Commentaire de Texte sur Herman Melville, Moby Dick

Publié le 16 déc. 2020 il y a 3A par CR4SH - Fin › 19 déc. 2020 dans 3A
10

Sujet du devoir

Bonjour tout le monde !

 

J'aurais besoin de votre aide pour faire mon commentaire de texte.

J'ai déja mes 2 parties mais je ne sais pas quoi parler dessus...

Donc j'aurais besoin d'aide pour me donner des idées pour les 2 parties et pour l'introduction :)

 

Merci d'avance de votre aide !

Bonne journée. 

 

Voici le texte : 

 

« Mais tandis que les canotiers1 forçaient aux avirons à travers le martèlement de la mer, le bordé de l'étrave déjà frappé par la baleine céda et presque aussitôt la pirogue désemparée se trouva presque au niveau des vagues ; son équipage s'efforçait d'aveugler la voie d'eau et d'écoper tout en pataugeant et s'éclaboussant.

Pendant ce temps, l'instant d'un regard, Tashtego suspendit le geste de sa main qui tenait le marteau6 et le drapeau rouge s'enroula à demi autour de lui comme un plaid, puis se mit à flotter droit devant lui comme si son propre cœur battait dans l'espace, cependant que Starbuck et Stubb , debout au-dessous de lui sur le beaupré8 , virent en même temps que lui, le monstre arrivant sur eux.

- La baleine ! la baleine ! Barre dessus toute ! Barre dessus toute ! Ô vous, toutes les douces puissances de l'air, serrez-moi dans vos bras ! Si Starbuck doit mourir, qu'il ne meure pas défaillant comme une femme. Barre dessus, j'ai dit!... Imbéciles, la mâchoire, la mâchoire11 ! Est-ce là la réponse à toutes mes véhémentes prières ? A une fidélité de toute ma vie ! Oh ! Achab, Achab, voilà ton œuvre ! Redresse timonier ... Non, non ! Barre dessus encore ! Elle s'est tournée pour nous aborder ! 

Oh ! son front insatiable se dirige sur l'homme à qui le devoir ordonne de ne point fuir. Mon Dieu, soyez à mes côtés en cet instant !

- Ne soyez pas à mes côtés, mais au-dessous de moi, qui que vous soyez si vous souhaitez aider Stubb, car Stubb, lui aussi, est rivé là. Je me moque de toi, ricanante  baleine ! Qui a jamais soutenu Stubb, tenu Stubb en éveil, sinon son œil qui ne cille pas? Et maintenant, le pauvre Stubb va se coucher sur un matelas qui n'est que trop moelleux, que n'est-il fourré de broussailles. Je me moque de toi, ricanante baleine ! Voyez, vous, soleil, lune, étoiles ! Je vous accuse d'être les assassins du meilleur garçon qui ait jamais rendu l'âme. C'est la raison pour laquelle je trinquerai quand même avec vous, si vous consentez à me tendre la coupe ! Oh ! oh ! toi, ricanante baleine, tu pourras bientôt te remplir le gosier. Pourquoi ne fuyez-vous pas, ô Achab ! Quant à moi, je quitte mes souliers et ma vareuse, que Stubb meure dans ses seuls pantalons! Trop moisie, trop salée, cette mort, pourtant... des cerises ! des cerises ! Oh ! Flask , une seule cerise avant que nous ne mourions ! 

- Des cerises ? Je ne souhaiterais qu'être au pays où elles poussent. Oh ! Stubb, j'espère que ma pauvre mère a touché ma part de paie avant ce moment, sinon elle ne verra pas un sou, car le voyage est fini.

A l'avant du navire, les hommes à présent sont pétrifiés, le dernier geste qu'ils étaient en train de faire a figé dans leurs mains les marteaux, les morceaux de bordés, les lances et les harpons. Envoûtés, ils fixent la baleine, ils la regardent balancer de droite et de gauche son front, porteur du destin et contemplent le vaste demi-cercle d'écume que son élan soulève devant elle. Elle est la vision même du Jugement dernier, de la vengeance immédiate, de l'éternelle malice devant l'impuissance humaine. Le solide contrefort de son front blanc frappa la proue par tribord, faisant rouler les pièces de  construction et les hommes. Quelques-uns s'abattirent face au sol. Comme des pommes de mât déboîtées, les têtes des harponneurs en vigie furent ébranlées sur leurs cous de taureaux. Par la brèche, ils entendirent s'engouffrer l'eau comme celle d'un torrent de montagne dans une rayère .

- Le navire ! Le corbillard !... le second corbillard ! s'écria Achab de sa baleinière, et dont le bois ne serait qu'un bois d'Amérique ! Plongeant sous le navire qui enfonçait, la baleine courut en frémissant le long de la quille, mais se retournant dans l'eau, elle réapparut promptement à la surface, loin de l'étrave, par bâbord, mais à peu de distance de la baleinière d'Achab. Et là, elle se tint immobile un moment. 

Où j'en suis dans mon devoir

Les deux parties sont:

I) Dans ce récit réaliste Moby-Dick apparaît comme extrêmement dangereux. 

II) Ce passage est aussi écrit comme s’il s’agissait d’une scène de théâtre, et en particulier de tragédie




0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte