Devoir de français

Publié le 6 déc. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 9 déc. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjours a vous tous, je suis ici car j'ai de grosse lacune en français je n'arrive pas a bien faire les paragraphes sois ils sont trop court sois je suis hors sujet et dans se devoir j'ai 2 textes et un document iconographique pour deux question la premiere est : 

-Comment les auteurs et le peintre parviennent-ils à susciter l’indignation chez le lecteur et chez le spectateur ?

Et la deuxième est une redaction:

Dans quelle mesure les œuvres narratives sont-elles un bon moyen de dénonciation ?
Vous appuierez votre réflexion sur des exemples empruntés à la littérature ou au cinéma.

Le texte 1, Voltaire, Candide ou l’Optimisme (1759) : Selon Leibnitz, philosophe du XVIIIe siècle, tout est bien dans le monde et l’existence du mal est compatible
avec celle de Dieu. Dieu étant parfait, le monde qu’il a créé est parfait : « c’est le meilleur des mondes possibles
», car il faut voir l’harmonie de l’ensemble et non les imperfections des détails. Voltaire, entreprend de
critiquer cet optimisme dans un conte, Candide, où le personnage éponyme1, plein de naïveté, est chassé du
château où il vivait heureux et découvre alors le monde. Dans le chapitre 3, il arrive sur un champ de bataille. Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres,
les hautbois, les tambours, les canons ; formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les
canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta
du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut
aussi la raison suffisante3 de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à
une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put
pendant cette boucherie héroïque.
Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum4, chacun dans son camp, il prit le parti
d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants,
et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres : c’était un village abare5 que les Bulgares avaient
brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes
égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir
assouvi les besoins naturels de quelques héros, rendaient les derniers soupirs ; d’autres à demi-brûlées
criaient qu’on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras
et de jambes coupés.
Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des abares, et les héros bulgares
l’avaient traité de même.

 

Le texte 2,  Guy de Maupassant, Sur l’eau (1888) : Chronique écrite pendant un voyage entre Saint-Tropez et Cannes, Sur l’eau décrit cette « côte pour tuberculeux
» tout en livrant des réflexions sur la société dans laquelle il vit. L’auteur s’est enrôlé dans la guerre de
1870 contre les Prussiens. Peu sociable, son franc-parler et son aversion pour la comédie humaine le pousseront
à voyager. Il meurt en 1893 à quarante-trois ans, presque fou, à la suite d’une tentative de suicide.
Quand je songe seulement à ce mot, la guerre, il me vient un effarement comme si l’on me parlait de
sorcellerie, d’inquisition, d’une chose lointaine, finie, abominable, monstrueuse, contre nature.
Quand on parle d’anthropophages, nous sourions avec orgueil en proclamant notre supériorité sur ces
sauvages, les vrais sauvages. Ceux qui se battent pour manger les vaincus ou ceux qui se battent pour
tuer, rien que pour tuer ?
Les petits lignards qui courent là-bas, sont destinés à la mort comme les troupeaux que pousse un
boucher sur les routes. Ils iront tomber dans une plaine, la tête fendue d’un coup de sabre ou la poitrine
trouée d’une balle ; et ce sont de jeunes gens qui pourraient travailler, produire, être utiles. Leurs pères
sont vieux et pauvres ; leurs mères qui, pendant vingt ans, les ont aimés, adorés comme adorent les
mères, apprendront dans six mois ou un an peut-être que le fils, l’enfant, le grand enfant élevé avec tant
de peine, avec tant d’argent, avec tant d’amour, fut jeté dans un trou comme un chien crevé, après avoir
été éventré par un boulet et piétiné, écrasé, mis en bouillie par les charges de cavalerie. Pourquoi a-t-on
tué son garçon, son beau garçon, son seul espoir, son orgueil, sa vie ? Elle ne sait pas. Oui, pourquoi ?
La guerre !... se battre !... égorger !... massacrer des hommes !... Et nous avons aujourd’hui, à notre
époque, avec notre civilisation, avec l’étendue de science et le degré de philosophie où l’on croit parvenu
le genre humain, des écoles où l’on apprend à tuer, à tuer de très loin, avec perfection, beaucoup de monde en même temps, à tuer de pauvres diables d’hommes innocents, chargés de famille et sans
casier judiciaire.
Ainsi, se réunir en troupeaux de quatre cent mille hommes, marcher jour et nuit sans repos, ne penser à
rien ni rien étudier, ni rien apprendre, ne rien lire, n’être utile à personne, pourrir de saleté, coucher dans
la fange8, vivre comme les brutes dans un hébétement continu, piller les villes, brûler les villages, ruiner
les peuples, puis rencontrer une autre agglomération de viande humaine, se ruer dessus, faire des lacs
de sang, des plaines de chair pilée mêlée à la terre boueuse et rougie, des monceaux de cadavres, avoir
les bras ou les jambes emportées, la cervelle écrabouillée sans profit pour personne, et crever au coin
d’un champ, tandis que vos vieux parents, votre femme et vos enfants meurent de faim ; voilà ce qu’on
appelle ne pas tomber dans le plus hideux matérialisme.

 

Le document iconographique, Picasso, Guernica (1937) : En 1936 éclate la guerre civile d’Espagne. Elle durera jusqu’en 1939. Elle oppose Nationalistes et Républicains.
Le 26 avril 1937, quatre escadrilles allemandes de la Légion Condor procèdent au bombardement
de la ville de Guernica afin de tester leurs nouvelles armes : l’Allemagne nazie combat en Espagne
aux côtés du camp nationaliste. L’attaque commence à 16 h 30, aux bombes explosives puis à la mitrailleuse
et enfin aux bombes incendiaires : quelques 50 tonnes de bombes incendiaires sont lâchées Sur les
7  000 habitants du village, environ 1  700 sont tués et 800 blessés. Après le massacre, la ville est en
flammes, et 70 % des habitations sont détruites. Picasso, horrifié par l’évènement, se met immédiatement
à la réalisation de son œuvre.

 

Je ne demande pas les réponses mais une orientation pour pouvoir bien faire mes deux question pour pouvoir prendre exemple et faire mes autres devoirs aussi bien que celui-ci merci d'avance a vous tous




7 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 6 déc. 2016
willffy
willffy
Posté le 6 déc. 2016

Dans quelle mesure les œuvres narratives sont-elles un bon moyen de dénonciation ?

 

-par  la diffusion importante auprès du public

- par la satire

- par le conte philosophique ou la fable ou la fiction

willffy
willffy
Posté le 6 déc. 2016

Comment les auteurs et le peintre parviennent-ils à susciter l’indignation chez le lecteur et chez le spectateur ?

- Par la violence de l'image et ses symboles meurtris (Guernica)

- Par l'indifférence simulée face au nombre de morts et à la violence chez Candide

- Par la violence directe du vocabulaire , par l'indignation, chez Maupassant

Anonyme
Posté le 6 déc. 2016

Merci beaucoup je vous remercie vous deux

Anonyme
Posté le 6 déc. 2016

bonjour,

pour la 1ere partie

les artistes auteurs  et peintre jouent sur la réalité , la cruelle réalité .

Ils relatent sans pudeur ce qu'ils voient.

Ils impliquent ainsi l'observateur à entrer dans cette affreuse réalité

willffy
willffy
Posté le 6 déc. 2016

Bonne suite!

 

Anonyme
Posté le 6 déc. 2016

D'accord ! Merci beaucoup sa m'aide énormément je sais quoi faire maintenant 


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