Sujet d'invention: Le mariage de Figaro

Publié le 17 oct. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 19 oct. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

0 femme ! femme ! femme ! nul animal créé ne peut manquer à son instinct ; le tien est-il donc de tromper ? Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse ; à l'instant qu'elle me donne sa parole ; au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide ! et moi, comme un benêt !... Non, Monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste, homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter ... On vient... c'est elle... ce n'est personne. - La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari, quoique je ne le sois qu'à moitié ! (Il s'assied sur un banc.) Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? Fils de ne je sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête ; et partout je suis repoussé ! J'apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie, et tout le crédit d'un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire ! - Las d'attrister des bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre : me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail ; auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l'instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense dans mes vers la Sublime Porte, la Perse, une partie de la presqu'île de l'Inde, toute l'Égypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d'Alger et de Maroc : et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l'omoplate en nous disant : chiens de chrétiens ! - Ne pouvant avilir l'esprit, on se venge en le maltraitant. - Mes joues creusaient ; mon terme était échu ; je voyais de loin arriver l'affreux recors, la plume fichée dans sa perruque ; en frémissant je m'évertue. Il s'élève une question sur la nature des richesses et comme il n'est pas nécessaire de tenir les choses pour en raisonner, n'ayant pas un sol, j'écris sur la valeur de l'argent et sur son produit net, sitôt je vois, du fond d'un fiacre, baisser pour moi le pont d'un château fort, à l'entrée duquel je laissai l'espérance et la liberté. (Il se lève.)



Imaginez en une tirade de 30 lignes, la réponse du Comte Almaviva à Figaro. Vous veillerez à ne pas employer d'anachronismes.

Où j'en suis dans mon devoir

(Le Comte le rattrape)
Arrêtez donc de vous apitoyez sur votre sort. Vous prenez vos origines pour responsables de vos malheurs alors que vous êtes le seul responsable. Certes, s'élever dans la société quand on a été éduqué par des bandits et appris leurs mœurs n'est pas chose facile mais tout est question de volonté.
Je n'ai peut-être eu qu'à naitre pour posséder tout mes biens mais c'est ce qui fait de moi un homme extraordinaire, mon titre me permet bien des droits que vous ne possèderez jamais. En effet, tout est simple pour moi, vous avez du étudier moult disciplines pour parvenir a exercer la profession de vétérinaire qui n'est guère valorisante au vues de vos efforts tandis que moi, je n'ai pas à travailler pour subvenir à mes besoins, je vis aisément grâce aux impôts que je perçois des paysans qui travaillent à ma place.
Vous vous n'êtes personne et vous osez vous demander ce que Suzanne préfère en moi. Mon titre de Comte me permet bien des droits que vous ne possèderez jamais, alors si je désire Suzanne je l'aurais.
Votre vie n'a été que rabaissements et d'échecs.
Vous pensiez que vous auriez le droit à la liberté et à l'espérance mais ce sont des privilèges qui vous serons toujours refusés car vous n'êtes pas digne de les obtenir. Vos pièces de théâtre sont censurées, vous ne pouvez vous exprimer librement sans crainte d'être emprisonné alors vous vous soumettez pour plaire à vos tyrans.

Il me manque une fin pour conclure ce que j'ai écris et je ne suis pas sure de ne pas avoir fait de hors sujet



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 oct. 2010
Bonne idée, saurais-tu comment je pourrais placer celà dans mon texte?

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