Commentaire de texte sur un extrait de "La Chute" de Camus

Publié le 27 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 30 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

"Un jour pourtant, au cours d'un voyage que j'offris à une amie, sans lui dire que je le faisais pour fêter ma guérison, je me trouvais à bord d'un transatlantique, sur le pont supérieur, naturellement. Soudain, j'aperçus au large un point noir sur l'océan couleur de fer. Je détournai les yeux aussitôt, mon cœur se mit à battre. Quand je me forçai à regarder, le point noir avait disparu.J'allais crier, appeler stupidement à l'aide, quand je le revis. Il s'agissait d'un de ces débris que les navires laissent derrière eux. Pourtant, je n'avais pu supporter de le regarder, j'avais tout de suite pensé à un noyé. Je compris alors, sans révolte, comme on se résigne à une idée dont on connait depuis longtemps la vérité, que ce cri qui, des années auparavant, avait retenti sur la Seine, derrière moi, n'avait pas cessé, porté par le fleuve vers les eaux de la Manche, de cheminer dans le monde, à travers l'étendue illimité de l'océan, et qu'il m'y avait attendu jusqu'à ce jour où je l'avais rencontré. Je compris aussi qu'il continuerait de m'attendre sur les mers et les fleuves, partout enfin où se trouverait l'eau amère de mon baptême. Ici encore, dîtes-moi, ne sommes-nous pas sur l'eau ? Sur l'eau plate, monotone, interminable, qui confond ses limites à celles de la Terre ? Comment croire que nous allons arriver à Amsterdam ? Nous ne sortiront jamais de ce bénitier immense. Écoutez ! N'entendez-vous pas les cris de goélands invisibles ? S'ils crient vers nous, à quoi donc nous appellent-ils ? Mais ce sont les mêmes qui criaient, qui appelaient déjà sur l'Atlantique, le jour où je compris définitivement que je n'étais pas guéri, que j'étais toujours coincé, et qu'il fallait m'en arranger. Finie la vie glorieuse, mais finis aussi la rage et les soubresauts. Il fallait se soumettre et reconnaitre sa culpabilité. Il fallait vivre dans le mal-confort. C'est vrai, vous ne connaissez pas cette cellule de basse-fosse qu'au Moyen Age on appelait le mal-confort. En général, on vous y oubliait pour la vie. Cette cellule se distinguait des autres par d'ingénieuses dimensions. Elle n'était pas assez haute pour qu'on s'y tint debout, mais pas assez large pour qu'on pût s'y coucher. Il fallait prendre le genre empêché, vivre en diagonale; le sommeil était une chute, la veille un accroupissement.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déjà quelques idées sur le texte. Mais je n'arrive pas à l'approfondir, à le séparer en 2 ou 3 parties.

Je vous remercie d'avance.



6 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 mars 2010
Cet extrait est un texte isolé. Nous n'en avons presque pas parlé.

J'ai trouvé le thème de l'eau (bénitier(=religion), baptême..).
Celui de sa culpabilité, lorsqu'il remarque que cette dernière la suivra toute sa vie.
La métaphore avec la cellule.
Qu'il passe du "Je" donc son cas personnel au "on" dans la deuxième partie du texte.

J'ai aussi trouvé quelques figures de styles. Mais rien de bien concret pour le moment, car je n'ai pas spécialement les explications qui vont avec.

Merci.


Anonyme
Posté le 27 mars 2010
Ne t'inquiete surtout pas je reviens t'aider
Anonyme
Posté le 27 mars 2010
cyberpro le plus gentil tu l'aide vraiment mais laisse la un peu se debrouillé seule apres on pourra corriger ces fautes
mercii
Anonyme
Posté le 27 mars 2010
Cyberpro bravo tes aides sont precieuse pour salegeek
Anonyme
Posté le 27 mars 2010
Merci beaucoup. En attendant votre réponse, j'ai continué mes "recherches" sur le texte, et j'ai trouvé beaucoup d'idées, notamment par rapport à la cellule. Ce dont j'ai du mal, c'est de les organiser et de trouver un plan qui se dégage de ce texte. Je ne vois pas les grandes parties dans ce dernier. En effet, je pourrais faire "I Une faute qui le poursuit" mais cela engloberait le tout, et donc je n'aurais pas de quoi faire d'autres parties.
Anonyme
Posté le 27 mars 2010
Merci encore, je vais continuer mes recherches d'ici demain :)
A bientôt.

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