Résumé "Ravage" de Barjavel

Publié le 4 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 7 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

Bonjour,
pourriez vous me donner un résumé détaillé sur "Ravage" de René de Barjavel seulement sur les troisième et dernière parties du livre S.V.P ? J'ai un contrôle qui portera dessus ce lundi là alors j'ai besoin de votre aide!!!

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai lu tout le livre mais je n'ai pas compris les deux dernières parties: c'est tellement compliqué!
Lorsque je suis aller voir des sites sur Internet ce n'était pas très complet alors vous êtes mon seul espoir :S



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 4 mars 2011
En 2052, le monde a, grâce à la science et à la haute technique, qui ont maîtrisé l’énergie nucléaire, atteint un niveau de prospérité et de développement sans précédent. Il est automatisé et mécanisé à outrance, chaque individu étant assisté par une machine en chacun de ses gestes nécessitant un effort physique. La nourriture est produite artificiellement en quantité presque illimitée. Chacun reçoit directement chez lui, en plus de l’eau chaude et froide, du lait. Les transports sont rapides, confortables et sûrs. Les anciens dieux, les anciennes religions, ont disparu, remplacés par le culte de la technique et de la science. Mais on est au seuil d'une nouvelle guerre mondiale déclarée par «l'empereur noir Robinson, souverain de l’Amérique du Sud».
François Deschamps, jeune étudiant en chimie agricole, fils et petit-fils de paysans, arrive à Paris pour retrouver sa bien-aimée depuis l’enfance, la jeune et jolie Blanche Rouget. Celle-ci, insouciante, a abandonné les études qu’elle faisait à l’École nationale féminine qui forme les mères de famille d’élite, car, pour s’amuser un peu, elle, qui est une danseuse de talent, a participé au concours organisé par le plus grand canal d’information national, Radio 300, pour trouver une vedette. Elle séduisit ainsi le patron, Jérôme Seita, richissime et tout-puissant magnat de la presse, auquel sa mainmise sur l'argent et la politique font croire qu'il est le maître du monde, qui ne fait rien par lui-même mais fait agir ses subordonnés, qui s'approprie tout ce qu'il désire, employant pour cela, si nécessaire, des moyens malhonnêtes. Il a décidé de faire d’elle la danseuse vedette de sa chaîne, tandis qu’elle, qui est attirée par le luxe, la richesse, et qui veut assurer sa carrière, a accepté de se fiancer à lui. Jaloux de François, il s’emploie à lui faire couper progressivement l’eau, le lait et l’électricité, à séparer les deux amis.
Or, au beau milieu d’une représentation d’un spectacle où elle se produit et à laquelle assiste le Tout-Paris, l’électricité s’arrête subitement, sans raison. Tout est paralysé : les lumières s'éteignent, une nuit profonde tombe sur la ville ; les voitures s'immobilisent ; dans les rames de métros plongées dans le noir, bondées de monde et où le feu se déclare, l’affolement est général ; faute de pompes l'eau ne parvient plus aux robinets, et les Parisiens s’abreuvent à la Seine ; les machines à nourriture ne fournissent plus de nourriture ; la radio n'informe plus. Toute l’économie nationale est stoppée ; on revient au cheval et à la bicyclette. Toute la civilisation technique s'effondre, la société se désagrège ; rapidement, l’anarchie s’installe ; règne la loi du plus fort. La privation d’eau et de nourriture génère la panique. En effet, quand les Parisiens prennent conscience que ces ressources qui leur sont vitales vont manquer, ils s’engouffrent en masse dans les magasins pour se constituer des réserves. La peur les pousse à piller ; à livrer, pour s'approvisionner en boisson, des batailles dans les caves, qui se terminent en boucheries sur du verre pilé et dans des effluves de vins ; à assassiner les propriétaires qui essayent de protéger leurs commerces. Des centaines de personnes meurent étouffées dans des bousculades, mais on ne s’en soucie pas. Des émeutes de la faim et des pillages se multiplient, accompagnés d’incendies destructeurs. Des bandes se forment, et, munies d’armes moyen-âgeuses et rudimentaires, s’affrontent chaque nuit pour se voler les quelques sacs de céréales qu’elles avaient réussi à obtenir. Les masses se tournent vers la grande idole moderne, le plus grand des scientifiques, le Dr. Portin, pour tenter d’obtenir une réponse. Mais, celui-ci étant incapable de régler le problème, la foule lynche cette victime sacrificielle destinée à expier les péchés d’une humanité devenue incapable de faire quoi que ce soit par elle-même. Paris n'est bientôt plus qu'un immense champ de carnage où règne un chaos bruyant, d'où surgissent la maladie et la souffrance, où les secours se déplacent à cheval, où déjà règne la loi de la jungle, chacun luttant pour sa survie. Les habitants ayant faim, ayant peur, sont assaillis de pulsions inconnues, commettent des excès qui leur ôtent tout caractère humain, et font réapparaître chez eux des réflexes indignes de bêtes sauvages. Chacun abandonne ce qui lui est le plus cher, ne pensant plus qu'à lui-même : «Il n'y avait plus de respect, plus d'amour, plus de famille. Chacun courait pour sa peau. Les boutiquiers avaient laissé l'argent dans les tiroirs, les mères abandonnaient les bébés dans les berceaux.» Même le jeune et sympathique François Deschamps se transforme en assassin pour trouver à manger. Des meutes de citoyens affamés commencent à attaquer les animaux au couteau, pour se nourrir. Des bandes rivales pillent, violent, tuent sans vergogne, pour s’emparer de nourriture ou de vélos. Alors que les cadavres s’accumulent, une épidémie de choléra commence à décimer la population. Soudain, un incendie se déclenche et ravage en quelques heures la capitale. Les Parisiens croient subir la colère de Dieu : venus en procession, ils se mettent à genoux au pied de la tour Eiffel, implorant le pardon, ce qui fait qu’au cœur de la catastrophe s’instaure, pour un temps, un climat prometteur, jusqu’à ce qu’un prêtre se jette du sommet, et que les fidèles soient balayés par les flammes. Il reste que la guerre mondiale n’a pas lieu.
François court d'abord au secours de sa «Blanchette», qui a pu constater que son fiancé, manquant de lucidité, ne pouvant concevoir qu'une situation puisse être à son désavantage, était incapable d’affronter celle qui se présentait, sa première tentative d'imposer un pouvoir qui n'avait plus cours lui coûtant d’ailleurs la vie. Puis François s’organise avec des amis pour quitter la ville après avoir amassé suffisamment de provisions. À la force du gourdin ou de la hache, ils s’ouvrent une voie au travers des bandes de criminels affamés. Ils prennent la route vers le Sud-Est de la France, seule partie du pays à être encore agricole, car produisant les agrumes qu’on ne peut produire en laboratoire. Ils veulent aller à Vaux, le petit village natal de François et de Blanche en Haute-Provence, où ils comptent reprendre une vie saine sans devenir les esclaves des machines dont les humains croyaient être les maîtres. Ils sont d'abord munis de vivres et de vêtements, de moyens de locomotion, d'armes et d'outils. Mais la troupe se voit progressivement dépouillée de tout ce qu'elle possédait, et l’exode se transforme en enfer ; le parcours sous un soleil de plomb, à travers cette France ravagée, livrée au chaos, aux épidémies, aux incendies et à la mort, est semé d’embûches : les bandes ennemies, les pillards, les incendies, les tempêtes. Les morts se succèdent, à cause de la faim, de la soif, de la fatigue. Dans l'adversité de leur migration, François et son clan rencontrent d'autres éprouvés qui ne sont que des loques squelettiques qui s'entre-dévorent. Ils visitent un asile psychiatrique où ils trouvent deux aliénés à qui de fortes doses d'énergies ont été dispensées médicalement, et qui par la force de leur conviction extériorisent l'objet de leur folie ; l'un d'eux, se croyant Jésus, peut jouer de l'éclairage environnant ou encore apprivoiser les animaux ; l'autre, se prenant pour la Mort, ne fait que foudroyer l'aventureux Dr. Fauque qui a croisé son regard. François, qui avait naturellement imposé son autorité dès le départ, devient une brute autoritaire qui règne par la force et la violence sur sa femme et sur ses compagnons ; qui n'hésite pas à faire exécuter sans pitié, pour ne pas s'en encombrer, des criminels qu’ils avaient capturés, sachant que les laisser derrière eux équivaudrait à leur propre condamnation, et imposant cette tâche aux plus faibles de ses hommes pour les mettre à l'épreuve ; qui tue de ses propres mains une sentinelle qui, en s’endormant à son poste, avait mis le groupe en danger. Sur la fin du voyage, ils n'ont plus rien, plus de nourriture, plus de force, ils sont nus, exténués d'avoir fourni tant d'efforts.
Mais, enfin, les quelques survivants, deux hommes et deux femmes, arrivent à Vaux pour constater que les trois-quarts des habitants sont morts du choléra, que les rares paysans encore en activité continuent cependant à cultiver des céréales et à élever des bêtes. François, élu chef du village, établit une nouvelle civilisation uniquement rurale, où les machines sont proscrites, le progrès banni, la monnaie supprimée, l’étendue des domaines ruraux limitée, comme la population des villages l’est à cinq cents familles. Ce nouvel ordre de vie est fondé sur fondée sur l'harmonie avec la nature, sur l’amour de la terre, le travail des champs, le respect de l’eau, l'effort, «l'amour de Dieu, de la famille et de la vérité, et le respect du voisin» ; sur la mesure, l’interdiction de l’alcool et l’épargne ; sur la polygamie obligatoire, les femmes étant, pour une raison inconnue, bien plus nombreuses à avoir survécu que les hommes, et la région devant être rapidement repeuplée ; sur l’ignorance et l’obscurantisme car la curiosité intellectuelle est condamnée (on brûle tous les livres, «l'esprit même du mal», sauf ceux de poésie («ce sont des livres qui ne furent dangereux qu'à leurs auteurs»), la lecture étant réservée à l’élite dirigeante, car elle «permet la spéculation de pensée, le développement des raisonnements, l'envol des théories, la multiplication des erreurs»), toute consctruction et toute innovation étant formellement interdites. C’est en fait une dictature patriarcale absolue, où les femmes sont reléguées au rôle de reproductrices, dont le chef, incontesté et refusant tout changement, punit celui qui refuse de fournir un travail physique, sélectionne les meilleurs sujets pour assurer sa descendance.
Mais, au cours des célébrations qui fêtent la passation de pouvoir entre François, qui a maintenant cent vingt-neuf ans, et celui qu'il a désigné comme son successeur, un homme surgit avec un énorme véhicule à vapeur artisanale, que ce forgeron a fabriqué pour le donner en cadeau au patriarche. Il affirme avoir trouvé le moyen de délester les siens de la peine des labours. François, fou de rage devant cet engin qui lui rappelle la société mécanisée désormais éteinte, décide de le détruire, et de faire exécuter son inventeur après lui avoir expliqué que la ruine du monde d’antan vint de telles machines. Le forgeron, dans son incompréhension et son égarement, tue le patriarche. Ainsi disparaît le dernier survivant de la catastrophe. Comme il l'avait voulu, la machine est détruite, et, avec elle, le cerveau qui l'a imaginée. Mais les humains demeurent, et d'autres machines sont probablement à venir.
Anonyme
Posté le 4 mars 2011
Merci infiniment D.e.s.t.r.o.y, je crois qu'avec tout ça, je suis bien avancé : )
Anonyme
Posté le 4 mars 2011
De rien , retient bien tout sa ^^
Anonyme
Posté le 4 mars 2011
la morale de l'histoire est sur le progres
la fin du livre est tragique
francois a la haine ,malgré tous ses efforts pour maintenir sa communauté dans l'ignorance pour éviter le progrès(pas d'éducation)
un jour,un jeune invente une machine a vapeur;fière de sa découverte et un peu naïvement il l'amené au village mais francois la refuse commence alors une bagarre ou le jeune tuera le plus vieux
Anonyme
Posté le 4 mars 2011
Merci de ton aide ;)

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