Guerre d algerie

Publié le 20 sept. 2014 il y a 9A par Anonyme - Fin › 23 sept. 2014 dans 9A
1

Sujet du devoir

Discours  de François Hollande devant le parlement algérien lors de sa visite d état le 20 décembre 2012 

 

"la question qui est posée à nos deux pays, l’Algérie et la France, elle est simple, elle est grave : sommes-nous capables d’écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire ? Je le crois. Je le souhaite. Je le veux...

Cette vérité, nous la devons à tous ceux qui par leur histoire, par leur histoire douloureuse, blessés, veulent ouvrir une nouvelle page. Nous la devons à la jeunesse, à toutes les jeunesses, qui veulent avoir foi en leur avenir, et donc qui veulent savoir d’où elles viennent. Rien ne se construit dans la dissimulation, dans l’oubli, et encore moins dans le déni. La vérité, elle n’abîme pas, elle répare, la vérité, elle ne divise pas, elle rassemble.

Alors, l’histoire, même quand elle est tragique, même quand elle est douloureuse pour nos deux pays, elle doit être dite. Et la vérité je vais la dire ici, devant vous. Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal, ce système a un nom, c’est la colonisation, et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. Parmi ces souffrances, il y a eu les massacres de Sétif, de Guelma, de Kherrata, qui, je sais, demeurent ancrés dans la conscience des Algériens, mais aussi des Français. Parce qu’à Sétif, le 8 mai 1945, le jour même où le monde triomphait de la barbarie, la France manquait à ses valeurs universelles.

La vérité, elle doit être dite aussi sur les circonstances dans lesquelles l’Algérie s’est délivrée du système colonial, sur cette guerre qui, longtemps, n’a pas dit son nom en France, la guerre d’Algérie. Voilà, nous avons le respect de la mémoire, de toutes les mémoires. Nous avons ce devoir de vérité sur la violence, sur les injustices, sur les massacres, sur la torture. Connaître, établir la vérité, c’est une obligation, et elle lie les Algériens et les Français. Et c’est pourquoi il est nécessaire que les historiens aient accès aux archives, et qu’une coopération dans ce domaine puisse être engagée, poursuivie, et que progressivement, cette vérité puisse être connue de tous.

La paix des mémoires, à laquelle j’aspire, repose sur la connaissance et la divulgation de l’histoire. Mais la nôtre est aussi une histoire humaine, car au-delà des blessures, au-delà des deuils, demeure la relation exceptionnelle nouée entre les Français et les Algériens ; les Français d’Algérie, instituteurs, médecins, architectes, professeurs, artistes, commerçants, agriculteurs qui, avec le peuple algérien, avaient su nouer, dans des conditions difficiles, intolérables parfois, des relations tellement humaines.

Et puis, notre histoire, l’histoire de la France, c’est aussi Alger, qui fut la capitale dans les moments les plus sombres de la France libre, parce que c’est ici que s’était réfugié l’honneur de la France, à Alger, avec le Général De GAULLE à sa tête.

Voilà tout ce qui nous rassemble, nous réunit et nous permet après avoir regardé l’histoire, le passé, de pouvoir construire l’avenir. Je n’ai pas d’autres mots que ceux qu’employaient le président BOUTEFLIKA le 8 mai dernier à Sétif, qui appelait à une lecture objective de l’histoire loin des guerres de mémoires et des enjeux conjoncturels afin d’aider les deux parties à transcender les séquelles du passé et d’aller vers un avenir où puisse régner confiance, compréhension, respect mutuel, partenariat. Eh bien ces mots-là sont les miens encore aujourd'hui.

La proximité entre l’Algérie et la France n’est pas une incantation prononcée à chaque voyage d’un président de la République française en Algérie, la proximité dont je parle n’est pas une abstraction, n’est pas une construction elle est une réalité. Elle se fonde sur des liens intimes, profonds, uniques pour la France comme pour l’Algérie. Sur 900.000 Algériens qui résident à l’étrangers, 700.000 vivent en France et je ne peux pas compter tous ces Algériens venus à travers plusieurs générations donne leur force de travail pour permettre à la France d’être ce qu’elle est aujourd'hui.

Je pense aussi à ces jeunes Français nés de parents algériens qui sont pleinement Français, qui doivent être regardés toujours comme tels et qui en même temps sont en famille ici, chez vous en Algérie. Ces jeunes Français se sont engagés dans tous les domaines de l’économie, de la culture, du cinéma, de la littérature, du théâtre, du sport et même de la politique. Et nous avons attendu d’ailleurs trop longtemps ce moment, enfin les assemblées parlementaires françaises comptes désormais des élus d’origine algérienne.

Il y a aussi tous ces Français nés en Algérie et qui sont partis dans les conditions que chacun connait et avec le déchirement dont ils ne se sont pas remis mais qui portent toujours je vous l’assure, l’Algérie dans leur cœur. Je ne vais pas faire de comptabilité mais il y a des millions de mes concitoyens en France qui ont vis-à-vis de l’Algérie un fonds commun de références, de passion, d’émotions et qui loin d’affaiblir la France, renforce encore cette passion d’être ce qu’elle est aujourd'hui."

 

montrez  que le discours témoigne d une histoire conflictuelle entre la France et l Algérie. Vous expliquerez comment et poourquoip il tente de résoudre les conflits de mémoire 

 

Où j'en suis dans mon devoir

J ai trouve mes 2 grands axes 

 I) histoire conflictuelle entre la France et l Algérie 

II) conflits de mémoire 

 

j arrive pas à trouves des sous parties pouvez vous m aidez svp 




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 20 sept. 2014

Il faut que tu "feuillettes" Google pour retrouver ce qu'était l'Afrique du Nord avant la colonisation par la France... je ne sais d'ailleurs pas si le terme colonisation est vraiment exact car le territoire actuellement appelé Algérie était un vaste territoire constamment envahi par des raids de peuplades diverses. C'est en s'y installant pour quelques décennies, que les Gouvernements français ont créé l'Algérie avec ses infrastructures et ses superstructures. Que certains colons français se soient mal comportés et aient pour le moins agacés, voire excités certains habitants du "bled", cela est certains mais il y a eu des exactions des deux côtés et un jour il faut avoir le courage de tourner la page comme la France et l'Allemagne sont parvenus à le faire après 2 guerres meurtrières.

L'une des difficultés c'est que les Européens et les habitants d'Afrique du Nord n'ont pas la même sensibilité et il subsiste un esprit revanchard qu'il faut arriver à apaiser et à guérir. A mon avis nous sommes tous frères et sœurs d'une même terre nourricière  et il faut arriver à trouver des lieux d'apaisement.

Chacun doit donc retrouver des racines (je n'aime pas le terme de "souche" car une souche c'est ce qui reste d'un arbre quand il est mort et abattu) je préfère le terme de "racine" car c'est le principe vital d'un arbre qui vit ! D'une part les Français doivent reconnaître avoir permis à l'Algérie de naître et de se développer tout en sachant que cela peut être agaçant pour des peuples très sensibles de se faire gouverner par d'autres, et l'Algérie doit reconnaître que la France lui a permis d'exister et de devenir une puissance mondialement reconnue. Il faut toujours se rappeler que personne n'est supérieur à l'autre, nous avons tous un petit plus qui complète l'autre.

Bon courage


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte