Correction synthèse de TPE

Publié le 20 févr. 2012 il y a 12A par Anonyme - Fin › 27 févr. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

Bonjour!
Durant les cours de Travaux Pratiques Encadrés, les professeurs nous ont demandé de rédiger une synthèse afin d'expliquer le choix du sujet du TPE, le déroulement et la répartition des tâches, ce qu'on en a tiré...

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà écrit cette synthèse, j'aimerais juste un point de vue extérieur à celui des membres de mon groupe (voire, si vous en voyez, une correction des fautes d'orthographe et de la grammaire).
Le sujet du TPE: Le Bio-Art.
Merci de votre aide!


Elise...
1ère Scientifique B
Lycée Henri Poincaré
Année scolaire 2011/2012
TPE réalisé en équipe avec Xénia... et Jeanne...




SYNTHESE PERSONNELLE DE TPE




Notre dossier :

• Thème : Le Bio-Art
• Sujet : Genesis, d’Eduardo Kac
• Problématique : Pourquoi peut-on dire, tout d’abord, que Genesis est un « monde en miniature » ? Et surtout, comment cette œuvre, représentative de l’Art transgénique, exploite-t-elle les techniques biochimiques et physiques disponibles pour interroger le spectateur sur son monde, et la place que la Science y occupe ?
• Disciplines concernées : Sciences de la Vie et de la Terre ; Physique-Chimie


Formation du groupe :

Dès le début de l’année, Xénia est venue me voir pour me proposer de former un groupe pour les Travaux Personnels Encadrés. Elle avait vu dans le livre de SVT de seconde une photo d’Alba, une lapine transgénique créée par Eduardo Kac. Le sujet l’ayant un peu intriguée, elle m’a expliqué son projet de faire un dossier sur le Bio-Art. Je me suis dit que cela pouvait être une idée originale et hors du commun pour un TPE scientifique. Jeanne, elle aussi intéressée, s’est ralliée au groupe.


Choix du sujet :

Ainsi, après quelques pré-recherches avant la première séance de TPE, nous avions déjà formé un groupe et préparé une ébauche de sujet. Plusieurs axes dans le Bio-Art étaient intéressants : les œuvres d’Eduardo Kac pour commencer, mais aussi celles de Hugh Turvey, bio-artiste faisant des radios de tout (plantes, objets, etc…) en utilisant les rayons X, ainsi que l'Allemand Gunther von Hagens et sa dissection puis conservation de corps par « plastination » afin d’observer leur décomposition. Nous avions envie d’allier arts et sciences, créant un sujet intéressant, riche, varié, bien que pouvant déconcerter. Mais puisqu’il s’agit de parler d’une œuvre d’art se basant sur les avancées scientifiques, notre objectif dans ce dossier coïncide parfaitement avec les exigences requises : nous souhaitions montrer des applications de la Science – aussi surprenantes soient-elles – et prouver que ce domaine peut trouver une résonnance dans le milieu artistique.
De plus, l’introduction de questions philosophiques sur l’éthique et sur l’anthropocentrisme entraînait une autre vision de l’Art mais surtout des Sciences (questions que l’on a souhaité approfondir dans notre oral de TPE, le considérant comme un approfondissement de la production). Lorsque nous avons soumis notre idée particulièrement interdisciplinaire aux professeurs, ils nous ont immédiatement expliqués que notre sujet était beaucoup trop large et difficile à traiter de façon synthétique : nous devions nous restreindre à l’étude, non pas d’un seul artiste, mais d’une seule œuvre ! La mission, bien que m’ayant parue compliquée, s’est avérée possible. Nous avons tout d’abord choisi Eduardo Kac, l’artiste paraissant le plus intéressant et dont les œuvres abordaient le plus de faces de la Sciences ; puis son œuvre Genesis, étudiant notamment les mutations, car cela nous paraissait une manière d’approfondir des sujets que nous aborderions déjà en cours durant l’année.

Répartition des tâches et mise en œuvre :

Puis, nous avons dû nous répartir les tâches ; nous nous sommes simplement entendues : une grande partie par personne ; l’introduction et la conclusion ont été commencées par Xénia et reformulées progressivement par nous trois ensuite. De plus, j’étais chargée, surtout à la fin du travail, de mettre en commun les différents fichiers Word et de les mettre en page. Je pouvais ainsi faire le point sur tout le dossier et avoir une vue d’ensemble sur notre production, ce qui m’a beaucoup plu. Nous nous sommes toujours réparti équitablement le travail, ayant chacune notre "rôle" (par exemple, lors des expériences, je manipulais, Xénia m’aidait et Jeanne prenait les photos).
Lors des premières séances, nous avons commencé par élaborer un plan précis et par faire des recherches documentaires au CDI et à la bibliothèque (les autres données étant trouvées sur Internet et vérifiées de façon à être sûre de leur fiabilité). Lors de la sixième séance, nous avons établi un « planning de rédaction », nous fixant comme objectif d’écrire une sous-partie chacune par semaine, de façon a pouvoir se concentrer sur l’oral rapidement. Nous nous sommes rapidement rendues compte que c’était irréalisable… Également, pour enrichir notre production, nous avons demandé, via mail, des informations à un professeur rattaché au service éducatif du Musée des Beaux-arts sur le « courant bio-art ». Sa réponse, bien qu’intéressante, n’était pas suffisamment en rapport avec notre dossier et ne nous a pas été utile. La rédaction a donc été progressive, et suite à plusieurs remaniements de plan et de problématique, nous avons enfin achevé notre dossier, juste avant les vacances de février.
La fin de notre dossier nous a amenées à réfléchir au contenu de notre oral. Nous avons pensé approfondir le sujet en étudiant deux autres œuvres d’Eduardo Kac pour développer la question éthique de la transgénèse. Le choix du support a été simple : un panneau – que je pouvais facilement me procurer et qui offrirait un aspect très visuel, soulignant le côté artistique du TPE – pour mettre quelques photos ainsi qu’un PowerPoint, simple à réaliser et dans lequel nous pouvions insérer quelques textes et un extrait du film La piel que habito (Pedro Almodóvar), afin d’illustrer l’immoralité de la transgénèse.
Au niveau du temps de travail, les deux heures par semaine ne nous ont pas suffit du tout : j’ai en effet consacré beaucoup de temps libre à la production et nous nous sommes régulièrement rendues dans le laboratoire de SVT du lycée afin d’observer l’évolution de nos levures. De plus, le travail chez soi était bien plus productif qu’au lycée (moins de bruit et plus de concentration).
Nous avons également rencontré certaines difficultés, comme par exemple le fait qu’il n’y ait que peu de documentation sur le Bio-art, nous demandant donc beaucoup de recherches. Mais notre principal problème a été l’échec de notre première expérience, probablement dû à de mauvaises levures Ade2 de base. Suite à cet insuccès, nous avons décidé de retenter l’expérience, qui, cette seconde fois, a pleinement réussi.
Nous nous sommes beaucoup investies : malgré un démarrage un peu lent, avec l’approfondissement du sujet, il est devenu de plus en plus intéressant. De même, la cohésion du groupe et la bonne ambiance étaient motivants, malgré des moments de doute quant à la justesse de notre sujet par exemple : plusieurs fois nous avons dû recommencer des paragraphes entiers, pas assez centrés "scientifiques".


Profit personnel :

Tout d’abord, le travail en groupe m’a appris à m’adapter et à travailler en cohésion avec les autres. On essayait de se "compléter", en fonction des forces et des faiblesses de chacune, et aussi en fonction de nos goûts. J’ai aussi dû apprendre à me servir de logiciels inconnus (pour créer des schémas par exemple, ou bien pour couper un extrait de vidéo). Le sens de la rigueur, et presque de la perfection parfois, a été nécessaire, de même que la motivation. Cela n’a pas posé de problème, puisque le sujet m’intéressait.
Enfin, je dirais que c’était une belle expérience qui m’a beaucoup apporté, non seulement en connaissances, mais aussi pour ma vie quotidienne (organisation et autonomie).



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