- Partage ce devoir avec tes amis !
Sujet du devoir
Bonjour à tous!
j’ai un devoir à rendre pour mardi et je ne sais pas comment m’y prendre la question posée est extrêmement complexe haha. voici le sujet ainsi que les textes. En espérant que l’un d’entre vous pourras m’aider.
Objet d’etude : Les réécritures du XVIE siècle à nos jours
Corpus : réécrire Sophocle dans un opéra contemporain
Texte 1: Sophocle, Les Trachiniennes, « 5e Stasimon », traduction Robert Davreu, Actes Sud papiers, 2011, p.32.
Texte 2 : « Puisse un vent violent se lever »,Chœurs,mise en scène par Wajdi Mouawad, textes de Robert Davreu, mis en musique par B.Cantat, B.Falaise, P.Humbert, A.McSween, Actes Sud Copyright Au carré de l’Hypoténuse, 2011
Texte 3: Sophocle Antigone, « 2e Stasimon »traduction de Robert Davreu, Actes Sud papiers 2011,p.24.
Texte 4: « Heureux sont ceux qui du malheur », Chœurs, mise en scène par Wajdi Mouawad, textes de Robert Davreu ,mis en musique par B. Cantat, B. Falaise, P.Humbert, A. MacSween, Actes Sud, copyright Au carré de l’Hypoténuse, 2011
Texte 1:
Que dois-je en premier pleureur?
Ce malheur le plus achevé?
Impossible pour moi, hélas, d'en décider.
Celui-ci, chez nous, ici s'offre à nos yeux,
Celui-là ici, là-bas, est encore en attente,
Ici déjà ou bientôt là, c'est égal.
Puisse un vent favorable et violent
Se lever sur cette demeure
Pour m’emporter loin d’ici,
De peur que je meure d’effroi
À la seule vue du vaillant fils de Zeus.
Car, nous dit-on, il s’approche de ce palais, Spectacle d’épouvante insoutenable!
Mais il est là, tout près vraiment,ce malheureux
Que devançaient mes pleurs et trilles aigües de Rossignol.
Car voici une troupe d'étrangers qui approche.
Comme ils le portaient avec ménagement Comme on le ferait d’un ami
Marchant d'un pas lourd et muet!
Hélas, celui qu'il porte ne dit mot!
Que dois-je en penser?
Est-il mort?
Est-it endormi?
Texte 2:
Puisse un vent violent
Se lever
Et m'emporter loin d'ici,
Avant que je ne meure d'effroi
A la seule vue du fils de Zeus.
Qui approche de ce palais,
Vision de souffrances inouies !
Que dois-je en premier pleurer ?
Quel malheur le plus achevé ?
Impossible, pour moi, d'en décider.
Puisse un vent violent
Se lever
Et m'emporter loin d'ici,
Avant que je ne meure d'effroi
Que dois-je en premier pleurer ?
Quel malheur le plus achevé ?
Impossible, pour moi, d'en décider.
Mais il est là, mais il est là !
Il est là, il est là!
Est-il mort?
Est-il endormi ?
Est-il mort ?
Texte 3:
Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût! Lorsque d'une maison les dieux ébranlent les assises
Il n'est point de fléau qui tour à tour ne vienne S'abattre sans relâche sur tous les descendants,
Si grand qu'en soit le nombre
C'est comme quand la houle du grand large, Soulevée par les vents impétueux de Thrace, Remue des fonds les noirs limons
Qu'elle roule à l'assaut des rivages
Racassant du fracas plaintif du ressac.
Sur la maison des Labdacides
Je vois dès l’origine
S'abattre malheur sur malheur,
Un mal qui d'âge en âge se transmet sans trêve
Pour frapper les vivants après ceux qui sont morts,
Un mal dont sans relâche aucune
Les frappe un dieu acharné à leur perte.
La lumière que répandaient encore ses derniers rejetons
Dans le palais d'Œdipe,
La voici éteinte à son tour,
Soufflée par des paroles insensées et par la furie vengeresse
Nées de l'offrande aux dieux d'en bas
D'une poussière mêlée de sang.
A ta puissance, ô Zeus, quelle transgression humaine
Pourrait-elle bien prétendre donner un coup d'arrêt
Ni le sommeil à qui nul ne résiste
Ni la ronde inlassable et divine des mois
N'ont de prise sur toi
Insensible au passage du temps,
Sur l'Olympe qui brille de l'éclat du marbre
En seigneur et maître absolu tu règnes.
Qu'il soit imminent ou lointain, l'avenir,
Tout comme le passé,
Viendra confirmer cette loi:
Dans la vie des mortels, l'excès toujours Appelle le désastre.
L'espérance vagabonde, il est vrai,
Pour beaucoup est un bien,
Mais pour beaucoup d'autres aussi
Un leurre de leurs désirs déments.
Et celui chez qui elle se glisse
Ne sort de l'ignorance que lorsque sous son pied
Brûle déjà le feu.
C'est une célèbre maxime de je ne sais quel sage
Qui dit qu'à celui qu'un dieu pousse à sa perte Le mal se présente sous les habits du bien,
Et que court est le temps qui lui reste à passer Avant que sa perte ne soit consommée.
Texte 4:
Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût !
Comme quand la houle du grand large,
Remue des fonds les noirs limons,
Soulevée par les vents de Thrace,
Elle roule à l'assaut du rivage.
Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût !
Sur la maison des Labdacides
Je vois dès l'origine s'abattre le malheur,
Un mal qui sans relâche aucune
Frappe les morts et les vivants.
Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût!
Celui chez qui se glisse
Le leurre de ses désirs déments
Ne sort de l'ignorance que lorsque sous ses pieds
Brûle déjà le feu.
Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût!
La question qui m’est posé est Comparez les extraits deux à deux (texte 1 avec texte 2 et texte 3 avec texte 4): que retrouve-t-on, dans l’opéra, du texte d’origine? Quelle force la réécriture en chanson des extraits de Sophocle apporte-t-elle aux textes d’origine?
Où j'en suis dans mon devoir
Alors je suis complètement perdue quand à ce que je peux incorporer dans mes parties. J’avais déjà fait un plan
I. L’opera du texte d’origine
a. Points commun
b. Différence
II. Une réécriture contemporaine
a. Réécriture en chanson
b. Lyrisme
Pouvez vous critiquez mon plan et peut-être m’apporter des éléments de réponse? Je ne suis pas très confiante sur les questions... Pour la deuxième partie c’est écrire la suite du texte 1 et étant donné que j’adore la poésie en général ça ne me pose pas de problème! Merci encore à ceux qui m’aideront!!
4 commentaires pour ce devoir
Oui, excuse moi, je n'avais pas vu les questions en fin de message.
Je verrais plutôt ton plan comme ceci:
I. du texte d’origine au texte de l'opéra
a. Points communs
b. écarts
II. l'apport de la chanson
a. intérêt des écarts effectués (une réécriture contemporaine)
b. le rythme
Merci pour la correction du plan!
Qu’est-ce que je pourrais mettre dans chaque partie?
Ils ont besoin d'aide !
- Aucun devoir trouvé, poste ton devoir maintenant.
Tu n'as pas précisé la question posée...
Dans le plan ou dans le post en lui-même ? Les questions sont : Que retrouve-t-on dans l’opéra, du texte d’origine? Quelle force la réécriture en chanson des extraits de Sophocle apporte-t-elle aux textes d’origine?