plan détaillé sur ruy blas acte 3 scene 5

Publié le 16 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 25 nov. 2011 dans 12A
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Sujet du devoir

je dois faire un plan détaillé sur l'extrait suivant et trouver la problématique
Don Salluste. Ah çà, mais-vous rêvez ! Vraiment ! Vous vous prenez au sérieux, mon maître. C’est bouffon. Vers un but que seul je dois connaître, but plus heureux pour vous que vous ne le pensez, j’avance. Tenez-vous tranquille. Obéissez. Je vous l’ai déjà dit et je vous le répète, je veux votre bonheur. Marchez, la chose est faite. Puis, grand’chose après tout que des chagrins d’amour ! Nous passons tous par là. C’est l’affaire d’un jour. Savez-vous qu’il s’agit du destin d’un empire ? Qu’est le vôtre à côté ? Je veux bien tout vous dire, mais ayez le bon sens de comprendre aussi, vous. Soyez de votre état. Je suis très bon, très doux, mais, que diable ! Un laquais, d’argile humble ou choisie, n’est qu’un vase où je veux verser ma fantaisie. De vous autres, mon cher, on fait tout ce qu’on veut. Votre maître, selon le dessein qui l’émeut, à son gré vous déguise, à son gré vous démasque. Je vous ai fait seigneur. C’est un rôle fantasque, -pour l’instant. -vous avez l’habillement complet. Mais, ne l’oubliez pas, vous êtes mon valet. Vous courtisez la reine ici par aventure, comme vous monteriez derrière ma voiture. Soyez donc raisonnable.

Ruy Blas, qui l’a écouté avec égarement et comme ne pouvant en croire ses oreilles. ô mon dieu ! -dieu clément ! Dieu juste ! De quel crime est-ce le châtiment ? Qu’est-ce donc que j’ai fait ? Vous êtes notre père, et vous ne voulez pas qu’un homme désespère ! Voilà donc où j’en suis ! -et, volontairement, et sans tort de ma part, -pour voir, -uniquement pour voir agoniser une pauvre victime, monseigneur, vous m’avez plongé dans cet abîme ! Tordre un malheureux cœur plein d’amour et de foi, afin d’en exprimer la vengeance pour soi ! Se parlant à lui-même. Car c’est une vengeance ! Oui, la chose est certaine ! Et je devine bien que c’est contre la reine ! Qu’est-ce que je vais faire ? Aller lui dire tout ? Ciel ! Devenir pour elle un objet de dégoût et d’horreur ! Un crispin, un fourbe à double face ! Un effronté coquin qu’on bâtonne et qu’on chasse ! Jamais ! -je deviens fou, ma raison se confond ! Une pause. Il rêve. ô mon Dieu ! Voilà donc les choses qui se font ! Bâtir une machine effroyable dans l’ombre, l’armer hideusement de rouages sans nombre, puis, sous la meule, afin de voir comment elle est, jeter une livrée, une chose, un valet, puis la faire mouvoir, et soudain sous la roue voir sortir des lambeaux teints de sang et de boue, une tête brisée, un cœur tiède et fumant, et ne pas frissonner alors qu’en ce moment on reconnaît, malgré le mot dont on le nomme, que ce laquais était l’enveloppe d’un homme ! Se tournant vers don Salluste. Mais il est temps encore ! Oh ! Monseigneur, vraiment, l’horrible roue encor n’est pas en mouvement ! Il se jette à ses pieds. Ayez pitié de moi ! Grâce ! Ayez pitié d’elle ! Vous savez que je suis un serviteur fidèle. Vous l’avez dit souvent. Voyez ! Je me soumets ! Grâce !

Don Salluste. Cet homme-là ne comprendra jamais. C’est impatientant !

Ruy Blas, se traînant à ses pieds. Grâce !

Don Salluste. Abrégeons, mon maître. Il se tourne vers la fenêtre. Gageons que vous avez mal fermé la fenêtre. Il vient un froid par là ! Il va à la croisée et la ferme.

Ruy Blas, se relevant. Ho ! C’est trop ! à présent je suis duc d’Olmédo, ministre tout-puissant ! Je relève le front sous le pied qui m’écrase.

Don Salluste. Comment dit-il cela ? Répétez donc la phrase. Ruy Blas duc d’Olmedo ? Vos yeux ont un bandeau. Ce n’est que sur Bazan qu’on a mis Olmedo.

Ruy Blas. Je vous fais arrêter.

Don Salluste. Je dirai qui vous êtes.

Ruy Blas, exaspéré. Mais...

Don Salluste. Vous m’accuserez ? J’ai risqué nos deux têtes. C’est prévu. Vous prenez trop tôt l’air triomphant.

Ruy Blas. Je nierai tout !

Don Salluste. Allons ! Vous êtes un enfant.

Ruy Blas. Vous n’avez pas de preuve !

Don Salluste. Et vous pas de mémoire. Je fais ce que je dis, et vous pouvez m’en croire. Vous n’êtes que le gant, et moi je suis la main. Bas et se rapprochant de Ruy Blas. Si tu n’obéis pas, si tu n’es pas demain chez toi, pour préparer ce qu’il faut que je fasse, si tu dis un seul mot de tout ce qui se passe, si tes yeux, si ton geste en laissent rien percer, celle pour qui tu crains, d’abord, pour commencer, par ta folle aventure, en cent lieux répandue, sera publiquement diffamée et perdue. Puis elle recevra, ceci n’a rien d’obscur, sous cachet, un papier, que je garde en lieu sûr, écrit, te souvient-il avec quelle écriture ? Signé, tu dois savoir de quelle signature ? Voici ce que ses yeux y liront : " moi, Ruy Blas, " laquais de monseigneur le marquis de Finlas, " en toute occasion, ou secrète ou publique, " m’engage à le servir comme un bon domestique. "

Ruy Blas, brisé et d’une voix éteinte. Il suffit. -je ferai, monsieur, ce qu’il vous plaît. La porte du fond s’ouvre. On voit rentrer les conseillers du conseil privé.

Don Salluste s’enveloppe vivement de son manteau. Don Salluste, bas. On vient. Il salue profondément Ruy Blas. Haut. Monsieur le duc, je suis votre valet. Il sort.

Où j'en suis dans mon devoir

je ne sais pas qu'elle problématique mettre ni quel plan utiliser! Aidez moi svp, surtout que j'ai du mal à comprendre les textes de victor hugo...



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