correction de sujet d'invention

Sujet du devoir

utiliser l'art de persuader.

J'ai fini ma rédaction mais s'il vous plait corriger moi là (fautes, tournure de phrases) et le dialogue doit avoir la forme attendue : tirets, guillemets, retours à la ligne, mention des personnages. Je ne sais pas si la forme est bonne. S'il vous plait expliquez moi et dites si c'est bon. Merci. Clément

Où j'en suis dans mon devoir

Charles-Henri, fils de M. d’Operio, assitait comme tout les lundis, et ce depuis sept ans, a sa leçon hebdomadaire de philosophie. Emporté par la passion, le philosophe M. Cogitatio, fit durer l’heure jusqu’à la faire déborder légèrement sur l’heure suivante, consacrée à l’arithmétique. Etant arrivé à l’heure, M. Clausin réussit à entendre quelques idées sur le présent cours porté sur l’utilité de l’art. Désaprouvant cette idée, l’obscure personnage intercepta le philosophe et contesta d’une manière froide et hautaine:
- « Qu’entend-je ? Quels sont les incohérentes et impertinentes propriétés que vous apreniez a mon élève ? Alors, selon vous, c’est parce que l’art est inutile qu’il est utile. Bien sur ! Et c’est parce que ‘x’ est égale à un que ‘x’n’est pas égale à un, n’est ce pas? Je n’avais encore jamais entendu une inepsie pareil !
Surpris, le bon philosophe rétorqua :
- « Une inepsie ! Je ne vous permet pas ! Ne comparez donc pas les mathématiques à la philosophie, ni à l’art d’ailleurs. Pour comprendre ces deux derniers sujets, et de suite la thèse que je défend, l’ouverture d’esprit est requise. »
- « Loin d’être entêté, je suis réaliste. Avouez donc que l’art est aussi utile que de parler pour ne rien dire : ça ne sert à rien » déclara le mathématicien Clausin, soudain éclairé.
-« Si vous n’appréciez pas ce qui est inutile, vous ne pouvais parler de ce qui est utile ! ».
-« Voilà donc ! Regardez, Je n’aime pas l’art, pourtant je vis donc l'art est inutile car il n'est pas vital pour l'homme on peut vivre sans etre un artiste ou sans apprécier aucune œuvre d'art. Regarder »
-« La tour Eiffel, par exemple, n’êtes vous pas sans savoir qu’il y a déjà sept ans qu’elle subsiste. Cet œuvre, prédistiné éphemère, qui était à ses débuts seulement là pour produire le beau, demeure et demeura longtemps »
- « La beauté n’est d’aucune utilité ! L’art s’oppose directement à l’utile, il n’est point bénefique à l’homme, ni par sa valeur, ni par sa fonction, ni par quelques autres choses que ce soit ! »
-« Comment ? Ce magnifique et prodigieux donjon n’a-t-il pas fait de Paris la plus belle, la plus glorieuse, la plus délicieuse ville du monde. Paris attire désormais tellement plus de monde qu’elle en attirait auparavent. »
- « Cela ne rend pas l’art pour autant utile ! »
- « Vous m’avez dit vous-même qu’une chose est utile lorsqu’elle présente quelque interet financier, non ?
- « En effet »
-« Si vous réflechissait, voyez dans ceci la preuve que cette grande dame, immensement haute et majestueusement imposante, que vous qualifiez d’inutile, est utile. En effet, la tour Eiffel, grâce à son « inutilité », donc par son attrait esthetique, constitue un énorme profit participant ainsi à la fortune de la ville. »
Le professeur d’arithmetique ne sut quoi dire. M. Cogitatio continua :
-« Et bien ? »
-« Ce n’est pas completement faux… » murmura Clausin. « Mais ce que vous m’expliquez là n’est que l’exeption qui confirme la règle ! » dit-il, sur de lui.
- « Veuillez donc arretez ce jeu pathétique Monsieur, vous vous enfoncez vous-même. »
- « Ah ! Je vous aie eu Cogitatio ! Vous n’avez plus aucun argument ».
- « Oh ! Si il vous semble utile de continuer ce débat, alors j’entend. Pour tenter de vous convaincre de l’utilité de l’art, prenons l’exemple de la peinture. » Clausin coupa le philosophe :
- « La peinture ! Il n’existe rien de plus inutile : à quoi sert-il de copier la nature déjà existante ? Je vous le demande, quoique j’en connait déjà l’issue ! » Cogitatio retorqua :
- « La peinture dépasse largement la simple copie de la nature ! Elle rend visible ce qui est invisible, elle est un témoignage pour la société et véhicule un véritable enseignement. »
-« Quel sont ces inventions ? Je ne me perd point dans la tromperie et l’illusion ! Une femme dessinée sur une toile n’est qu’un femme dessinée sur une toile. En quoi cette femme témoigne de la société ? En rien ! Elle ne véhicule aucun enseignement si ce n’est l’anatomie génerale de l’Homme : une tête, deux jambes, deux bras et un corps ! »
-«L’ouverture d’esprit est en effet votre point fort monsieur. Voyez dans la femme la représentation d’une valeur forte. Prenons par exemple la liberté, imaginez le peuple qui la suit et pensez. Ne comprenez vous alors pas le message du peintre, à travers ce chef d’œuvre ? S’il n’a pas vaincu pour la Patrie, au moins il a peint pour elle. Ne voyez vous donc pas ici une quelconque utilité ? »
Embarassé, M. Clausin répondit :
-« Je ne sais plus, je suis perdu »
-« Dans ce tableau, reconaissez l’œuvre de Delacroix. Derrière son « inutilité »se cache une sens profond. La Liberté unit les deux peuples : les faubourgs et la bourgeoisie révolutionnaire. Même s’ils s’opposent par nature, les deux peuples veulent tous les deux la liberté ».N’est pas là un véritable enseignement valable pour longtemps ? Son utilité est aini prouvée !»
M. Clausin regarda M. Cogitatio et, même s’ils s’opposent par nature, se serrèrent la main, empli d’émotion.