Essai Jean Giono

Publié le 30 oct. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 4 nov. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Jean Gonio avait réuni quelques-uns de ses lecteurs fidèles dans un hameau de Haute-Provence, Le Contadour, afin d'y développer une communauté de pensée autour de valeurs essentielles. Dans Les Vraies Richesses , il poursuit les réflexions entamées alors.
Ces étudiants qui viennent souvent me voir et dont la jeunesse est si amère, je les interroge sur leurs projets d'avenir. Je suis bouleversé de leur amertume, je souffre de leur souffrance. Ils sont comme si une partie de moi-même était en train de mourir. Ils me disent qu'ils consacrent ou qu'ils ont consacré de longues années - et les meilleures - à préparer et à passer des examens sévères, des concours difficiles. Ils ont des diplômes. Ils se plaignent de n'avoir pas de places auxquelles ces diplômes donnent droit. [...] Ilsse désespèrent de ne pouvoir être professeurs, contrôleurs des finances, astronomes.
Si d'autres sont dans ces places, ne t'en inquiète pas, laisse-les. On a dû te dire qu'il fallait réussir dans la vie; moi je te dis qu'il faut vivre, c'est la plus grande réussite du monde. On t'a dit : "Avec ce que tu sais, tu gagneras de l'argent." Moi je te dis: "Avec ce que tu sais tu gagneras des joies." C'est beaucoup mieux. Tout le monde se rue sur l'argent. Il n'y a plus de place au tas des batailleurs. [...] Tu es là à te désespérer quand tu es le mieux armé de tous, quand tu as non seulement la science mais encore la jeunesse qui la corrige.
Rien n'est plus agréable aux dieux que l'adolescent qui sort des grandes écoles, la tête couverte de lauriers, mais qui se dirige vers la forge de son père, l'atelier de l'artisan ou les champs dans lesquels la charrue est restée en de vieilles mains. Au lieu de s'asseoir à la chaire, il forge tout le jour des fers pour les chevaux; il construit des tables, des armoires, des crédences et des grands pétrins avec des bois dont l'odeur seule donne au coeur la quadruple force des chars de course; il taille et assemble le cuir pour les bottes du flotteur de radeaux et le soulier ferré du roulier. L'homme est assis à côté de lui, le regarde faire, lui parle, le respecte dans son travail. Il laboure, et sème, et fauche et foule. Déjà, il est sensible à son libre travail, à la matière qu'il façonne, à l'utilité humaine qu'il a. Sa richesse ne dépend pas de son salaire mais de ses joies; il en trouve dans le fer, dans le bois, dans le cuir, dans le blé. Il en trouve dans la possession de lui-même, dans l'obéissance à sa nature d'homme.

Où j'en suis dans mon devoir

Faut que je réagisse sur les propos de Jean Giono sur une partie de son essai "Les vraies richesse".

Pouvez vous me donner des idées

MeRcI d'AvAnCe



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