Bac blanc sur Germinal

Publié le 28 janv. 2020 il y a 4A par ellamarlin79370 - Fin › 30 janv. 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

J'ai un devoir de bac blanc a faire sur Germminal avec un extrait de texte mais je suis bloquer à la question 2 jusqu'a la fin de la feuille.

Extrait:

Un instant, Étienne resta immobile, assourdi, aveuglé. Il était glacé, des courants d’air entraient de partout. Alors, il fit quelques pas, attiré par la machine, dont il voyait maintenant luire les aciers et les cuivres. Elle se trouvait en arrière du puits, à vingt-cinq mètres, dans une salle plus haute, et assise si carrément sur son massif de briques, qu’elle marchait à toute vapeur, de toute sa force de quatre cents chevaux, sans que le mouvement de sa bielle énorme, émergeant et plongeant avec une douceur huilée, donnât un frisson aux murs. Le machineur, debout à la barre de mise en train, écoutait les sonneries des signaux, ne quittait pas des yeux le tableau indicateur, où le puits était figuré, avec ses étages différents, par une rainure verticale, que parcouraient des plombs pendus à des ficelles, représentant les cages. Et, à chaque départ, quand la machine se remettait en branle, les bobines, les deux immenses roues de cinq mètres de rayon, aux moyeux desquels les deux câbles d’acier s’enroulaient et se déroulaient en sens contraire, tournaient d’une telle vitesse, qu’elles n’étaient plus qu’une poussière grise.

— Attention donc ! crièrent trois moulineurs, qui traînaient une échelle gigantesque.

Étienne avait manqué d’être écrasé. Ses yeux s’habituaient, il regardait en l’air filer les câbles, plus de trente mètres de ruban d’acier, qui montaient d’une volée dans le beffroi, où ils passaient sur les molettes, pour descendre à pic dans le puits s’attacher aux cages d’extraction. Une charpente de fer, pareille à la haute charpente d’un clocher, portait les molettes. C’était un glissement d’oiseau, sans un bruit, sans un heurt, la fuite rapide, le continuel va-et-vient d’un fil de poids énorme, qui pouvait enlever jusqu’à douze mille kilogrammes, avec une vitesse de dix mètres à la seconde. ...

Lentement, Étienne revint à la recette. Ce vol géant sur sa tête l’ahurissait. Et, grelottant dans les courants d’air, il regarda la manœuvre des cages, les oreilles cassées par le roulement des berlines. Près du puits, le signal fonctionnait, un lourd marteau à levier, qu’une corde tirée du fond, laissait tomber sur un billot. Un coup pour arrêter, deux pour descendre, trois pour monter : ...

Il ne comprenait bien qu’une chose : le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de trente, et d’un coup de gosier si facile, qu’il semblait ne pas les sentir passer. Dès quatre heures, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient de la baraque, pieds nus, la lampe à la main, attendant par petits groupes d’être en nombre suffisant. Sans un bruit, d’un jaillissement doux de bête nocturne, la cage de fer montait du noir, se calait sur les verrous, avec ses quatre étages contenant chacun deux berlines pleines de charbon. Des moulineurs, aux différents paliers, sortaient les berlines, les remplaçaient par d’autres, vides ou chargées à l’avance des bois de taille. Et c’était dans les berlines vides que s’empilaient les ouvriers, cinq par cinq, jusqu’à quarante d’un coup, lorsqu’ils tenaient toutes les cases. Un ordre partait du porte-voix, un beuglement sourd et indistinct, pendant qu’on tirait quatre fois la corde du signal d’en bas, « sonnant à la viande », pour prévenir de ce chargement de chair humaine. Puis, après un léger sursaut, la cage plongeait silencieuse, tombait comme une pierre, ne laissait derrière elle que la fuite vibrante du câble.

— C’est profond ? demanda Étienne à un mineur, qui attendait près de lui, l’air somnolent.

— Cinq cent cinquante-quatre mètres, répondit l’homme.

Où j'en suis dans mon devoir

Les questions sont:

- Nommer et expliquer la figure de employée pour caractériser la mine et ses activités. Justifier votre réponse.

- Quelles représentation de la condition ouvrière offre ce texte. Justifier votre réponse.

- Etinne cherche à convaincre les ouvriers de la mine de se révolter contre leurs conditions de travail. Rédiger son discours argumentatif qui comprendra au minimum deux arguments développés et une figure de style. Votre travail d'environ 30 lignes respectera les exigences attendues d'un discours.

 




4 commentaires pour ce devoir


Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 29 janv. 2020

1) "Elle se trouvait en arrière du puits, à vingt-cinq mètres, dans une salle plus haute, et assise si carrément sur son massif de briques, qu’elle marchait à toute vapeur,..."

"le puits avalait des hommes ..."

Parle-t-il d'une personne ? Sinon, quelle est cette figure de style ?

2) Comment te sentirais-tu à la place des mineurs ?

3) A partir de ta réponse à la deuxième question tu seras en mesure d'écrire un texte. Si tu veux de l'aide, poste ce que tu auras écrit.

Bon travail à toi!

ellamarlin79370
ellamarlin79370
Posté le 29 janv. 2020

Sa serait pas une anaphore ou peut être une allégorie ?

la marmotte
la marmotte
Posté le 29 janv. 2020

2) Repère dans le texte tous les éléments qui sont négatifs pour les ouvriers; ceux-ci évoluent notamment dans un environnement bruyant, dangereux et sont traités comme du bétail; ils semblent interchangeables. Ils ont froid. Ils semblent minuscules par rapport à l'immensité de la mine.

ellamarlin79370
ellamarlin79370
Posté le 29 janv. 2020

Merci beaucoup


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