faire une synthese

Publié le 1 juin 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 4 juin 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour j'ai un devoir de francais a faire mais je n'y arrive pas. La consigne est :" Redigez une synthese qui repondra a la question "Y a t il une specificité de la litterature belge francophone?". Rediger une synthese de texte implique la selection et la mise en relation des informations pertinentes a la question. Il n'est pas question d'une succession de résumés. Vous devez comparer et confronter les documents et les réorganiser en paragraphes. Votre introduction rappellera le theme des documents, la question, et le plan de votre travail." Il faut prendre des infirmations pertinentes de chaque documents, reformuler les phrases (pas copier coller), utiliser des anaphores, utiliser une syntaxe correcte, une conclusion en repondant a la question etc. J'ai fait le plan mais je ne sais pas faire mon texte, c'est pourquoi je vous demande de l'aide.

Les 3 documents sont ceux ci:
Doc 1) Par R. Mortier :
Partons [...] d’une vérité d’évidence : les écrivains français de Belgique, s’ils ne sont pas tous wallons ou bruxellois, participent tous d’une culture et d’une tradition littéraire dans laquelle les uns sont nés, dans laquelle les autres ont été éduqués, ou à laquelle ils ont librement adhéré.
De même que Giono baigne dans le climat de la Provence des collines et des hauts plateaux, Ramuz dans la présence de la montagne alpestre, Henri Pourrat dans la verdeur auvergnate, Erckmann-Chatrian dans le passé alsacien, certains de nos écrivains se sont voulus les chantres d’une région et de son histoire. Ce faisant, ils se constituaient un territoire, un champ littéraire, lequel n’est pas lié a priori à une appartenance ou à une nostalgie. Cette nostalgie, cette tendresse sentimentale, elle est certes l’innutrition1 d’auteurs comme Glesener, Des Ombiaux ou Arthur Masson, mais lorsqu’un De Coster se fait le chantre épique de la résistance amande à la domination espagnole, 
ce n’est pas tant au terroir qu’il songe, mais avant tout à la liberté individuelle et à la liberté de pensée, qu’il entend défendre hic et nunc contre l’intolérance et le fanatisme. En choisissant ce thème, De Coster crée en fait la grande épopée romantique que ni Lamartine, ni même Hugo n’avaient pu réaliser complètement. La Flandre de Ghelderode, tout comme celle de Verhaeren, assume une fonction littéraire analogue : offrir à l’écrivain un lieu d’élection dans lequel il pourra situer ses obsessions, ses rêves, voire ses fantasmes et où il af rmera par là même une indiscutable originalité.
En fait, c’est par rapport à Paris, bien plus que par rapport à Liège, à Namur ou à Bruxelles, que ces écrivains entendent se situer. Relation parfois dif cile, moins en raison de l’éloignement géographique, qui n’est pas considérable, qu’en raison du climat de l’édition parisienne. Leur terroir de référence donne parfois à leur œuvre un parfum d’exotisme ; ce fut le secret de la « ghelderodite » des années 60. Quelques noms étrangers, quelques allusions, un mélange de truculence, de violence, de religiosité à l’espagnole y suf sent.
L’apport « amand », renforcé par le prestige de la peinture ancienne, est certes un élément caractéristique de notre littérature de langue française, et il a été entretenu avec moins d’arti ce et plus de sincérité dans l’œuvre de Marie Gevers. La critique étrangère y fut toujours sensible et elle l’a longtemps privilégié en raison de son climat insolite et de la poésie qui s’en dégage.

Ce serait pourtant limiter gravement la spéci cité de notre apport au grand ensemble littéraire de langue française que de s’en tenir à cette seule particularité, si riche fût-elle à certaines époques. Si l’on veut bien creuser plus en profondeur et prendre en compte des éléments moins apparents, il faudrait souligner une tendance, très nette chez certains auteurs, à l’irrationnel, une sensibilité tournée vers le mystère des êtres et des choses, une curiosité tendue vers ce qui se cache derrière le miroir où se re ète le quotidien. La poésie des Serres chaudes de Maurice Maeterlinck en est l’illustration la plus frappante à la grande époque de nos symbolistes, ces symbolistes dans lesquels une experte aussi avertie que l’Américaine Anna Balakian voit les expressions les plus réussies de l’idéal poétique de leur époque. Mais le même Maeterlinck traduisait Les Noces spirituelles de Ruysbroek, dit « l’Admirable » et Les Disciples à Saïs de Novalis, référence obligée d’une conception initiatique, quasi mystique du savoir. D’instinct, Suzanne Lilar en retrouve le cheminement dans les symboles étranges et dans les rituels de son Enfance gantoise, Suzanne Lilar dont on rappellera qu’elle accordait autant d’importance à Plotin qu’aux présocratiques et à Platon.
Cet attrait du mystère s’exprime d’une manière moins philosophique et plus accessible dans le genre fantastique, une des grandes avenues de notre littérature. Peut-être faut-il y voir le surgeon d’un baroquisme2 qui n’a jamais pris durablement racine en France. Dans un pays fortement marqué par des traditions picturales, il ne faut pas s’étonner de déceler un goût persistant pour l’image. Les rapports entre littérature et peinture, déjà perceptibles dans les descriptions foisonnantes où se complaisent nos naturalistes (Lemonnier, Eekhoud) se manifestent plus concrètement dans le cas de James Ensor, puis dans le mouvement surréaliste avec Magritte et Delvaux, mais aussi avec des gures moins connues comme Mariën, Dotremont et Paul Nougé. Sans doute faut-il rattacher à cette propension la place exceptionnelle qu’occupent nos auteurs de bandes dessinées, cette forme si répandue de littérature marginale dont l’impact ne se limite plus à la jeunesse.
Moins enserrés dans une tradition classique que les écrivains de
France, nos auteurs sont aussi plus prompts à la subversion, plus tentés par l’avant-garde. Le cas d’un Clément Pansaers est caractéristique
à cet égard : au cours d’une évolution foudroyante, il passera de l’expressionnisme d’inspiration germanique aux premières formes du dadaïsme. La trajectoire de Michaux est encore plus signi cative de la même volonté de rupture. Après s’être jeté à corps perdu dans l’aventure surréaliste, il crée à son usage personnel un instrument poétique où
le langage est broyé, puis recréé, pour satisfaire une imagination sollicitée par la violence, l’expansion et le désordre. Il cherchera dans les paradis arti ciels les formes et les couleurs qui feront de lui un peintre du subconscient et de ses fantasmes. Comme bon nombre d’écrivains de chez nous, il choisira de s’établir en France et d’acquérir la nationalité française. Le rapport à Paris n’est plus celui qui avait marqué les tensions du XIXe siècle et nombreux sont ceux qui y ont pris leurs quartiers d’hiver, voire leur résidence. Ils se rapprochent ainsi de leur maison d’édition, de la part majoritaire de leur public et des média qui font et défont les réputations. Ils s’y sentent parfaitement intégrés, comme ce fut déjà le cas des frères Rosny, de Georges Rodenbach, de Francis de Croisset, de Franz Hellens et d’Hubert Juin.
Tous ne ressentent pourtant pas cette attirance aussi intensément. Pour de multiples raisons, tant personnelles que culturelles, ils tiennent à leur région et à leur pays, jusque dans ses contradictions et ses paradoxes, et peut-être en raison même de leur existence. Le groupe réuni à La Louvière autour d’Achille Chavée et de la revue Daily-Bul en est l’illustration puisque Chavée, Balthazar et leurs amis n’adhèreront jamais aux ukases d’André Breton, pas plus qu’ils ne se soumettront à ses anathèmes et à ses excommunications. Nougé ne réagira pas autrement à Bruxelles.
Si la place des « irréguliers » dans notre littérature est importante, il serait abusif de la réduire à ce seul aspect. Les mailles du let que 
je tente de tisser autour de nos auteurs, - très imparfaitement, j’en ai conscience -, sont forcément trop larges et je ne voudrais pas privilégier l’avant-garde au détriment d’écrivains soucieux d’inscrire leur œuvre dans la grande tradition de rigueur, d’ordre et de pureté qui fait partie intégrante de notre héritage littéraire. Héritage aux multiples facettes, puisqu’il inclut aussi bien la concision d’un La Rochefoucauld (ou d’un Cioran) que les grandes orgues de Chateaubriand ou l’ironie de Voltaire. De grands noms, proches de nous, pourraient être cités à ce titre. Ils appartiennent à des registres multiples et ils récusent souvent la notion de ce que Nougé appelait belgité et qu’un sociologue a baptisé, un peu sarcastiquement, du nom de belgitude. Je verrais, pour ma part, le sommet de cette volonté de transparence, de musicalité, de luminosité intérieure et de dépouillement formel dans ce pur chef-d’œuvre intemporel qu’est La Chanson d’Ève de Charles Van Lerberghe.
Que la même littérature ait produit un De Coster, un Maeterlinck, un
Van Lerberghe, un Ghelderode, une Suzanne Lilar, un Charles Plisnier, un Marcel Thiry, témoigne à la fois de sa vitalité, de sa variété, de son originalité, mais aussi de l’impossibilité de la dé nir en catégories rigides et en quanti cations étroitement exclusives...
Source : R. MORTIER, Extraits de Un balcon sur l’Europe, discours prononcé le 16 novembre 1995 à l’occasion du 75e anniversaire de l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique

Doc 2)

Par J.L Outers

En France aujourd’hui, un écrivain français sur deux est belge Jean-Jacques Brochier
Les lettres belges occupent une position particulière au sein de la littérature française. D’abord, elles en sont partie intégrante. Depuis toujours, le lecteur s’est habitué à voir les écrivains de langue française confondus dans les mêmes anthologies, dictionnaires ou collections éditoriales. Pas un instant, l’éditeur parisien ne songerait à publier un auteur wallon ou bruxellois dans le domaine étranger de ses éditions (il en va de même pour l’auteur québécois, sénégalais, etc.). Car à l’évidence, la littérature commence par la langue qui s’impose à l’écrivain dès l’enfance comme le lieu où se nomment les choses, où le monde prend un sens. Plutôt que de dé nir une quelconque nation littéraire, il faut insister sur l’existence d’une pépinière d’écrivains œuvrant depuis 1830 au nord de la frontière française. « En France aujourd’hui, un écrivain français sur deux est belge », lançait par boutade Jean-Jacques Brochier, directeur du Magazine littéraire en citant au hasard les Hubert Juin, Dominique Rolin, Alain Bosquet, Hubert Nyssen, Louis Scutenaire, Jacques Sternberg, Raoul Vaneigem, Béatrice Beck, Gaston Compère, Francis Danemark, Georges Lambrichs, Simon Leys, Françoise Mallet- Joris, Géo Norge, Eugène Savitskaya, Jean-Philippe Toussaint, Amélie Nothomb et bien évidemment Georges Simenon, Christian Dotremont, Conrad Detrez et encore Jean Ray, Marcel Moreau, Pierre Mertens, Henry Bauchau, sans oublier De Coster, Crommelynck, Verhaeren, Maeterlinck, Ghelderode, Michaux ou Hergé et tant d’autres... Du point de vue de cette profusion, la Belgique serait à rapprocher de l’Irlande, terre d’écrivains ottant èrement à quelques encablures de sa grande voisine.
Par ailleurs, cette littérature est née au 19e siècle au carrefour de la latinité et de la germanité. Les écrivains symbolistes, amands pour la plupart, mais écrivant en français, ont puisé leur inspiration du côté de la mystique et des paysages amands, de la philosophie et de la littérature allemandes. Mise à part cette courte période, la littérature française n’a
jamais eu à embrasser un quelconque destin national, à s’identi er à l’histoire d’une grande nation. Elle a le plus souvent choisi la périphérie pour observer le monde. Elle s’est laissé fasciner par la marge, le décalage. En témoigne l’importance du dadaïsme, du surréalisme et des mouvements divers où souf ent le rire, la dérision absolue. En témoigne la place du policier ou de la bande dessinée, genres mineurs réhabilités par Simenon et Hergé qui ne sont pas pour rien les deux écrivains les plus lus de ce pays. Champ de bataille des grandes nations, zone tampon créée en 1830 entre la France et l’Angleterre, la Belgique est un pays où se brassent les langues et les cultures. À ce titre, elle est depuis longtemps un microcosme où se forge l’expérience européenne. L’écrivain, alors qu’il écrit en français et publie le plus souvent à Paris n’est guère accroché à une identité, qu’elle soit nationale, régionale ou communautaire. Ouverte à tous les vents, telle se présente donc la littérature française de Belgique. Source : J.-L. OUTERS cité sur http ://www.francophonie.philo.ulg.ac.be/ CFWB.Lettres

Doc 3) a la recherche de la litterature belge francophone
Par a. Nizet et o. Moton
le prix rossel3 2010 sera un grand cru. sa réputation dépasse- t-elle les frontières ? et nos auteurs imposent-ils une marque particulière ?
Des critiques influents répondent.

« L’opinion publique française ne sait pas que la littérature belge est belge. Que ce soit des œuvres marocaines ou belges, cela reste du francophone. Les gens ne se posent pas la question de savoir d’où vient l’auteur. La seule littérature belge que l’on reconnaît comme telle, c’est la littérature amande. Personnellement, j’aime beaucoup la Belgique et je suis très attentif à ce qui s’y passe au niveau
littéraire. J’ai d’ailleurs écrit la biographie de Hergé et de Simenon. Contrairement aux auteurs québécois, par exemple, les écrivains belges n’enrichissent pas la langue française avec leurs expressions. Ils n’utilisent pas beaucoup de belgicismes. Ils ont en revanche un imaginaire différent des Français, parce qu’ils vivent des situations différentes. Mais chaque auteur est unique. Prenez Amélie Nothomb, très populaire en France et d’ailleurs souvent considérée comme une Française. On ne peut pas dire qu’elle ait une écriture ou un imaginaire typiquement belge ! Je ne pense donc pas qu’on puisse faire de généralisation sur cette littérature. »
Pierre Assouline
Écrivain et journaliste. Chroniqueur littéraire pour le Monde, notamment.

« Plus personne ne se revendique d’une âme littéraire belge »
Paul Aron est responsable, à l’ULB, du Centre d’histoire de la littérature belge en langue française. Il con rme l’avis général des critiques que nous avons interrogés...enTreTien.
les critiques étrangers que nous avons interrogés ne voient pas la spécificité de la littérature belge francophone. Vous les démentez ?
Non, je ne les démens pas. Il n’y a pas de volonté de se distinguer
ou de se détacher. Plus personne aujourd’hui ne se revendique d’une âme littéraire belge. Il y a davantage une volonté de se fondre dans
un grand univers littéraire francophone. Bien sûr, il y a une politique du livre en Communauté française, dont on peut voir le résultat au niveau de l’existence des auteurs. S’il n’y avait pas d’aide, des tas de maisons d’édition n’existeraient pas. Mais sur le ton, on ne peut pas dire qu’il
y a une littérature marquée par le surréalisme, ou l’autodérision, ou
la difficulté d’appartenir à un pays en pleine crise identitaire... Non.
Le nombre d’œuvres littéraires belges qui se donnent pour objectif de parler de la réalité contemporaine belge est extrêmement mince. Nous ne sommes plus à l’époque du roman réaliste où l’on écrirait : « Nous sommes à Bruxelles en 2010, une voiture descend le boulevard Brand Whitlock... ».

est-ce dépassé ?
C’est un type de roman qui appartient davantage à l’esthétique du
19e siècle. Et c’est vrai en France aussi, hein : quelles sont les œuvres dans lesquelles la politique d’immigration de Sarkozy peut apparaître ? Cela ne se manifeste que dans quelques zones du polar.

les auteurs belges ont-ils intérêt de ne pas trop marquer leur identité pour pouvoir sortir de leurs frontières et toucher de plus larges marchés ?
Ah oui ! La plupart des gens qui écrivent en Belgique ont l’ambition d’être lus dans un espace transnational. Cela ne veut pas dire qu’ils y arrivent...

et donc de ne pas trop s’associer à leur espace national ?
Cela peut jouer, en tout cas dans les têtes. Mais ce n’est pas parce qu’un livre se passe quelque part que son marché est limité à ce quelque part. Le bourgmestre de Furnes de Simenon se passe entre Furnes et Ostende, mais il a été lu partout. L’un n’empêche pas l’autre.

est-ce plus difficile pour un auteur belge de percer ?
Non. Plus aujourd’hui. La littérature française n’est plus du tout structurée comme il y a cinquante ans. À l’époque, c’était vraiment
très difficile d’y entrer pour un Belge ou un étranger. Aujourd’hui, il y a des ouvertures. Pensez à la carrière d’un Jean-Philippe Toussaint, pas mal d’écrivains français l’envient. Pour ne pas parler de notre Amélie4 nationale, qui de surcroît n’a jamais nié son identité belge. Cela a aussi changé. Il y a cinquante ans, il y avait beaucoup d’écrivains belges honteux, qui se disaient écrivains français. C’est fini. Il y a une énorme différence qui est due à la surface internationale de certains producteurs artistiques belges, que ce soit dans la danse ou le cinéma.

Précisément. il y a en France, par exemple, une reconnaissance d’un mouvement belge dans les arts de la scène, le cinéma, la musique... n’est-ce pas le cas pour la littérature ?
Non. C’est probablement plus difficile à identifier pour la littérature. Mais cela ne signifie pas pour autant que cela ne fonctionne pas. Simplement, cette espèce d’image de marque ne fonctionne pas aussi bien.

Peut-on dire qu’il n’y a pas de littérature belge francophone, alors ?
Ah non, je n’ai pas dit cela. Il n’y a pas de marquage identitaire fort parce que ce n’est plus à l’ordre du jour. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de littérature belge francophone. Ne me faites pas dire ça...

Source : A. NIZET et O. MOUTON, « À la recherche de la littérature belge francophone », Le Soir, 1/12/2010

Où j'en suis dans mon devoir

Et mon plan : (vous avez peut etre trouvé des idees differentes vous)

1. Les auteurs belges recourent aux éditeurs français (tx. 1 et 2) et ont la volonté d’être lus en dehors de nos frontières (tx. 3).
2. Ils sont souvent assimilés à des auteurs français en raison de leur langue d’expression (tx. 3 – P. Assouline – tx. 2) et ne se différencient pas par l’emploi de belgicismes (tx. 3 – P. Assouline). La seule littérature belge reconnue en France est la littérature amande (tx1 – Pierre Assouline). 

3. Il n’y a pas de marquage identitaire fort dans notre littérature (tx. 3 – Aron + tx. 2). 

4. C ertains auteurs s’inscrivent dans la tradition française (rigueur, pureté) cf. Chanson d'Eve texte 1

5. La France séduit les auteurs belges : ils s’y installent et adoptent parfois la nationalité francaise (texte 1)

6. Pourtant, certains résistent à cet attrait et revendiquent leurs différences (cf. Chavée et les surréalistes de La Louvière (tx. 1)).

7. Les auteurs belges ont un imaginaire différent (tx. 3 – P. Assouline).

8. Ils sont séduits par :

la marge (l’(auto) dérision, A. Nothomb, le surréalisme (Aron, tx. 3, n’est pas de cet avis), le dadaïsme) (tx. 1 et 2) ;

le mystère (le fantastique, le symbolisme de Maeterlinck) (tx. 1 et 2).

9. Ils se distinguent par :
un gout pour l’image (Gevers, naturalisme de Lemonnier, symbolisme) (tx. 1) ;

¡pour la subversion et l’avant-garde : Michaux (tx. 1).

10. L’exotisme du terroir, le décor belge auquel ils sont attachés, sont mis par certains au service de thématiques transnationales : de Coster, Ghelderode, des Ombiaux, Verhaeren (tx. 1).

11. Conclusion : « impossibilité de dé nir la littérature belge en catégories rigides. » (Mortier) (tx. 1).




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 1 juin 2016

Pour répondre a votre question : Vous avez bien cité les auteurs et les idées principales de chaque textes sont pas mal "a mon goût ".

 

Je vous laisse une méthodologie de la synthèse en espérant que cela vous aide :

 

Comment organiser l’introduction ?

La présentation des documents proposés, de façon rapide, sans insister sur les références (il peut être intéressant de préciser à quels types de documents on a affaire : extrait d’essai, page de roman, document iconographique, extrait de loi, article de presse)

L’énoncé du problème soulevé par la documentation.

L’annonce du plan choisi.


Comment formuler chaque idée ?


Comme pour le résumé de texte, ne jamais faire de la synthèse un montage de citations : vous devez exprimer chaque idée dans un style personnel, avec votre propre lexique et votre propre syntaxe. Le contenu du tableau que vous aurez effectué doit aider à cette rédaction, puisqu’il a été écrit dans un style personnel. Cependant, on ne s’interdit pas la citation. Lorsqu’un auteur a trouvé la bonne formule, il faut savoir intégrer celz à sa propre rédaction. Mettez deux points et ouvrez les guillemets, ou construisez votre propre phrase en y mêlant des éléments empruntés à l’auteur, évidemment entre guillemets.


Evitez la répétition du mot « idée »


Comme la synthèse oblige à faire référence au contenu des documents, le mot « idée » revient sans cesse. La façon dont on nomme une idée d’auteur dépend du statut accordé à cette idée dans le problème.


Selon les cas, on peut choisir parmi de nombreux mots :


affirmation, contestation, complément, confirmation, question, réponse, souhait, conseil, sous-entendu, explication, nuance, analyse, démonstration, interrogation, proposition, justification, preuve, précision, constatation, protestation, suggestion...


Comment introduire une référence ?


C’est l’autre problème de rédaction spécifique de la synthèse. Le tableau suivant classe des possibilités d’après le rôle que joue dans la démonstration l’idée (de X) qu’on va reproduire.

 QUELQUES MOTS CLES :

Pour amener une affirmation


selon X
d’après X
X pense
X croit
X s’exclame
pour X
sil’on en croit X
X constate
X fait part de
X évoque ...


Pour amener une contestation


X refuse
X s’indigne
X revendique
X conteste
X s’insurge contre
X déplore
X craint
X doute que ...


Pour amener une réflexion


X explique
X analyse
X fait apparaître
X montre
X démontre
X découvre que
X met en évidence ...


Pour amener une confirmation


X insiste sur
X souligne que
X rappelle que
X confirme que
X est d’accord avec
Xprouve aussi
X partage cett idée ...


Pour amener un complément


X prolonge
X complête
X ajoute
X précise


Pour amener une question


X se demande si
X s’interroge sur
X questionne
X se demande


Pour amener un souhait, un conseil


X souhaite
X préconise
X propose
X conseille

 

Pour amener une information implicite


X laisse entendre que
X sous-entend que
X suggère...


Comment construire la conclusion


Vous devez la réaliser en deux étapes qui se suivent logiquement.


Une conclusion objective


Elle est le bilan du développement. Elle a donc pour but d’apporter des éléments de réponse au problème posé dans l’introduction, mais sans aller au delà de ce que les documents ont permis de découvrir.


Une conclusion personnelle


C’est le moment où l’on dépasse le contenu des documents. Le libellé du sujet rappelle sa nécessité par une formule du genre : « vous donnerez ensuite ensuite votre avis personnel dans une brève conclusion ». Il faut faire attention de rester concis et de ne pas dépassser la quinzaine de lignes.


Dans cette étape, on peut suggérer certaines limites de la documentation. Par exemple :


-Vous pouvez évoquer son manque d’objectivité en ne faisant pas entendre tous les points de vue, ou en accordant trop de place à un point de vue.


-Vous pouvez aborder le fait qu’elle néglige un ou plusieurs angles de vue qui permettraient de développer d’autres analyses.


-Vous pouvez également considérer qu’elle donne trop d’importance à certains aspects alors que d’autres mériteraient d’être pris en plus grande considération.


A partir de l’évocation de cette limite, vous pouvez terminer sur l’expression d’orientations autres qu’on aurait pu développer si l’on n’avait pas été tenu de respecter scrupuleusement la documentation.


Surveiller la présentation


Certaines règles de présentation ne doivent surtout pas être oubliées.

-Commencer chaque paragraphe en retrait, après être allé à la ligne.

-Passer une ligne entre l’intoduction et le développement, puis entre le développement et la conclusion et, éventuellement, entre les parties du développement.

-Nommer les auteurs en donnant la première lettre de leur prénom et leur nom entier.

-Mettre de guillemets pour les citations. Soulignez les titres d’ouvrages.

 

 

J'espère avoir pu vous . Bon courage.

 

Anonyme
Posté le 1 juin 2016

Je sais tout ça mais je sais pas rediger

Anonyme
Posté le 1 juin 2016

Bonjour tu es bien parti tu as trouvé pas mal de choses mais c'est très fouillis. Il faut dire que c'est plus un devoir de BTS que de terminale donc ma première question est : As tu fait un tableau ? (et si non, connais tu la méthode du tableau ?)

C'est vraiment la seule solution pour réussir correctement une synthèse de doc.

Anonyme
Posté le 1 juin 2016

Moi mon probleme c'est rediger la synthese..


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