Corpus sur la nature humaine Bac Blanc

Publié le 14 janv. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 17 janv. 2017 dans 7A
12.00 / 20
5

Sujet du devoir

Bonjour, j'ai un devoir de type Bac à faire et je suis complètement coincée sur la question de corpus. Les 3 textes sont: -Blaise Pascal, Pensées   - Denis Diderot, Encyclopédie  -Robert Antelme, L'espèce humaine 

Texte 1 : 

Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n'est que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds). Mais je ne puis concevoir un homme sans pensée : ce serait une pierre ou une brute. La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage de l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. 

Texte 2: 

En observant les bêtes de près, on les juge plus capables de progrès qu'on ne le croit ordinairement. Voyez INSTINCT. Mais toutes leurs actions rassemblées laissent encore entre elles et l'homme une distance infinie. Que l'empire qu'il a sur elles soit usurpé si l'on veut, il n'en est pas moins une preuve de la supériorité de ses moyens, et par conséquent de sa nature. On ne peut qu'être frappé de cet avantage lorsqu'on regarde les travaux immenses de l'homme, qu'on examine le détail de ses arts, et le procès de ses sciences; qu'on le voit frémir de la bassesse ou de l'atrocité des actions par lesquelles s'avilit souvent ce roi de la nature ? Effrayés de ce mélange monstrueux, quelques moralistes ont eu recours pour expliquer à l'homme, à une mélange de bons de et mauvais principes, qui lui-même a grand besoin d'être expliqué. L'orgueil, la superstition et la crainte ont produit des systèmes, et ont embarrassé la connaissance de l'homme de mille préjugés que l'observation doit détruire. La religion est chargée de nous conduire dans la route du bonheur qu'elle nous prépare au-delà des temps. La Philosophie doit étudier les motifs naturels des actions de l'homme, pour trouver des moyens du même genre, de le rendre meilleur et plus heureux pendant cette vie passagère. 

Texte 3: 

Nous sommes au point de ressembler à tout ce qui ne se bat que pour manger et meurt de ne pas manger, au point de nous nive¬ler sur une autre espèce, qui ne sera jamais nôtre et vers laquelle on tend ; mais celle-ci qui vit du moins selon sa loi authentique - les bêtes ne peuvent pas devenir plus bêtes - apparaît aussi somptueuse que la nôtre « véritable» dont la loi peut être aussi de nous conduire ici. Mais il n'y a pas d'ambi¬guïté, nous restons des hommes, nous ne finirons qu'en hommes. La distance qui nous sépare d'une autre espèce reste intacte, elle n'est pas historique. C'est un rêve SS de croire que nous avons pour mission historique de changer d'espèce, et comme cette mutation

se fait trop lentement, ils tuent. Non, cette maladie extraordinaire n'est autre chose qu'un moment culminant de l'histoire des hommes. Et cela peut signifier deux choses : d'abord que l'on fait l'épreuve de la solidité de cette espèce, de sa fixité. Ensuite, que la variété des rapports entre les hommes, leur couleur, leurs coutumes, leur formation en classes masquent une vérité qui apparaît ici éclatante, au bord de la nature, à l'approche de nos limites : il n'y a pas des espèces humaines, il y a une espèce humaine. C'est parce que nous sommes des hommes comme eux que les SS seront en définitive impuissants devant nous. C'est parce qu'ils auront tenté de mettre en cause l'unité de l'espèce qu'ils seront fina¬lement écrasés. Mais leur comportement et notre situation ne sont que le grossissement, la caricature extrême - où personne ne veut, ni ne peut sans doute se reconnaître - de comportements, de situations qui sont dans le monde et qui sont même cet « ancien monde véritable» auquel nous rêvons. Tout se passe effectivement là-bas comme s'il y avait des espèces - ou plus exactement comme si l'appartenance à l'espèce n'était pas sûre, comme si l'on pouvait y entrer et en sortir, n'y être qu'à demi ou y parvenir pleinement, ou n'y jamais parvenir même au prix de générations -, la division en races ou en classes étant le canon de l'espèce et entretenant l'axiome toujours prêt, la ligne ultime de défense : « Ce ne sont pas des gens comme nous. »  

 Question: Quelles caractéristiques contradictoires se retrouvent en l'homme ? 

 

Où j'en suis dans mon devoir

Je ne vois pas du tout comment faire. J'aurais besoin d'un plan avec quelques arguments me permettant d'avancer. 

Merci 




3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 14 janv. 2017

XCJGEUFGEYUIFGEYFGYE

willffy
willffy
Posté le 14 janv. 2017
kaladgew, ton compte risque d'être supprimé et adieu les cadeaux!
5
Anonyme
Posté le 17 janv. 2017

Un corpus n'est pas très compliqué à faire! Il faut que tu prennes des choses dans les différents textes qui ont pour points communs! Essaye!


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte