Devoir 3 partie 3

Sujet du devoir

Bonjour, 

J'ai écrit la partie 3 de mon devoir 3. 

La question était : Quelles sont les statégies des entreprises pour échapper à la concurrence ? 

Je vous mets mon texte juste en dessous ainsi que l'énoné du devoir.

Merci à ceux ou celle qui m'aideront.

Mon texte : 

"La concurrence pure et parfaite fonctionne selon cinq principes : l’homogénéité, l’atomicité, libre accès, la transparence et la mobilité des facteurs de productions. Cependant c’est un marché idéal. Le marché de notre société fait face à beaucoup de concurrence. Certaines entreprises élaborent donc des stratégies afin d’y remédier. Le dossier documentaire est composé de 4 documents. Un premier, « Un labo pharmaceutique abrite son brevet sous le tipi » est publié le 20 septembre 2017 par Le Monde. Le deuxième, « Une frénésie de mariages, ou être toujours plus riche et puissant » est publié le 23 septembre 2017 par le journal Le Monde. Le dernier document est composé de deux textes et d’un document iconographique. Le premier texte est paru dans Le Monde dans la catégorie Eco et entreprise le 12 septembre 2017. Le deuxième texte a été publié dans Le Monde dans la catégorie Eco et Entreprise le 8 septembre 2017. Le document iconographique vient de la société IDC. Quelles sont les stratégies qui sont mises en placent par les entreprises pour échapper à la concurrence ? Nous verrons dans une première partie les défaillances du marché, puis dans une deuxième partie, nous aborderons les alliances entre les entreprises. Pour finir nous nous attarderons sur la concurrence monopolistique.  

                        Afin d’échapper au maximum à la concurrence les entreprises mettent en place des stratégies diverses et multiples. Il existe plusieurs types de stratégies. La première étant évoquée dans le document 1. Le laboratoire protège son brevet en le transférant à une tribu indienne. Cette dernière ne peut pas être attaquée en justice. En faisant cella Allergan évite que l’on copie son médicament. Cette entreprise fait preuve de défaillance, c’est-à-dire qu’elle ne divulgue pas toutes les informations à tout le monde. Les défaillances échouent dans l’allocation optimale des ressources, c’est-à-dire que ce n’est pas un marché pure et parfait. Il y a une asymétrie des informations. Elle fait en sorte que la concurrence ne soit pas au courant de tout afin d’éviter des copies pures. Si des entreprises souhaitent faire un produit similaire il doit y avoir une contrepartie. Dans notre document l’entreprise doit payer afin de pouvoir copier le médicament souhaité, dans notre cas. C’est un processus qui est illégal.

Les entreprises font aussi le choix de fusionner afin d’éviter au maximum la concurrence. De cette manière les entreprises deviennent plus puissantes et mettent hors du marché les entreprises plus petites. C’est un phénomène qui est interdit par l’autorité de concurrence. Cet organisme vérifie les projets d’entente de fusion ou d’acquisition et donne sa validation ou non. L’organisme pose en véto lorsque les caractères concurrentiels sont remis en jeu, des sanctions sont imposées aux entreprises ne respectant pas les conditions. Dans le document 2, Philippe Escande nous démontre ce phénomène avec des entreprises de la sidérurgie, Thyssen Krupp, entreprise de sidérurgie allemande, et Tata Steel, entreprise de sidérurgie Indienne. Les alliances sont aussi appelées mariage. D’après l’article publié dans le média « Le Monde » les pays émergeant sont une réelle menace pour les entreprises. Le faite que les entreprises essayent de fusionner entre elle provoque une sorte de « monopole ».   

Une autre forme de stratégie est aussi présente sur le marché, le phénomène de la concurrence monopolistique. C’est-à-dire que l’entreprise cherche à se différencier en produisant à produit unique qui créera une sort de monopole pour l’entreprise concernée. S nous prenons la marque d’Apple, ils sont toujours en total innovation. Le faite de mettre sur le marché des appareils technologiques qui sortent de l’ordinaire et de très bonne qualité leur permet d’être bien placé sur le marché. Les entreprises ayant beaucoup d’influence ont des actions très importantes sur le marché. Ces dernières ne peuvent faire de faux pas. Dans le cas où l’entreprise fait un faux pas, l’action de l’entreprise « prendrait un sérieux coup » selon Neil Mawston. L’entreprise ne se trouverait plus dans une concurrence monopolistique. La concurrence monopolistique est un combat de chaque jour pour les entreprises les plus importantes de monde afin de garder leur rang.

Nous pouvons en déduire que les entreprises ne manque pas d’imagination afin échapper à la concurrence. Ici, nous avons vu 3 formes de stratégie pour lutter contre la concurrence : les défaillances, l’alliance et la concurrence monopolistique. Nous pouvons nous interroger sur les externalités, qu’elles soient négatives ou positives."

Où j'en suis dans mon devoir

Voila les documents sur les quels je devais m'appuyer :

DOCUMENT 1 : Un labo pharmaceutique abrite son brevet sous un tipi

Un labo pharmaceutique abrite son brevet sous le tipi. Pour éviter à leurs médicaments de tomber dans le domaine public, les laboratoires pharmaceutiques débordent d’imagination. Tel Allergan qui a passé un accord avec une tribu indienne de l’État de New York. Le 8 septembre, le laboratoire pharmaceutique Allergan a annoncé avoir transféré une série de brevets à la Saint Régis Mohawk Tribe, une enclave indienne située à la frontière des États-Unis et du Canada, dans l’État de New York. En raison de l’immunité dont ces territoires bénéficient [les tribus indiennes, souveraines, ne peuvent être attaquées en justice], ce tour de passe-passe devrait empêcher les concurrents d’Allergan de copier son Restasis, dont la formule tombe dans le domaine public. Pour conclure ce pacte inédit, la firme pharmaceutique a signé à la Saint Régis Mohawk Tribe un chèque de 13,75 millions de dollars, auxquels s’ajouteront 15 millions de royalties chaque année. L’accord a été orchestré par une firme de lawyers (juristes) […]. […] « C’est une stratégie risquée. Un juge pourrait arguer qu’il s’agit d’une transaction frauduleuse et refuser l’argumentaire d’Allergan  », souligne Bradley Wright, avocat chez Banner Witcoff, un cabinet spécialisé dans la propriété intellectuelle. « En revanche, si cela marche pour un laboratoire pharmaceutique, cela pourra marcher pour n’importe qui et s’appliquer aussi bien aux brevets qu’aux marques ».

[…] Une stratégie courante consiste à payer les fabricants de génériques pour qu’ils attendent un peu avant de lancer leurs copies. Ces accords illégaux coûtent cher aux payeurs, et sont régulièrement sanctionnés par les autorités antitrust. En Europe, la commission a ainsi infligé une série d’amendes à des entreprises s’étant entendues. La plus importante (331 millions d’euros) a sanctionné Servier pour avoir retardé l’arrivée sur le marché de copies du Coversyl, son antihypertenseur phare. Plusieurs fabricants de génériques – dont Teva et Mylan – avaient de leur côté été condamnés à une amende de 97 millions d’euros. Une variante de cette stratégie consiste à dissuader les médecins de prescrire un générique en arguant qu’il n’est pas aussi efficace que l’original. En 2013, en France, l’Autorité de la concurrence a ainsi infligé une amende de 40 millions d’euros à Sanofi pour avoir dénigré la copie de son Plavix, commercialisée par Teva.

Un plan moins risqué consiste à lancer une version légèrement différente du médicament, et à la promouvoir comme « une innovation » pour influencer la prescription des médecins. Le plus bel exemple est le Nexium, du britannique AstraZeneca, un médicament indiqué en cas de brûlures d’estomac qui fut l’un des plus vendus au monde (jusqu’à 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel au sommet de sa popularité). Ce n’est rien d’autre qu’un isomer (molécule inversée comme dans un miroir) du Prilosec, un médicament dont le brevet a expiré en 2001. Pour faire face à la chute du brevet de son Lantus (7 milliards de ventes au pic de son succès), et couper l’herbe sous le pied du générique de son concurrent Lilly, Sanofi a mis sur le marché début 2015 une formulation un peu différente de cette insuline, sous le nom de Toujeo. La haute autorité de santé a estimé en 2015 que celle-là n’apportait « pas d’amélioration » par rapport au Lantus, mais elle n’en a pas moins connu un grand succès aux États-Unis. Porté par un investissement de près de 70 millions de dollars en 2016 dans des campagnes publicitaires, le toujeo a permis à Sanofi d’amortir la chute de ses ventes dans le traitement du diabète.

Source : Chloé Hecketsweiler, Le Monde, 20/09/2017

DOCUMENT 2 Une frénésie de mariages, ou être toujours plus riche et puissant

[…]. L’industrie est la grande mythologie des temps modernes et, à ce titre, comme les États et les religions avant elle, ne connait pas de frontière à sa volonté d’expansion, qu’elle soit offensive ou défensive, si ce n’est la résistance de ses adversaires. Conquérir son rival est un jeu tout aussi crucial que gagner des clients. Ce seul mois de septembre 2017 nous en apporte l’éclatante démonstration. Mercredi 20 septembre, le sidérurgiste allemand Thyssenkrupp a annoncé son intention de vouloir fusionner avec son concurrent indien Tata Steel, qui avait déjà avalé British Steel en 2007. Objectif, peser face à la puissance de l’autre indien, Mittal, qui, en absorbant l’européen Arcelor en 2006, était devenu le leader mondial du secteur. Déjà, à l’époque, il s’agissait de grossir pour tenir tête à ses puissants clients et à ses fournisseurs dans un contexte de baisse des prix continue. La même philosophie se retrouve dans le projet de mariage entre le français Alstom et l’allemand Siemens dans le ferroviaire : prendre du poids face à la concurrence. Comme, sur ce marché déprimé et gourmand en capitaux, la croissance future viendra des pays émergents, il faut être toujours plus riche et puissant pour gagner cette nouvelle bataille face aux Chinois qui fusionnent à tour de bras leurs champions locaux. Une frénésie de mariages qui ne se cantonne pas à la bonne vieille industrie lourde. Les banques sont à la manœuvre, on évoque la fusion de la banque allemande Commerzbank avec son concurrent italien Unicrédit, voire avec le français BNP Paribas, et, dans la technologie de Vivendi à Orange, la chasse aux acquisitions est active. […]

Source : Philippe Escande, Le Monde, 23/09/17.

DOCUMENT 3 Apple joue gros avec son nouvel iPhone

La sortie du nouvel iPhone [nouvelle génération de téléphone ; dévoilé le 12 septembre] est cruciale pour le groupe, qui peine à diversifier ses sources de revenus. […]. « Pour Apple, c’est le lancement le plus important depuis celui de l’iPad [en 2010], il lui faut maintenant démontrer sa capacité à innover », estime ainsi Jan Dawson, analyste chez Jackdaw Research. […]. « Les marchés attendent de ce nouveau produit qu’il permette à Apple de renouer avec une croissance plus consistante », confirme M Dawson […] le défi n’est pas mince. «  Le marché est déjà largement saturé, et le rythme de renouvellement des smartphones ralentit », explique Jan Dawson. […] [Apple] a, depuis plusieurs années, essayé de développer de nouvelles gammes de produits. Àpple s’est lancé dans les montres connectées […], puis dans les casques audio […]. […] Apple porte le plus grand soin à développer ses services. Essentiellement gérés par l’App Store, mais aussi par Apple Music, Apple Pay ou iCloud, ils ont généré près de 25 milliards de dollars de revenus sur l’exercice 2016, en progression de 22%. Soit le secteur le plus dynamique de l’entreprise… Pour accroître ses revenus, Apple fait notamment le pari de la réalité augmentée, comme dans le jeu Pokémon Go ou dans des applications permettant de visualiser à domicile quel effet ferait l’installation de tel ou tel meuble. […] Autre secteur où Apple entend se déployer : le streaming vidéo. Le Wall Street Journal indiquait, en aout, que la compagnie allait débloquer 1 milliard de dollars dans l’année à venir pour produire des contenus originaux. Comme autant de produits d’appel pour répondre à la concurrence de Netflix. […] À l’horizon 2020, Apple s’est fixé l’objectif de doubler les revenus issus des services pour les porter à 50 milliards de dollars par an. En attendant, Apple restera suspendu aux ventes de ses téléphones, et son action en bourse ne tolèrera pas de faux pas, comme l’expliquent plusieurs analystes, dont Neil Mawston : « si le lancement du nouveau produit devait être perturbé par des retards, ou si les ventes n’étaient pas au rendez-vous, l’action Apple [qui valorise à ce jour l’entreprise de 815 milliards de dollars] en prendrait un sérieux coup. »

Source : Vincent Fagot, Le Monde, Eco et entreprise, 12/09/2017.

[…] «  On constate dans le haut de gamme une tendance haussière sur les prix, en tout cas sur les tarifs nus des appareils [avant les remises des opérateurs] », admet thomas Husson, analyste chez forrester. «  Ces smartphones de haut de gamme contiennent de plus en plus de technologie, le prix reflète le coût de la miniaturisation et des innovations logicielles, mais aussi le renchérissement des écrans. » Mais cela ne suffit pas à expliquer ce niveau de tarifs. Pour les leaders de la téléphonie mondiale que sont Samsung, Apple et Huawei, le segment du haut de gamme est devenu un terrain d’affrontement crucial, car c’est sur celui-ci que se font les plus grosses marges sur les ventes, et le sud–coréen comme le chinois entendent rivaliser avec l’américain sur ce terrain qu’il domine. Et ce d’autant plus que les consommateurs semblent prêts à payer toujours plus. […] En outre, le haut de gamme est un sujet majeur quand il s’agit de se projeter vers la Chine. « C’est non seulement le premier marché mondial pour les smartphones, mais aussi un pays où les personnes qui ont un fort pouvoir d’achat sont très nombreuses […], souligne Thomas Husson.

Source : Vincent Fagot, Le Monde, Eco et entreprise, 08/09/2017.