Vérifier une rédaction sur le discours de la méthode, Descartes

Sujet du devoir

Bonjour j'ai presque fini ma fiche de lecture. Pouvez-vous m'aidez à rendre ma rédaction meilleure ? SVP
Merci d'avance.

Voilà ma fiche de lecture :

Le discours de la méthode

Biographie :

René Descartes est né à La Haye, en Touraine, le 31 mars 1596. Fils d'un membre du parlement de Rennes, il fait ses études chez les jésuites. En 1616, diplômé d'une licence de droit, il rejoint l'armée alors que la guerre de Trente Ans commence. Lors des sièges en Hollande, il décide de se consacrer à l'étude et aux sciences. En 1628, il s'exile en Hollande et commence la rédaction de ses réflexions philosophiques et mathématiques. Il développe alors une méthode scientifique : Le discours de la méthode. Il y expose tout ce qu'il a appris durant son existence. Il meurt le 11 février 1650 à Stockholm, en Suède.

Présentation de l’œuvre :

Le discours de la méthode, publié en 1637, est le premier texte philosophique de Descartes. Cet ouvrage est un discours, rédigé de manière autobiographique, dans lequel il explique le cheminement de sa pensée dans la recherche d'une vérité métaphysique. Le thème de ce discours est la recherche raisonnée de la vérité des sciences. Comme nous l'expose la préface, cette œuvre a été découpé en six parties afin de la rendre moins longue.

Où j'en suis dans mon devoir

Première partie : considérations sur les sciences, remise en question d'une totale crédibilité.

Descartes montre le cheminement de sa raison en considérant quelques sciences. Il aborde d'abord l'éloquence et la poésie. Pour lui, celles-ci viennent du don. Il s'intéresse ensuite aux mathématiques pour ses certitudes et ses évidences. Bien que la philosophie fonde les sciences, il cherche en celle-ci une certitude telle que celles des mathématiques. Il compare les livres anciens à « une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passé". La théologie concerne les ignorants mais également les doctes. Il dénonce aussi les sciences telles que l'alchimie, la magie. Il fait des recherches sur ses sciences pour consolider son savoir. Ses considérations l'obligent à abandonner les sciences car elles sont fondamentalement incertaines. En effet, le bon sens ne permet pas d'accéder à la vérité absolue. Il s'intéresse alors au « livre du monde » mais réalise que la connaissance des siècles passés éloigne de celle du présent. C'est pourquoi, il décide d'utiliser l'introspection comme moyen de connaissance : « Ainsi mon dessein n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien mener sa raison : mais seulement de faire voir en quelle sorte j'ai tâché de conduire la mienne » ; « Je ne dirais rien de la philosophie, sinon que, voyant qu'elle a été cultivée par les plus excellents esprits qui aient vécu plusieurs siècles, et que néanmoins il ne s'y trouve encore aucune chose dont on ne dispute, et par conséquent qui ne soit douteuse ».

Deuxième partie : principales règles de la méthode recherchée par Descartes.

Dans cette partie, il nous expose les principales règles de sa méthode. Son isolement le fait réfléchir sur les idées de différentes personnes et que travailler seul est plus efficace que travailler en groupe. Le travail de groupe apporte de nombreuses opinions diverses. Il veut se différencier des personnes qui se précipitent et qui se réfèrent toujours aux intellectuels. Il préfère se conduire lui-même et remettre en questions certains concepts. Il utilise alors la circonspection « Mais, comme un homme qui marche seul dans les ténèbres, je me résolus d'aller si lentement et d'user de tant de circonspection en toutes choses que, si je n'avançais que dort peu, je me garderais bien, au moins, de tomber » et s'impose quatre règles à suivre :
Premièrement, il ne faut pas prendre pour vraie une chose pour vraie tant qu'on n'est pas sûr de sa véracité : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vrai que je ne la connusse évidement telle. ».
Il faut également diviser les difficultés au maximum, c'est à dire passer par le simple pour résoudre le plus complexe : « Diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre ».
Il faut aller du plus simple au plus compliqué : « Le troisième de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusque à la connaissance des plus composés, et supposant même l'ordre entre ceux qui ne se précèdent pas naturellement. ».
Enfin, il ne faut rien omettre en divisant les difficultés : « Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. ».
Il utiliser ses règles pour l'arithmétique. Cependant, il attend d'avoir atteint un âge mûr pour utiliser ces principes sur la philosophie : « mais que, pour toute les opinions que j'avais reçues jusque alors en ma créance, je ne pouvais mieux faire que d'entreprendre une bonne fois de les en ôter, afin d'y en remettre par après ou d'autres meilleures ou les mêmes, lorsque je les aurais ajustées au niveau de la raison ».

Troisième partie : règles de la morale issues de la méthode.

Descartes s'impose, dans cette troisième partie, des maximes pour travailler :
"Obéir aux lois et aux coutumes de mon pays"
"Être le plus ferme et le plus résolu en mes actions"
"Tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde"
"Employer toute ma vie à cultiver ma raison, et m'avancer autant que je pourrai en la connaissance de la vérité, suivant la méthode que je m'étais prescrite."
Il décide de voyager pendant neuf ans, durant lesquels il cherche la vérité sans utiliser la philosophie.

Quatrième partie : preuve ontologique de l'existence de Dieu et de l'âme humaine.

Descartes nous démontre, dans cette quatrième partie, l'existence de Dieu et de l'âme humaine. Il explique qu'il rejette toutes les choses qui présente un doute même minime. Les sens sont incertains, trompeurs quelques fois, comme dans les rêves. Il faut les rejeter car ils peut tromper tout le temps. La seule vérité qui existe, selon lui, est "je pense donc je suis". Il en déduit que le corps et l'âme sont séparés et que tout ce que "nous concevons fort clairement et fort distinctement" est vrai. Il se questionne sur ses doutes, ce qui lui fait penser qu'il est imparfait comme Dieu. Cependant, si quelqu'un devait s'approcher de la perfection ça serait Dieu, qui n'a pas de corps. Ainsi, l'existence de Dieu est vérifiée. De plus, selon lui, on cherche à prouver l'existence de Dieu par nos yeux. Il conclut que les idées de notre sommeil peuvent être aussi vraies que les pensées que l'on a lorsqu'on est éveillé. En effet, c'est Dieu qui nous les transmet.

Cinquième partie : petit traité d'anatomie (cœur) débouchant sur la thèse concernant la distinction entre l'homme et la bête.

Descartes expose quelques éléments de la physique sur la lumière, les compositions de matière, la pesanteur, les marrés … Il dissèque et un corps et fait comme l'examen des mouvements du cœur. Il décrit les composants du cœur et le mouvement du cœur et des artères, dû à la dilatation de chaleur. Il en déduit une distinction entre l'homme et les bêtes. En effet, les animaux agissent comme des automates en fonction de leurs organes et n'ont ni raison, ni âme.