commentaire

Publié le 30 janv. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 1 févr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

vous commenterez le texte de la fontaine en vous aidant du parcours de lecture suivant :
comment la fable se construit selon un schéma complexe de récit enchâssé ?
comment elle opère une réflexion fondée sur une mise en abyme . Dans Athèneautrefois, peuple vain et léger,
Un orateur , voyant sa patrie en danger,
Courut à la tribune; et d'un art tyrannique,
Voulant forcer les coeurs dans une république,
Il parla fortement sur le commun salut.
On ne l'écoutait pas. L'orateur recourut
A ces figures violentes
Qui savent exciter les âmes les plus lentes:
Il fit parler les morts, tonna, dit ce qu'il put.
Le vent emporta tout, personne ne s'émut;
L'animal aux têtes frivoles,
Etant fait à ces traits, ne daignait l'écouter;
Tous regardaient ailleurs; il en vit s'arrêter
A des combats d'enfants et point à ses paroles.
Que fit le harangueur? Il prit un autre tour.
« Céres , commença-t-il, faisait voyage un jour
Avec l'anguille et l'hirondelle;
Un fleuve les arrête, et l'anguille en nageant,
Comme l'hirondelle en volant,
Le traversa bientôt.» L'assemblée à l'instant
Cria tout d'une voix: « Et Céres, que fit-elle?
- Ce qu'elle fit? Un prompt courroux
L'anima d'abord contre vous.
Quoi? de contes d'enfants son peuple s'embarrasse!
Et du péril qui la menace
Lui seul entre les Grecs il néglige l'effet!
Que ne demandez-vous ce que Philippe fait?»
A ce reproche l'assemblée,
Par l'apologue réveillée,
Se donne entière à l'orateur:
Un trait de fable en eut l'honneur.

Nous sommes tous d'Athènes en ce point, et moi-même,
Au moment que je fais cette moralité,
Si Peau d'Ane m'était conté,
J'y prendrais un plaisir extrême.
Le monde est vieux, dit-on: je le crois; cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant

Où j'en suis dans mon devoir

la prof nous a aidé en nous dedans des questions quel est la structure du texte? ton ? fable dans la fable ?
aidé moi pour le plan svp .




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 31 janv. 2010
(copié/collé):
"Dès le titre cette fable apparaît comme un art poétique. Au lieu de raconter une histoire, Le pouvoir des fables a explicitement comme but de valoriser cette forme. Si elle a un « pouvoir » c’est donc bien qu’elle n’est pas seulement « légère » Cette mise en abyme se retrouve dès la première partie avec « les débats du Lapin et de la Belette » vers 7 et 8, allusion à la fable 16 du livre 7 : Le Chat, la Belette et le petit Lapin. La mise en abyme se retrouve principalement dans la deuxième partie avec l’orateur qui propose une fable au discours direct. Cet orateur est donc une figure du fabuliste, de La Fontaine qui se met en scène de façon détournée dans son propre texte. Il est une hypostase / avatar. Cette mise en abyme montre que l’objectif de La Fontaine n’est pas seulement de critiquer les hommes comme Esope mais bien d’interpréter le fonctionnement de l’apologue : c’est ici un art poétique. La morale porte non seulement sur le caractère des hommes mais aussi sur l’attitude que les moralistes doivent adopter puisque l’injonction du vers 70 « il le faut encore amuser comme un enfant » s’adresse aux moralistes et à tous ceux qui parlent aux hommes. L’éloge de la fable porte sur la comparaison entre la fable et l’éloquence."

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