LA COLONISATION

Publié le 15 mars 2011 il y a 13A par Anonyme - Fin › 17 mars 2011 dans 13A
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Sujet du devoir

"Pour apprécier la colonisation actuelle, rien ne vaut le contact direct des colonisations elles-mêmes. C'est sur place qu'un observateur désintéressé doit dresser le bilan de la colonisation.
En ce domaine, comme en tous les autres, c'est l'expérience seule qui permet de choisir entre les diverses hypothèses, d'éliminer certaines d'entre elles, de considérer l'une d'elles comme vérifiée.
L'auteur de ce livre a eu l'occasion de visiter, au cours de quatre voyages autour du monde et d'un séjour en Afrique centrale, un certain nombre de colonies : Indes anglaises, Indes hollandaises, Indochine française (à trois reprises), Congo français, devenu depuis Afrique équatoriale française, et quelques coins du Congo belge, Corée japonaise, Tunisie française.
(...) Quand je suis parti, il y a trente-cinq ans, pour le premier de mes grands voyages, je croyais naïvement ce qu'on m'avait enseigné dans les écoles de la République.
Je croyais que la colonisation est une entreprise humanitaire, destinée à faire progresser des peuples de race inférieur au contact de la civilisation blanche. Je croyais que ces peuples arriérés sollicitent le concours des blancs et qu'ils leur sont reconnaissants de cette aide dévouée. Je croyais que la France est la plus bienveillante de toues les puissances colonisatrices et que le loyalisme de ses sujets témoigne de leur gratitude.
Quelques expériences, au cours de mon premier voyage autour du monde, ont suggéré mes premiers doutes sur la valeur humaine du régime colonial.
Ces doutes ont pris de plus en plus de force, à mesure que j'étudiais de plus près la situation des diverses colonies.
Enfin, s'est imposée à moi une certitude exactement opposée à ma première hypothèse : la colonisation n'est pas une entreprise humanitaire ; elle est un régime d'oppression politique ayant pour fin l'exploitation économique des peuples soumis."
[i]Félicien Challaye, Souvenir sur la colonisation, [/i]1935, réed. Les Nuits rouges, 1998.

1. Présentez le document.
2. Quelle est la méthode d'investigation préconisée par l'auteur pour "dresser le bilan de la colonisation"? Pourquoi? Comment a-t-il procédé?
3. Comment ce texte rend-il compte de l'idéologie coloniale française?
4. Quel bilan l'auteur fait-il de la colonisation? Confrontez cela à vos connaissances sur la question.
5. Quel est l'intérêt historique de ce texte?

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà effectué une étude préalable du texte qui m'a permit de dégager la problématique et les enjeux du texte mais je ne parvient pas à répondre avec une réponse suffisamment précise et détaillée à chacune des questions.



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