Analyser un plaidoyer/requisitoire

Publié le 13 nov. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 16 nov. 2015 dans 8A
1

Sujet du devoir

bonjour,

je dos analyser un plaidoyer/requisitoire en faisant un texte

voilà le plaidoyer

http://www.memorial-caen.fr/sites/default/files/plaidoiries_textes/latchimy.pdf

 

voilà les consignes:

- la thèse de l'auteur est dégagée. La progression du texte est mise en évidence Les arguments sont isolés et évalués

- La situation d'énonciation est étudiée (pronoms, déterm, interpellations de l'auteur, indication de lieu et temps,...) + les images de l'énonciataire et de l'énonciateur sont dessinés

- la stratégie de persuasion est élucidée (vocabulaire de la conviction, figures de styles, ponctuation expressive, mots forts, valeurs,...)

 

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai déjà écrit ça :

Mesdames et Messieurs, voici George Stinney, jeune garçon noir, n'avait que 14 ans lorsqu'il a été exécuté en Caroline du Sud après sa condamnation pour le meurtre de deux jeunes filles blanches. Depuis quelques années, plusieurs avocats clament son innocence, réclamant la réouverture du dossier. Un juge vient d’annuler la décision de justice 70 ans après.       

 

Plusieurs moyens pour faire réagir le lecteur

          Le texte commence par une interpellation. En effet, l’auteur interpelle le lecteur en donnant des prénoms d'enfants, des origines et en posant des questions rhétoriques telles que :

           « Cet enfant s’appelle George. Il s’appelle également Kasongo, Kazem, mais aussi Frederick, Curtis, Christopher. » Page 75,

          « Est-il utile de vous faire remarquer que cette nouvelle réglementation est en total désaccord avec cette convention ? » page 75,

          « Comment pouvez-vous penser que cette peine soit équitable, et ce, quel que soit l’âge du condamné ? » page 77

En donnant ces informations, l'auteur sensibilise le lecteur.

En addition, le rédacteur le vouvoie. Celui-ci s’adresse à lui de manière directe. Comme suit :

      « Je vais vous parler d’un enfant. » page 75, « Mesdames et Messieurs, » page 76,

     « Alors, malgré ce que vous osez revendiquer M. Naseer je vous affirme que … » page 77, « Je vous réponds également » page 77 et également

      « Je m’adresse à vous, représentants du gouvernement des Maldives. » page 77.

Il crée un lien entre lui et le lecteur.

Les différents moyens pour défendre la thèse

           En ce qui concerne les métaphores, l’auteur utilise à plusieurs reprises des figures de style telles que des anaphores  comme ci-dessous :

« Cet enfant s’appelle George. » page 75, « Cet enfant s’appelle comme vous. » page 75, « Cet enfant grandit… » page 75, « Cet enfant est devenu grand » page 75 et également «C’est auprès des siens que … » page 75, « Pour dire vrai, c’est auprès des siens qu’il savoure… » page 75.

Avec ces anaphores, l’auteur martèle ses propos. Celui-ci met l’accent sur ce qu’il dit pour exprimer son idée sur le petit garçon dont il parle ci-dessus.

 

Derrière le décor idyllique des Maldives

           Les Maldives, un endroit paradisiaque gorgé de fonds marins sublimes, de colliers d’îles au sable immaculé, de lagons enchanteurs… En réalité, les Maldives sont l’un des régimes les plus autoritaires au monde. En effet, le président Abdulla Yameen a annoncé le retour de la peine capitale au sein du pays ; ce même pays qui a pourtant ratifié, tous justes dix ans auparavant, la Convention contre la torture. De plus, le gouvernement maldivien a réduit l’âge de responsabilité pénale à 10ans.

 

Plus que des douleurs physiques.

           En effet, condamner un enfant de 10 ans à la peine capitale qui sera exécutée à sa majorité lui fait subir une torture morale et psychologique dans l’attente de sa peine et cela quelque soit sa culpabilité, la société ne lui donnant pas une seconde chance. Il y a contradiction entre la loi (La Convention contre la torture) et les actes posés par les autorités contre les enfants condamnés).

La sentence étant exécutée, en cas d’erreur judiciaire, il devient impossible de réparer c’est-à-dire redonner la vie à la personne tuée.       

 

Une culture de vie plutôt qu’une culture de mort

           La convention universelle des droits des enfants n’est pas respectée.

« Enfin, vous affirmez, M. Naseer, que ce serait un développement de la criminalité qui vous aurait contraint de réinstaurer cet homicide légal. Mais aucune preuve statistique ne permet de l’attester. » page 78

« Et pourtant cet archipel, qui est considéré par des millions de touristes comme idyllique, dit reconnaître que tout enfant a un droit inhérent à la vie », car lié à la Convention relative aux droits de l’enfant et donc à cet article 6. » page 76

La solution est qu’à la place de leur offrir un couloir qui les mène à la mort, le gouvernement leur offre un couloir vers un foyer, vers une salle de soins, vers une salle de classe, un couloir qui mène tout simplement vers la vie.

 

Qu'en pensez - vous ? (ce n'est qu'un début)

mais :

je ne trouve pas :

- la thèse de l'auteur

- qu'est-ce que la progression du texte ? je dois écrire quoi ?

- de quels arguments je dois parler ?

- où sont les indications de lieu/temps ? je n'en vois pas, et ils servent à quoi ds le texte ?

- quelles sont les valeurs, où sont les mots forts ? je ne trouve pas !

 

merci d'avance! c'est important

 




0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte