Le capitalisme et l’économie de marché.

Sujet du devoir

1. Est-il possible et souhaitable de créer indéfiniment de la monnaie ?


DOCUMENT 1 :

« Les banques créent de la monnaie scripturale à partir de rien. Une inscription sur un compte suffit.
L’ennui, c’est que le titulaire du compte dépense tôt ou tard cet argent emprunté. S’il le fait en remettant un chèque à un client de la même banque, l’argent ne sortira pas du circuit de la banque : la banque se bornera à débiter un compte, à en créditer un autre, et l’affaire sera réglée. Hélas pour la banque, cette situation n’est pas la plus fréquente. Par conséquent, le plus souvent, le bénéficiaire du crédit signe un chèque destiné au client d’une autre banque. La première banque, celle qui a accordé le crédit (A) ne peut plus se contenter de débiter le compte de son client. Il faut en outre qu’elle transfert l’argent correspondant à la deuxième banque (B) celle qui gère le compte de celui qui a reçu le chèque en paiement. Heureusement pour elle, chaque jour des millions de chèques sont ainsi échangés entre clients de banques différentes : une chambre de compensation – placée sous la surveillance de la banque de France - permet d’échanger quotidiennement les chèques que détient B sur A et réciproquement. Seuls les soldes de compensation font l’objet d’un règlement réel. Ils sont réglés en monnaie centrale par virements entre les comptes des banques à la banque centrale. Normalement, en vertu de la loi des grands nombres, les soldes sont d’un montant faible.
Reste un dernier cas qu’il nous faut examiner : celui où le bénéficiaire du crédit accordé parla banque A retire tout ou partie de ce crédit de ce compte, sous forme d’argent liquide ou, pour parler le langage bancaire, de monnaie fiduciaire. En moyenne, on constate qu’un cinquième des paiements s’effectue sous cette forme : il faut donc s’attendre à ce qu’un crédit de 100 € donne naissance, en moyenne, à des retraits en billets, d’un montant de 20 €. Pour obtenir des billets, les banques effectuent des retraits sur leur compte à la banque centrale ».
Denis Clerc, Déchiffrer l’économie.

NB : La monnaie banque centrale est l’ensemble des encaisses en billets détenus par les banques de second rang à la banque centrale. La banque centrale joue alors le rôle de « banque des banques ».

Question 1 : Pourquoi le pouvoir de création des banques n’est-il pas illimité ?
Question 2 : Précisez alors le rôle de la banque centrale.
Question 3 : Que risquerait de créer un pouvoir de création monétaire illimité ?

NB : Les banques peuvent aussi aller sur le marché monétaire (qui est un compartiment du marché des capitaux avec le marché financier) pour satisfaire ses besoins en monnaie centrale en l’empruntant aux banques qui ont un solde créditeur an monnaie banque centrale. On dit alors que les banques vont se refinancer sur le marché monétaire.







2. La politique monétaire menée par la banque centrale.

Comment la banque centrale peut-elle mener une politique monétaire ?

La banque centrale peut donc influencer la création monétaire des banques de second rang en contrôlant les conditions dans lesquelles les banques peuvent se procurer la monnaie centrale. Elle intervient sur le marché monétaire pour prêter de la monnaie centrale moyennant le paiement d’un intérêt. Ce taux d’intérêt est appelé directeur. Il n’impose rien aux banques, mais il influence (il dirige) le niveau des taux d’intérêt qu’elles même proposeront à leur client (au moins égal à celui de la banque centrale).

Quels sont les objectifs de la politique monétaire ?

Par conséquent l’outil qui permet à une banque centrale de mener une politique monétaire est bien le taux d’intérêt. Mais quel est alors l’objectif d’une politique monétaire ? Il peut y avoir deux objectifs à une politique monétaire :
 Limiter l’inflation. Pour ce faire, il faudrait que la banque centrale limite la création monétaire, donc proposer des taux d’intérêt élevés. Cette politique est souvent associée alors à une politique budgétaire de rigueur.
 Stimuler la croissance. Pour ce faire il faudrait stimuler la création monétaire car l’accroissement de la quantité de monnaie en circulation dans l’économie devrait permettre de stimuler la demande (consommation ou/et investissement). Cette politique est alors souvent accompagnée d’une politique budgétaire de relance.

La politique monétaire (aujourd’hui confiée à la BCE) et la politique budgétaire (que nous étudierons dans le dernier chapitre) sont des politiques conjoncturelles (de court terme).



C. Les modes de financement.

1. Qu’est ce que le financement d’une économie ?

Pour réaliser leurs opérations de dépenses (consommation, investissement immobilier ou non) les agents ont besoin de fonds financiers. Il y a deux situations possibles au départ :
 Les agents qui sont en capacité de financement : ce sont ceux qui ont une épargne suffisante pour financer leur dépense.
 Les agents à besoin de financement : ce sont ceux qui ne disposent pas d’une épargne suffisante pour financer leur projet.

S’intéresser au financement de l’économie consiste donc à envisager d’un point de vue macro économique la rencontre entre les agents à besoin de financement et ceux en capacité de financement. Dans la mesure où nous avons observé dernièrement que la création monétaire trouvait sa source principale dans les crédits bancaires, et pouvait être une source d’inflation, il semblerait donc qu’un pays doive être vigilent à ce que l’épargne disponible pour les agents à besoin de financement soit assez importante.

Où j'en suis dans mon devoir

c'est pour m'aider à mieux comprendre et puis ben les autres chapitres c'étaient en gros sur les agents économiques et leurs relations au cœur de la croissance économique.