Tocqueville, forces et faiblesses de la démocratie américaine

Publié le 6 oct. 2019 il y a 4A par Krs#0395 - Fin › 8 oct. 2019 dans 4A
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Sujet du devoir

Bonjour,

1-Selon Tocqueville, quels contre-pouvoirs permettent de combattre l’individualisme et la « passion pour l’égalité » dans les sociétés démocratiques (Biographiedocs 1 et 2) ?

La bio:

Alexis de Tocqueville est issu d’une famille aristocratique de Normandie. Ses parents furent emprisonnés sous la Terreur. Après des études d’histoire et de droit, il est nommé juge au Tribunal de Versailles. Entre 1830 et 1832, il part en mission aux États-Unis pour le ministère de l’Intérieur de Louis-Philippe. « J’avoue que dans l’Amérique, j’ai vu plus que l’Amérique ; j’y ai cherché une image de la démocratie elle-même ». Il publiera en 1835 sa description sociologique de la société américaine et son analyse du fonctionnement des institutions démocratiques dans De la démocratie en Amérique qui connut un immense succès. Sa réflexion porte sur le dilemme entre liberté et égalité que posent les sociétés démocratiques.

Doc 1(photo): La démocratie menacé de l'intérieur

L'égalisation des conditions de vie dans les sociétés démocratiques a plusieurs conséquences

 

Doc 2: Les contre-pouvoirs de la démocratie

es Américains ont combattu par la liberté l’individualisme que l’égalité faisait naître, et ils l’ont vaincu. Les législateurs de l’Amérique n’ont pas cru qu’il suffisait d’accorder à la nation tout entière une représentation d’elle-même ; ils ont pensé que, de plus, il convenait de donner une vie politique à chaque portion du territoire, afin de multiplier à l’infini, pour les citoyens, les occasions d’agir ensemble, et de leur faire sentir tous les jours qu’ils dépendent les uns des autres. C’était se conduire avec sagesse.

[…] C’est donc en chargeant les citoyens de l’administration des petites affaires, bien plus qu’en leur livrant le gouvernement des grandes, qu’on les intéresse au bien public et qu’on leur fait voir le besoin qu’ils ont sans cesse les uns des autres pour le produire.

[…] Les libertés locales, qui font qu’un grand nombre de citoyens mettent du prix à l’affection de leurs voisins et de leurs proches, ramènent donc sans cesse les hommes les uns vers les autres, en dépit des instincts qui les séparent, et les forcent à s’entraider.

Aux États-Unis, les plus opulents citoyens ont bien soin de ne point s’isoler du peuple ; au contraire, ils s’en rapprochent sans cesse, ils l’écoutent volontiers et lui parlent tous les jours. […] Ainsi le pays le plus démocratique de la terre se trouve être celui de tous où les hommes ont le plus perfectionné de nos jours l’art de poursuivre en commun l’objet de leurs communs désirs.

 

Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1840.

4-Comment la démocratie américaine semble-t-elle concilier les idéaux d’égalité et de liberté (doc 4) ?

Doc4:La démocratie entre égalisation des conditions et liberté

Aux yeux de Tocqueville, la démocratie est l’égalisation des conditions. […] L’égalité sociale signifie que toutes les occupations, toutes les professions, tous les honneurs sont accessibles à tous. Sont donc impliquées dans l’idée de démocratie à la fois l’égalité sociale et la tendance à l’uniformité des modes de vie […]. S’il n’y a pas de différence essentielle de conditions entre les membres de la collectivité, il est normal que la souveraineté soit détenue par l’ensemble des individus. […]

La liberté des modernes, pour parler à la manière de Benjamin Constant, ne peut donc plus être fondée, comme le suggérait Montesquieu, sur la distinction des ordres et des états. L’égalité des conditions est devenue le fait majeur. La thèse de Tocqueville est dès lors celle-ci : la liberté ne peut être fondée sur l’inégalité, elle doit donc être assise sur la réalité démocratique de l’égalité des conditions, et sauvegardée par des institutions dont il a cru trouver un modèle en Amérique. […] Le terme premier qui constitue la notion de liberté, c’est l’absence d’arbitraire. Quand le pouvoir ne s’exerce que conformément aux lois, les individus sont en sécurité. […] Il ne faut donner le pouvoir absolu à personne. Il faut donc, comme aurait dit Montesquieu, que le pouvoir arrête le pouvoir, qu’il y ait une pluralité de centres de décision, d’organes politiques et administratifs qui s’équilibrent les uns les autres. […] Autrement dit, il faut que le peuple, autant qu’il est matériellement possible, se gouverne lui-même.

Raymond Aron, Les étapes de la pensée sociologique, Gallimard, 1967.

 

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Image concernant mon devoir de Histoire

Où j'en suis dans mon devoir

Bonjour,

J'aurais besoin d'aide pour répondre aux questions 4 et 1:

J'ai déjà repondu aux questions 2 et 3.

Mais je n'arrive pas à répondre à ceux-là , pourriez-vous m'aider MERCI




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