Commentaire composé sur un passage de l'oeuvre d'emile zola

Publié le 26 avr. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 29 avr. 2015 dans 8A
16.00 / 20
1

Sujet du devoir

Commentaire composé
Emile Zola, L’Œuvre, chap. XII, p.384-385
 
 

Dans son roman L’Œuvre, Emile Zola présente une histoire d’amour dramatique dans l’univers artistique du XIX. En particulier la vie de Claude Lantier, un peintre maudit dont l’acharnement à la tâche va conduire à la folie. Christine, amie puis compagne de Claude, subit l’acharnement de son mari pour la peinture, acharnement qui se veut croissant tout au long du roman. C’est d’ailleurs au paroxysme de cette atmosphère pesante que se déroule le passage à l’étude tiré du chapitre douze. En effet, Christine, désespéré et angoissé, sent que Claude lui a complétement échappé. La peinture de la femme est en train de triompher sur Christine, la femme réelle. Claude, lui, atteint la folie par rapport à la peinture. Il en est obnubilé, c’est la seule chose qui compte pour lui.

Christine représente la sensualité, l’amour charnel. Mais les problèmes de Claude vont causer  le désespoir de Christine. Désespoir qui débute par un néant amoureux. En effet, cela fait plusieurs mois que leur relation se dégrade. Ici, la relation est inexistante. On le remarque par la métaphore (L: 5) « leurs couche, depuis de long mois, se glaçait » et par la comparaison « étrangers » (L: 6) pour parler des deux conjoints. Cette « volontaire abstinence » doit servir Claude dans la réalisation de sa peinture. Il peut ainsi se concentrer uniquement sur cette dernière et laisse Christine de côté. En effet, elle cause le désespoir de Christine qui, malgré sa passion, doit accepter les pulsions de Claude. La métaphore filé du froid tout au long du premier paragraphe exprime bien une relation figé et sans issu car, (L: 11) « rien désormais ne pouvait les réchauffé ». Puis, c’est l’angoisse qui prend le dessus. Christine n’a aucun contrôle sur Claude et elle a peur de ce qu’il pourrait faire. Elle n’ose d’ailleurs pas s’endormir avant lui. En effet, on sent la lourdeur du sommeil qui arrive par la juxtaposition d’expression : (L: 12-13) : « sommeil envahissant », « très lasse », « torpeur l’engourdissait ». Malgré cette grande fatigue, son angoisse est telle qu’elle tente de ne pas y céder (L: 13) avant que  Claude ne s’endorme. Cette idée est également exprimé par le parallélisme  des « dormir » (L: 5). L’atmosphère glacial de l’extrait, exprimé par le champ lexical du froid (« bise aigre » (L:1), « glaçait » (L:5), « pareil froid » (L:10) », « rude température » (L:30)…), renvoyant à la mort, renforce l’angoisse de Christine qui désormais, pense que Claude pourrait se suicider. L’inquiétude de Christine est également exprimée à l’aide de la répétition  des phrases interrogatives (L: 15-19) montrant qu’elle désire savoir ce que pense Claude. L’angoisse atteint son paroxysme lorsque Christine se rend compte que Claude n’est plus dans le lit. Le rythme imprimé par la ponctuation (L: 24-25) exprime cette angoisse. En effet, à travers cette cadence amenée par l’addition d’apposition et de propositions séparées uniquement par des virgules, on ressent le cœur de Christine s’accélérer, ayant peur des actes de son conjoint. Ensuite, la vision presque fantastique de ce Claude possédé par sa peinture, bouleverse profondément Christine. Cette vision affreuse lui confirme que la femme peinte a totalement pris le dessus pour Claude. Christine n’existe plus pour lui. Elle n’a plus aucun contrôle sur cet homme possédé, maintenant atteint par la folie.

Claude Lantier, le peintre maudit, est totalement obnubilé par la peinture et son acharnement au travail l’a conduit à la folie. Lorsque Claude bascule vraiment dans cette folie, après la première moitié du passage où l’on a senti l’angoisse de Christine augmenté, l’on arrive à un moment charnière : « il n’était plus là » (L: 23). Cette expression importante est d’ailleurs mise en évidence par la ponctuation. Claude a donc délassé la femme réelle. Mais pourquoi ? pour se suicider comme le craint Christine ? Après un moment de suspense où l’on pense qu’il est simplement allé chercher un livre, une deuxième sentence tombe « il ne reparaissait pas » (L: 27). L’angoisse de Christine remonte. C’est alors que la folie de Claude lui saute aux yeux. Ce que Zola exprime par la juxtaposition du champ lexical de la surprise : « ce qu’elle vit la bouleversa  et la planta sur le carreau » (L: 28). De plus, Christine décrit Claude comme un être figé et insensible en disant : (L: 16) « il restait les yeux ouverts, fixés sur cette flamme qui l’aveuglait.»  Cette idée de fixation est également exprimée par la comparaison de Claude à un « ciel d’hiver ». (L: 18) On remarque également l’insensibilité de Claude par rapport au froid. Ce froid qui symbolisait précédemment le néant amoureux et qui touche profondément Christine laisse Claude de marbre. On repère cette idée d’insensibilité avec l’opposition de « la rude température » (L: 30) avec l’habillement léger de Claude.  C’est donc encore une fois la peinture qui prime car Claude est, ainsi, totalement insensible à ce néant amoureux, donc insensible à Christine la femme réelle. Cette fixation, ce ruminement intérieur va ensuite faire place à la folie, à une représentation fantastique du peintre possédé par sa toile.  Cette folie est exprimé par les mouvements robotiques du peintre décris comme étant « précis et raides » (L: 34) et d’ailleurs comparé à ceux d’un « automate »  (L: 36). Là aussi, le scindement des propositions à l’aide des virgules, exprime les mouvements carrés, découpés et répétitifs d’un « automate » (L: 36). Cette comparaison à un robot montre bien l’inhumanité de Claude et, encore une fois, le fait que Christine n’est plus rien pour Claude, et que seul sa peinture est importante. Le passage se termine donc sur une scène dénuée d’humanité : Zola exprime cela en disant que le peintre n’est plus qu’une « ombre » (L: 35), même une ombre « fantastique » (L:36), c’est-à-dire d’un autre monde. Et sa dernière phrase appuie cette idée de néant inhumain : dans cet atelier il ne subsiste même pas un « souffle » (L:36), qui reprend le souffle de vie comme si le peintre était déjà mort. Il n’y a que « obscurité » et le « silence », terme associé  à la mort. Avec cette dernière phrase, on comprend déjà le dénouement dramatique de l’histoire.

En conclusion, cette extrait montre bien le désespoir de Christine ainsi que s’on angoisse qui fluctue en fonction des actes de Claude. Ce dernier, atteint par la folie, a totalement oublié Christine qui devient un simple modèle. La femme peinte a une totale emprise sur Claude, se peintre maudit insensible maintenant dénué d’humanité. L’addition de ces différents éléments annonce déjà le drame final.

Où j'en suis dans mon devoir

merci de corrigé l'orthographe et la syntaxe et si le contenu est suffisant

est ce une conclusion suffisante ?

En conclusion, cette extrait montre bien le désespoir de Christine ainsi que s’on angoisse qui fluctue en fonction des actes de Claude. Ce dernier, atteint par la folie, a totalement oublié Christine qui devient un simple modèle. La femme peinte a une totale emprise sur Claude, se peintre maudit insensible maintenant dénué d’humanité. L’addition de ces différents éléments annonce déjà le drame final.




1 commentaire pour ce devoir


1
Anonyme
Posté le 26 avr. 2015

Bonsoir,

J'ai corrigé les erreurs d'orthographe et de syntaxe. Voici ton texte corrigé:

Dans son roman L’Œuvre, Emile Zola présente une histoire d’amour dramatique dans l’univers artistique du XIXème siècle. En particulier, il présente la vie de Claude Lantier, un peintre maudit dont l’acharnement à la tâche va le conduire à la folie. Christine, amie puis compagne de Claude, subit l’acharnement de son mari pour la peinture, acharnement qui se veut croissant tout au long du roman. C’est d’ailleurs au paroxysme de cette atmosphère pesante que se déroule le passage à l’étude, issu du chapitre douze. En effet, Christine, désespérée et angoissée, sent que Claude lui a complétement échappé. La peinture de la femme est en train de triompher sur Christine, la femme réelle. Claude, quant à lui, sombre dans la folie à cause de la peinture. Il en est obnubilé et cela devient la seule chose qui compte pour lui.

Christine représente la sensualité, l’amour charnel. Mais les problèmes de Claude vont causer  le désespoir de Christine, désespoir qui débute par un néant amoureux. En effet, cela fait plusieurs mois que leur relation se dégrade. Ici, la relation est inexistante. On le remarque par la métaphore (L: 5) « leurs couche, depuis de long mois, se glaçait » et par la comparaison « étrangers » (L: 6) pour parler des deux conjoints. Cette « volontaire abstinence » doit servir Claude dans la réalisation de sa peinture. Il peut ainsi se concentrer uniquement sur cette dernière et laisse Christine de côté. En effet, elle cause le désespoir de Christine qui, malgré sa passion, doit accepter les pulsions de Claude. La métaphore filé du froid tout au long du premier paragraphe exprime bien une relation figé et sans issu car, (L: 11) « rien désormais ne pouvait les réchauffer ». Puis, c’est l’angoisse qui prend le dessus. Christine n’a aucun contrôle sur Claude et elle a peur de ce qu’il pourrait faire. Elle n’ose d’ailleurs pas s’endormir avant lui. En effet, on sent la lourdeur du sommeil qui arrive par la juxtaposition d’expression : (L: 12-13) : « sommeil envahissant », « très lasse », « torpeur l’engourdissait ». Malgré cette grande fatigue, son angoisse est telle qu’elle tente de ne pas y céder (L: 13) avant que  Claude ne s’endorme. Cette idée est également exprimé par le parallélisme  des « dormir » (L: 5). L’atmosphère glacial de l’extrait, exprimé par le champ lexical du froid (« bise aigre » (L:1), « glaçait » (L:5), « pareil froid » (L:10) », « rude température » (L:30)…), renvoyant à la mort, renforce l’angoisse de Christine qui, désormais, pense que Claude pourrait se suicider. L’inquiétude de Christine est également exprimée à l’aide de la répétition  des phrases interrogatives (L: 15-19) montrant qu’elle désire savoir ce que pense Claude. L’angoisse atteint son paroxysme lorsque Christine se rend compte que Claude n’est plus dans le lit. Le rythme imprimé par la ponctuation (L: 24-25) exprime cette angoisse. En effet, à travers cette cadence amenée par l’addition d’apposition et de propositions séparées uniquement par des virgules, on ressent le cœur de Christine s’accélérer, ayant peur des actes de son conjoint. Ensuite, la vision presque fantastique de ce Claude possédé par sa peinture, bouleverse profondément Christine. Cette vision affreuse lui confirme que la femme peinte a totalement pris le dessus pour Claude. Christine n’existe plus pour lui. Elle n’a plus aucun contrôle sur cet homme possédé, maintenant atteint par la folie.

Claude Lantier, le peintre maudit, est totalement obnubilé par la peinture et son acharnement au travail l’a conduit à la folie. Lorsque Claude bascule vraiment dans cette folie, après la première moitié du passage où l’on a senti l’angoisse de Christine augmenter, on arrive à un moment charnière : « il n’était plus là » (L: 23). Cette expression importante est d’ailleurs mise en évidence par la ponctuation. Claude a donc délaissé la femme réelle. Mais pourquoi ? pour se suicider comme le craint Christine ? Après un moment de suspense où l’on pense qu’il est simplement allé chercher un livre, une deuxième sentence tombe « il ne reparaissait pas » (L: 27). L’angoisse de Christine remonte. C’est alors que la folie de Claude lui saute aux yeux. Zola exprime cela par la juxtaposition du champ lexical de la surprise : « ce qu’elle vit la bouleversa  et la planta sur le carreau » (L: 28). De plus, Christine décrit Claude comme un être figé et insensible en disant : (L: 16) « il restait les yeux ouverts, fixés sur cette flamme qui l’aveuglait.»  Cette idée de fixation est également exprimée par la comparaison de Claude à un « ciel d’hiver ». (L: 18) On remarque également l’insensibilité de Claude par rapport au froid. Ce froid qui symbolisait précédemment le néant amoureux et qui touche profondément Christine laisse Claude de marbre. On repère cette idée d’insensibilité avec l’opposition de « la rude température » (L: 30) avec l’habillement léger de Claude.  C’est donc encore une fois la peinture qui prime car Claude est, ainsi, totalement insensible à ce néant amoureux, donc insensible à Christine la femme réelle. Cette fixation, ce ruminement intérieur va ensuite faire place à la folie, à une représentation fantastique du peintre possédé par sa toile.  Cette folie est exprimé par les mouvements robotiques du peintre décris comme étant « précis et raides » (L: 34) et d’ailleurs comparé à ceux d’un « automate »  (L: 36). Là aussi, le scindement des propositions à l’aide des virgules, exprime les mouvements carrés, découpés et répétitifs d’un « automate » (L: 36). Cette comparaison à un robot montre bien l’inhumanité de Claude et, encore une fois, le fait que Christine n’est plus rien pour Claude, et que seule sa peinture est importante. Le passage se termine donc sur une scène dénuée d’humanité : Zola exprime cela en disant que le peintre n’est plus qu’une « ombre » (L: 35), même une ombre « fantastique » (L:36), c’est-à-dire d’un autre monde. Et sa dernière phrase appuie cette idée de néant inhumain : dans cet atelier il ne subsiste même pas un « souffle » (L:36), qui reprend le souffle de vie comme si le peintre était déjà mort. Il n’y a que « obscurité » et le « silence », terme associé  à la mort. Avec cette dernière phrase, on comprend déjà le dénouement dramatique de l’histoire.

En conclusion, cette extrait montre bien le désespoir de Christine ainsi que son angoisse qui fluctue en fonction des actes de Claude. Ce dernier, atteint par la folie, a totalement oublié Christine qui devient un simple modèle. La femme peinte a une totale emprise sur Claude, ce peintre maudit, insensible et maintenant dénué d’humanité. L’addition de ces différents éléments annonce déjà le drame final.


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte