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Sujet du devoir

Partie Économie (10 points)
Travail à faire
À partir de l’annexe 1, vous répondrez aux questions suivantes :
1. En quoi le loisir créatif est-il un besoin secondaire ?
Justifiez en utilisant les éléments fournis en annexe 1. (1 point)
2. Est-ce que ce besoin de création est satisfait par les offres d’activité citées ?
Justifiez votre réponse. (1 point)
3. Quelle est la fonction des fabricants ? Qu’offrent-ils sur le marché des loisirs créatifs ? (Vous n’oublierez
pas de caractériser les produits offerts.) (2 points)
4. Est-ce que ces offreurs sur le marché, sont en adéquation avec les attentes des consommateurs ?
(1 point)
5. Quel est le profil des demandeurs ? (au moins 4 caractéristiques) (1 point)
6. Comment s’opère la fonction « distribution » ? (types de points de vente…) (1 point)
7. Dans quelle mesure l’acteur économique nommé « reste du monde » pourrait-il intervenir sur un tel
marché ? (1 point)
8. Quels éléments, dans ce système économique, peuvent s’avérer « rares » ? (au sens économique de
« non disponible en quantité suffi sante par rapport aux besoins ») (1 point)
9. Supposons que le besoin de création et d’inventivité des consommateurs soit sans limite, comment se
pose le « problème économique » qui aboutira à l’existence d’un tel marché ? (1 point)

Annexe 1
Le marché des loisirs créatifs, en forte progression et à fort potentiel
Plus qu’une tendance, les loisirs créatifs sont aujourd’hui un phénomène sociétal. autrefois synonyme
d’économie, le « fait main » appartient aujourd’hui au temps libre des consommateurs, et le besoin de
marquer sa différence ou de s’épanouir, fait qu’on ne crée plus par nécessité mais par envie, pour faire
plaisir ou se faire plaisir. Qui sont ces passionnés ?
D’après une étude en 2011, 33 % des Français pratiquent régulièrement une activité manuelle artistique.
Si ce marché poursuit sa démocratisation, il peut encore doubler de volume, pour atteindre environ
1,25 milliard d’euros en France. Pour le moment, le bilan de l’évolution du marché des loisirs créatifs est
positif puisqu’au cours de la décennie, il a enregistré une croissance globale de 9,5 %.
Toutes les classes de la population française sont concernées. Le profi l-type des consommateurs est :
• des femmes pour les 2/3 d’entre eux ;
• âge moyen 39 ans ;
• avec une forte présence de jeunes entre 15 et 39 ans.
Les activités manuelles arrivent en 2d rang des activités pratiquées après les Beaux Arts/Dessin, avec
36 % de pratiquants qui y consacrent tous les mois 7 h 30 environ. Le budget annuel est d’environ 430 Ð.
Les femmes pratiquent beaucoup de perles… Contrairement à la réalité quotidienne des pratiquants réguliers,
le parcours initiatique des pratiquants s’effectue souvent seul.
L’étude révèle que le marché des activités manuelles artistiques n’est pas ce qu’on croit. Loin d’être marginal,
il comporte bien au contraire, un nombre important de consommateurs réguliers. Mais certains
préjugés ont la vie dure. On pouvait en effet penser que des activités trop souvent considérées comme
ringardes allaient disparaître, que les pratiquants experts ne se réunissaient qu’en clubs, que ce marché
dépendait seulement de petits magasins isolés. Il s’agit au contraire d’un grand marché homogène, dans
lequel la recherche d’excellence et la compétition sont quasi absentes.
On veut réapprendre la lenteur dans la civilisation de la vitesse, s’inscrire dans la durée à une époque
dominée par l’éphémère, les Français disposent aujourd’hui de 4 fois plus d’heures de loisirs dans leur vie
qu’il y a 100 ans ! Ce secteur occupe aujourd’hui le 1/4 de notre temps libre.

On ne peut pas non plus ignorer la tendance au repli vers la sphère domestique et du cocooning. Le monde
extérieur au foyer est jugé « dur » et donc les français trouvent un véritable besoin de personnalisation de
leur intérieur. La décoration intérieure est devenue importante pour le moral des français. C’est l’engouement
grandissant pour le « home déco ».
Les acheteurs d’aujourd’hui demeurent réfractaires à l’idée même de faire des achats sur Internet, ils
préfèrent aller en magasin. Même si ceux-ci, à l’heure actuelle, n’offrent pas de bonnes conditions pour
passer à l’acte. Malgré l’émergence de chaînes spécialisées, le marché est dominé par une multitude de
petits spécialistes locaux. Rares sont les points de vente qui correspondent au magasin idéal des consommateurs
; même si les clients perçoivent des indices notables d’évolution : de réelles évolutions dans l’offre
(explosion de « tendances produits » fortes mais très éphémères), une démocratisation qui tire souvent
vers la vulgarisation (notamment dans les chaînes spécialisées), un sentiment de cherté parfois qui reste
un frein à l’exercice d’une nouvelle pratique.
Parmi les composantes du magasin idéal fi gurent le prix, le choix, le repérage et l’adaptation à tous les
niveaux de pratique. Il doit faciliter l’autonomie, par l’aide au choix et l’accompagnement dans les réalisations.
Le magasin devra aussi stimuler et inciter à la découverte, par le mouvement permanent et la
nouveauté. Les clients attendent simplement des acteurs professionnels… La plupart des boutiques spécialisées
rajeunissent régulièrement leur gamme de produits avec des arrivages de nouveautés tous les
trimestres au moins.
Les loisirs créatifs regroupent une multitude d’activités manuelles, souvent pratiquées dans un but de
détente, pour le plaisir de créer et décorer soi-même des objets pour les rendre uniques. Les activités
liées au fi l, qui demeurent en tête du marché, possèdent encore, avec la carterie créative, les meilleurs
potentiels de croissance.
La liste est très variée : le Scrapbooking (forme de loisir créatif consistant à introduire des photographies
dans un décor en rapport avec le thème abordé, dans le but de les mettre en valeur par une présentation
plus esthétique qu’un simple album photo), cuisine créative, décoration fl orale, modelage, bijoux… beaux arts,
encadrement d’art, image, carterie, arts du fi l et de l’aiguille, machines à coudre, etc.
Ces techniques se veulent donc à la fois simples et ludiques, devenant ainsi accessibles à tous, quelque
soit l’âge, car elles ne présentent pas de difficulté technique. Elles restent d’une simplicité et d’une rapidité
de réalisation appréciées. Si on prend l’exemple du scrapbooking, un grand nombre de passionnés du
secteur pensent que les fournisseurs ne « collent » actuellement plus aux attentes du marché du fait d’un
manque majeur d’innovation : les motifs sont trop souvent composés de chouettes, d’autres oiseaux, de
cerises etc. devenus sans saveur.