans l’eau. Le fait qu’une eau soit conforme aux normes, c’est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu’elle soit exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur.

Selon ces normes, une eau potable doit être exempte de germes pathogènes (bactéries, virus) et d’organismes parasites, car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes sont grands. Elle ne doit contenir certaines substances chimiques qu’en quantité limitée : il s’agit en particulier de substances qualifiées d’indésirables ou de toxiques, comme les nitrates et les phosphates, les métaux lourds, ou encore les hydrocarbures et les pesticides, pour lesquelles des " concentrations maximales admissibles " ont été définies. À l’inverse, la présence de certaines substances peut être jugée nécessaire comme les oligo-éléments indispensables à l’organisme.
Une eau potable doit aussi être une eau agréable à boire : elle doit être claire, avoir une bonne odeur et un bon goût. Pour avoir bon goût, il lui faut contenir un minimum de sels minéraux dissous (de 0,1 à 0,5 gramme par litre), lesquels sont par ailleurs indispensables à l’organisme. Enfin, elle ne doit pas corroder les canalisations afin d’arriver "propre" à la sortie des robinets.
L'Organisation Mondiale de la Santé ou OMS (WHO pour World Organisation Health), a instaurer quelques lignes directrices concernant la qualité requise pour que l'eau soit dite potable. Ces lignes directrices sont les références internationales qui garantient une eau saine et donc potable. Les dernières lignes directrices en date sont celles qui ont été prononcées par l'OMS à Genève en 1993.

Bonne continuation !

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte