Stendhal, Le rouge et le Noir, Livre 2 chapitre 8

Publié le 4 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 7 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Je dois faire un commentaire composé sur le chapitre 8 de la deuxième partie de " Le rouge et le Noir " par Stendhal.
Voici l'extrait à trater:

"Pour lui, il arriva séduit, admirant, et presque timide à force d'émotion, dans le premier des salons où l'on dansait. On se pressait à la porte du second, et la foule était si grande, qu'il lui fut impossible d'avancer. La décoration de ce second salon représentait l'Alhambra de Grenade.
- C'est la reine du bal, il faut en convenir, disait un jeune homme à moustaches, dont l'épaule entrait dans la poitrine de Julien.
- Mlle Fourmont, qui tout l'hiver a été la plus jolie, lui répondait son voisin, s'aperçoit qu'elle descend à la seconde place : vois son air singulier.
- Vraiment elle met toutes voiles dehors pour plaire. Vois, vois ce sourire gracieux au moment où elle figure seule dans cette contredanse. C'est, d'honneur, impayable.
- Mlle de La Mole a l'air d'être maîtresse du plaisir que lui fait son triomphe, dont elle s'aperçoit fort bien. On dirait qu'elle craint de plaire à qui lui parle.
- Très bien ! voilà l'art de séduire.
Julien faisait de vains efforts pour apercevoir cette femme séduisante ; sept ou huit hommes plus grands que lui l'empêchaient de la voir.
- Il y a bien de la coquetterie dans cette retenue si noble, reprit le jeune homme à moustaches.
- Et ces grands yeux bleus qui s'abaissent si lentement au moment où l'on dirait qu'ils sont sur le point de se trahir, reprit le voisin. Ma foi, rien de plus habile.
- Vois comme auprès d'elle la belle Fourmont a l'air commun, dit un troisième.
- Cet air de retenue veut dire : Que d'amabilité je déploierais pour vous, si vous étiez l'homme digne de moi !
- Et qui peut être digne de la sublime Mathilde ? dit le premier : quelque prince souverain, beau, spirituel, bien fait, un héros à la guerre, et âgé de vingt ans tout au plus.
- Le fils naturel de l'empereur de Russie... auquel, en faveur de ce mariage, on ferait une souveraineté... ou tout simplement le comte de Thaler, avec son air de paysan habillé...
La porte fut dégagée, Julien put entrer.
Puisqu'elle passe pour si remarquable aux yeux de ces poupées, elle vaut la peine que je l'étudie, pensa-t-il. Je comprendrai quelle est la perfection pour ces gens-là.
Comme il la cherchait des yeux, Mathilde le regarda. Mon devoir m'appelle, se dit Julien ; mais il n'y avait plus d'humeur que dans son expression. La curiosité le faisait avancer avec un plaisir que la robe fort basse des épaules de Mathilde augmenta bien vite, à la vérité d'une manière peu flatteuse pour son amour-propre. Sa beauté a de la jeunesse, pensa-t-il. Cinq ou six jeunes gens, parmi lesquels Julien reconnut ceux qu'il avait entendus à la porte, étaient entre elle et lui.
- Vous monsieur, qui avez été ici tout l'hiver, lui dit-elle, n'est-il pas vrai que ce bal est le plus joli de la saison ?
Il ne répondait pas.
- Ce quadrille de Coulon me semble admirable et ces dames le dansent d'une façon parfaite.
Les jeunes gens se retournèrent pour voir quel était l'homme heureux dont on voulait absolument avoir une réponse. Elle ne fut pas encourageante.
- Je ne saurais être un bon juge, mademoiselle ; je passe ma vie à écrire : c'est le premier bal de cette magnificence que j'aie vu.
Les jeunes gens à moustaches furent scandalisés.
- Vous êtes un sage, monsieur Sorel, reprit-on avec un intérêt plus marqué ; vous voyez tous ces bals, toutes ces fêtes, comme un philosophe, comme J.-J. Rousseau. Ces folies vous étonnent sans vous séduire.
Un mot venait d'éteindre l'imagination de Julien et de chasser de son coeur toute illusion. Sa bouche prit l'expression d'un dédain un peu exagéré peut-être.- J.-J. Rousseau, répondit-il, n'est à mes yeux qu'un sot, lorsqu'il s'avise de juger le grand monde ; il ne le comprenait pas, et y portait le coeur d'un laquais parvenu."

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai tenté de dégagé quelques idées pour le commentaire que je pourrais exploiter comme :

- La place de Julien au sain du bal. ( diffèrente du topos original )
- Le jeux de regard entre Julien et Manon .
- La société mondaine .

Cependant cele me semble trop vague et pas assez étoffé.
J'aurais besoin de vos conseils et de votre aide .



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 4 mars 2010
En tenant compte de votre avis j'ai pensée à construise mon commentaire à peu près de la façon suivante sachant qu'il n'est pas totalement complet :

1er axe: La société Modaine

- Le place de Julien au sein du Bal.
- Le luxe
- La présentation de la société ( comment apparait-elle ?)


2em axe: La rencontre entre Julien et Manon

- Le jeux de regard entre les deux personnages
- L'attitude de Julien face à Manon
- ( Le plan de Julien ) quoi que je ne pense pas que cela peut suffire à une sous partie.
- ( La magnificence de Manon ) Mais cela ne conviendrait pas à la rencontre mais ca beauté me semble un point important de l'extrait.

3em axe : Là je ne sais pas quel thème/sujet je pourrais traiter. J'ai néanmoins pensé à " La transgression/réecriture du Topos original " mais cela reviendrait à redire les idées concernant " la critque de la société " et " le plan de Julien ".

Si vous pouvez me guidé ou me corrigé si je fais fausse route.
Anonyme
Posté le 4 mars 2010
Merci de ton aide " Cyberpro " . Si je rencontre d'autre difficulté je t'en ferais pars ( meme si je pense que maintenant tout devrait bien aller )

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