Rédaction sur la nouvelle réaliste

Publié le 26 nov. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 29 nov. 2014 dans 9A
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Sujet du devoir

Avec la nouvelle de Zola "Un mariage d'amour", écrivez une autre fin a partir de "enfin se joua le dernier acte de ce drame poignant" et en commençant par "un jour".

Votre fin fera 40 lignes.

Racontez le récit à la troisième personne et aux temps du passé (imparfait-passé simple). Introduisez un dialogue.

Insistez sur les sentiments des personnages. 

Où j'en suis dans mon devoir

Je n'ai pas vraiment d'inspiration pour la rédaction, donnez moi juste des idées je les développerais seule. J'aimerais bien qu'a la fin, Suzanne et Jaques soient vivants.




6 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 26 nov. 2014

Tu ne donne pas assez d'infos sur l'histoire. Si on n'a pas lu le livre ?

Anonyme
Posté le 26 nov. 2014

je lu zola mes pas celui-ci apres raconte nous un peut comment sa se passe pour t'aider stp

Anonyme
Posté le 26 nov. 2014

 

Voila le texte : 

Michel avait vingt-cinq ans lorsqu’il épousa Suzanne, une jeune femme de son âge. IL vécurent trois années sans querelles, ne recevant que Jacques, un ami du mari. Suzanne devins peu a peu amoureuse de Jaques et un jour, l'idée vint aux deux amoureux de tuer Michel afin de s'aimer "légalement".

Les trois personnes allèrent en a Paris et proposèrent a Michel de faire une balade sur la seine en barque. Quand la barque fut en pleine Seine, cachée derrière les forets d'une ile, Jacques sai­sit brusquement Michel et le jeta à l’eau, ne gardant de ce crime qu'une morsure que Michel lui avait infligé avant de mourir noyer car il ne savait pas nager. 

Les amants se virent rarement; à chaque rencontre, ils éprouvèrent un étrange malaise. Quand ils crurent avoir assez attendu, ils se marièrent, et toutes leurs connaissances applau­dirent. La vérité était que, depuis le crime, ils frissonnaient tous deux la nuit, secoués par d’ef­frayants cauchemars, et qu’ils avaient hâte de s’unir contre leur épouvante pour la vaincre.

Lorsqu’ils se trouvèrent seuls dans la cham­bre nuptiale, ils s’assirent, embarrassés et inquiets, devant un feu clair qui éclairait la pièce de larges clartés jaunes.
Alors, ils essayèrent d’être banals et de causer comme des gens qui se seraient vus pour la pre­mière fois. Mais les paroles leur manquèrent. Tous deux ils pensaient invinciblement au pau­vre noyé, et, tandis qu’ils échangeaient des mots vides, ils se devinaient l’un l’autre. Ce terri­ble silence, plein de phrases épouvantées et cruelles, devenait accablant, insoutenable. Suzanne dit enfin : 
« Vous l’avez vu à la Morgue(endroit ou l'on entrepose les cadavres)? demanda-t-elle d’une voix étouffée.
- Oui, répondit Jacques en frissonnant.
- Paraissait-il avoir beaucoup souffert ? »
Jacques ne put répondre. Il fit un geste, comme pour écarter une vision ignoble et odieuse, et il s’avança vers Suzanne, les bras ouverts.
« Embrasse-moi, dit-il en tendant la joue où se montraient des marques blanches de la morsure de Michel.
- Oh ! non, jamais..., pas là ! » s’écria Suzanne qui recula en frémissant.

Cette conversation se suivit d'un long silence. Telle fut leurs nuit de noce. 

Le cadavre de Michel se mit entre Jacques et Suzanne. Au lit, ils s’écartaient l’un de l’autre et semblaient lui faire place. Dans leurs baisers, leurs lèvres devenaient froides, comme si la mort se fût placée entre leurs bouches. Et c’étaient des terreurs continuelles, des effrois brusques qui les séparaient, des hallucinations qui leur mon­traient leur victime partout et à chaque heure.
Cet homme et cette femme ne pouvaient plus s’aimer. Ils étaient tout à leur épouvante. Ils ne vivaient ensemble que pour se protéger contre le noyé.

Puis la haine vint. Ils s’irritèrent contre leur crime, ils se désespérèrent d’avoir troublé leur vie à jamais. Alors ils s’accusèrent mutuellement. Jacques reprocha amèrement à Suzanne de l’avoir poussé au meurtre, et Suzanne lui cria qu’il mentait et qu’il était le seul coupable. La colère accroissait leurs angoisses, et chaque jour, pour le moindre souvenir, la querelle recom­mençait, plus âpre et plus cruelle.Suzanne regretta Michel, le pleura tout haut, vanta au meurtrier les vertus de sa victime, et Jacques dut vivre en entendant toujours parler de cet homme qu’il avait jeté à l’eau S’il n’avait eu peur de trop souffrir, il se serait coupé la joue, pour enlever les traces des dents de Michel.

Suzanne pleurait en regardant ces cicatrices, et le visage de Jacques était devenu pour elle un objet d’horreur dont la vue la secouait d’un éternel frisson.

Enfin se joua le dernier acte de ce drame poi­gnant. Après la haine, vinrent la crainte et la lâcheté ; les deux assassins eurent peur l’un de l’autre.
Ils comprirent qu’ils ne pouvaient vivre plus longtemps dans la fièvre du remords .Ils en vinrent chacun à l’idée de se débarras­ser d’un complice redoutable. Suzanne espérait vivre plus calme, lorsqu’elle ne verrait plus la joue couturée de Jacques, et Jacques pensait pou­voir tuer son premier crime en tuant Suzanne.
Un jour, ils se surprirent, versant mutuelle­ment du poison dans leurs verres. Ils éclatèrent en sanglots, leur fièvre tomba, et ils se jetèrent dans les bras l’un de l’autre. Ils pleurèrent long­temps, demandant pardon, comprenant leur infa­mie, se disant que l’heure était venue de mourir. Ce fut là une dernière crise qui les soulagea.
Ils burent chacun le poison qu’ils avaient versé, et expirèrent à la même heure, liés dans la mort comme ils avaient été liés dans le crime. On trouva sur une table leur confession, et c’est après avoir lu ce testament sinistre, que j’ai pu écrire l’histoire de ce mariage d’amour.

 

J'ai essayer de resumer un peu le texte mais je l'ai beaucoup copier sur un site. la version complète ici --> http://www.weblettres.net/blogs/?w=Entouteslettr

 

Anonyme
Posté le 26 nov. 2014

Le problème ce que il faut avoir lu le texte pour qu'on puisse t'aider ...

Mais sinon sachant que c'est du réalisme insiste bien sur la description .

Anonyme
Posté le 29 nov. 2014

Bonjour,

tu peux dire qu'un jour, Jaques se réveille et ne trouve plus Suzanne dans la maison. Il s'inquiète, la cherche partout et fini par la retrouver sur le point de se noyer dans la Seine comme feu son époux car elle veut mettre fin à ses jours tant elle porte le poids de sa culpabilité. Il réussi à l'en dissuader (là tu peux introduire ton dialogue) et il se rend compte à quel point il l'aime. Ils décident alors de partir tous les deux vivre à l'étranger pour prendre un nouveau départ.

Bon courage!

Anonyme
Posté le 29 nov. 2014

il faut que dans ton histoire tu mettent du vocabulaire fantastique ,va sur ce lien il ma beaucoup aider l’année dernière  http://www.espacefrancais.com/inventer-un-recit-fantastique/


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