Comentaire sur un extrait des Misérables

Publié le 24 oct. 2013 il y a 10A par Anonyme - Fin › 2 nov. 2013 dans 10A
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Sujet du devoir

je dois faire un commentaire sur l'extrait ci-dessou des Misérables.Le commentaire dois contenir une introduction ,une conclusion et les deux partie:
A)Montrer que Victor Hugo fait de cet adieu un tableau chargé d'émotion.
B)Analyser comment Victor Hugo fait de sont personnages un modéle d'humanité.
Texte A : Victor Hugo, Les Misérables, Vème
partie, livre IX, chapitre 5, 1862

Dans les dernières pages des Misérables, le personnage principal, Jean Valjean, au moment
de mourir, dit adieu à Cosette, sa fille adoptive.



Comme le temps passe ! Nous avons été bien heureux. C’est fini. Mes
enfants1
, ne pleurez pas, je ne vais pas très loin. Je vous verrai de là. Vous n’aurez
qu’à regarder quand il fera nuit, vous me verrez sourire. Cosette, te rappelles-tu
Montfermeil ? Tu étais dans le bois, tu avais bien peur ; te rappelles-tu quand j’ai pris
5 l’anse du seau d’eau ? C’est la première fois que j’ai touché ta pauvre petite main.
Elle était si froide ! Ah ! vous aviez les mains rouges dans ce temps-là,
mademoiselle, vous les avez bien blanches maintenant. Et la grande poupée ! te
rappelles-tu ? Tu la nommais Catherine. Tu regrettais de ne pas l’avoir emmenée au
couvent ! Comme tu m’as fait rire des fois, mon doux ange ! Quand il avait plu, tu
10 embarquais sur les ruisseaux des brins de paille, et tu les regardais aller. Un jour, je
t’ai donné une raquette en osier, et un volant avec des plumes jaunes, bleues,
vertes. Tu l’as oublié, toi. Tu étais si espiègle toute petite ! Tu jouais. Tu te mettais
des cerises aux oreilles. Ce sont là des choses du passé. Les forêts où l’on a passé
avec son enfant, les arbres où l’on s’est promené, les couvents où l’on s’est caché,
15 les jeux, les bons rires de l’enfance, c’est de l’ombre. Je m’étais imaginé que tout
cela m’appartenait. Voilà où était ma bêtise. Ces Thénardier3
ont été méchants. Il
faut leur pardonner. Cosette, voici le moment venu de te dire le nom de ta mère. Elle
s’appelait Fantine. Retiens ce nom-là : Fantine. Mets-toi à genoux toutes les fois que
tu le prononceras. Elle a bien souffert. Elle t’a bien aimée. Elle a eu en malheur tout
20 ce que tu as en bonheur. Ce sont les partages de Dieu. Il est là-haut, il nous voit
tous, et il sait ce qu’il fait au milieu de ses grandes étoiles. Je vais donc m’en aller,
mes enfants. Aimez-vous bien toujours. Il n’y a guère autre chose que cela dans le
monde : s’aimer. Vous penserez quelquefois au pauvre vieux qui est mort ici. O ma
Cosette ! ce n’est pas ma faute, va, si je ne t’ai pas vue tous ces temps-ci, cela me
25 fendait le cœur ; j’allais jusqu’au coin de ta rue, je devais faire un drôle d’effet aux
gens qui me voyaient passer, j’étais comme fou, une fois je suis sorti sans chapeau.
Mes enfants, voici que je ne vois plus très clair, j’avais encore des choses à dire,
mais c’est égal. Pensez un peu à moi. Vous êtes des êtres bénis. Je ne sais pas ce
que j’ai, je vois de la lumière. Approchez encore. Je meurs heureux. Donnez-moi vos
30 chères têtes bien-aimées, que je mette mes mains dessus.
Cosette et Marius tombèrent à genoux, éperdus, étouffés de larmes, chacun
sur une des mains de Jean Valjean. Ces mains augustes4
ne remuaient plus.
Il était renversé en arrière, la lueur des deux chandeliers l’éclairait ; sa face
blanche regardait le ciel, il laissait Cosette et Marius couvrir ses mains de baisers ; il
35 était mort.
La nuit était sans étoiles et profondément obscure. Sans doute, dans l’ombre,
quelque ange immense était debout, les ailes déployées, attendant l’âme.




Où j'en suis dans mon devoir

moi j'ai deja fait l'introduction, mais j'arrive pas a trouvé se que je dois mettre dans les deux partie.
Aider moi c'est urgent s'il vous plait



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