est ce bon?

Publié le 10 mai 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 14 mai 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

La nuit, comme je l’ai dit, était si pure, si <br>
transparente et si parfumée, que les voyageurs, <br>
pour jouir des douces émanations de l’air, avaient <br>
abaissé la capote de la calèche. Ils étaient deux, <br>
un jeune homme et une jeune femme : la jeune <br>
femme, enveloppée dans un grand châle ou dans <br>
un manteau, et la tête renversée en arrière sur le <br>
bras du jeune homme qui la soutenait. En ce <br>
moment le postillon sortit avec une lumière pour <br>
allumer les lanternes de la voiture, un rayon de <br>
clarté passa sur la figure des voyageurs, et je reconnus Alfred de Nerval et Pauline. <br>
Toujours lui et toujours elle ! il semblait <br>
qu’une puissance plus intelligente que le hasard <br>
nous poussait à la rencontre les uns des autres. <br>
Toujours elle, mais si changée encore depuis <br>
Pfeffers, si pâle, si mourante, que ce n’était plus <br>
qu’une ombre ; et cependant ces traits flétris <br>
rappelèrent encore à mon esprit cette vague <br>
image de femme qui dormait au fond de ma <br>
mémoire, et qui, à chacune de ces apparitions, <br>
montait à sa surface, et glissait sur ma pensée <br>
comme sur le brouillard une rêverie d’Ossian. <br>
J’étais tout près d’appeler Alfred ; mais je me <br>
rappelai combien sa compagne désirait ne pas <br>
être vue. Et pourtant un sentiment de si <br>
mélancolique pitié m’entraînait vers elle que je <br>
voulus qu’elle sût du moins que quelqu’un priait <br>
pour que son âme tremblante et prête à s’envoler <br>
n’abandonnât pas sitôt avant l’heure le corps <br>
gracieux qu’elle animait. Je pris une carte de <br>
visite dans ma poche ; j’écrivis au dos avec mon <br>
crayon : « Dieu garde les voyageurs, console les <br>
affligés et guérisse les souffrants. » Je mis la <br>
carte au milieu des branches d’orangers, demyrtes et de roses que j’avais cueillies, et je <br>
laissai tomber le bouquet dans la voiture. Au <br>
même instant le postillon repartit, mais pas si <br>
rapidement que je n’aie eu le temps de voir <br>
Alfred se pencher en dehors de la voiture afin <br>
d’approcher ma carte de la lumière. Alors il se <br>
retourna de mon côté, me fit un signe de la main, <br>
et la calèche disparut à l’angle de la route. <br>
Le bruit de la voiture s’éloigna, mais sans être <br>
interrompu cette fois par le chant du rossignol. <br>
J’eus beau me tourner du côté du buisson et rester <br>
une heure encore sur la terrasse, j’attendis <br>
vainement. Alors une pensée profondément triste <br>
me prit : je me figurai que cet oiseau qui avait <br>
chanté, c’était l’âme de la jeune fille qui avait dit <br>
son cantique d’adieu à la terre, et que, puisqu’il <br>
ne chantait plus, c’est qu’elle était déjà remontée <br>
au ciel. <br>

Où j'en suis dans mon devoir

En quoi l&apos;auteur nous annonce t&apos;il la mort du personnage de PAULINE dans ce texte ?<br>
<br>
1) le personnage de Pauline <br>
<br>
A) Pauline une connaissance<br>
<br>
B) Pauline un personnage discret<br>

2) l&apos;annonce de la mort de Pauline <br>
A) un personnage souffrant

B)l&apos;annonce de la mort du personnage




2 commentaires pour ce devoir


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niogret2m
niogret2m
Posté le 10 mai 2018

La calèche croisée par le narrateur : métaphore du voyage ou  de la mort en marche ...

 

I. Le récit d'une rencontre qui ravive des souvenirs.
II. Un couple romantique  : Nerval, l'amoureux et Pauline, la victime qui se meurt

III. Les signes d'une mort annoncée : le bouquet de fleurs, le chant de l'oiseau, le départ et l'attente vaine

Anonyme
Posté le 10 mai 2018

Pensez vous que :

Comment a travers une rencontre le narrateur nous annonce t'il la mort du personnage de Pauline ?

pourrais convenir comme problematique


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