Pour demain :Analyse de la chanson Pensa de Fabrizio Moro

Publié le 4 janv. 2016 il y a 8A par Anonyme - Fin › 7 janv. 2016 dans 8A
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Sujet du devoir

Bonsoir, je n'arrive pas du tout à faire les questions ci dessous. Pouvez-vous m'aider ? J'ai déjà commencé je vous mets aussi ci dessous ce que j'ai fait. Vous pouvez aussi trouver la chanson sur internet.




3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 4 janv. 2016

Bonjour, j'aimerais savoir si tu es forte en français?

Anonyme
Posté le 4 janv. 2016

j'ai un niveau normal, pourquoi ?

Anonyme
Posté le 4 janv. 2016

Parce que je n'arrive pas à faire les questions si dessous  pourriez-vous m'aider s'il vous plaît ?

Cordialement,

Voici ma sœur, quelques amis que je ne distingue pas très bien et beaucoup d’autres

personnes. Ils sont tous là à écouter le récit que je leur fais : le sifflement sur trois notes, le lit
dur, mon voisin que j’aimerais bien pousser mais que j’ai peur de réveiller parce qu’il est plus fort
que moi. J’évoque en détail notre faim, le contrôle des poux, le Kapo1
qui m’a frappé sur le nez et
5 m’a ensuite envoyé me laver parce que je saignais. C’est une jouissance intense, physique,
inexprimable que d’être chez moi, entouré de personnes amies, et d’avoir tant de choses à
raconter : mais c’est peine perdue, je m’aperçois que mes auditeurs ne me suivent pas. Ils sont
même complètement indifférents : ils parlent confusément d’autre chose entre eux, comme si je
n’étais pas là. Ma sœur me regarde, se lève et s’en va sans un mot.
10 Alors une désolation totale m’envahit, comme certains désespoirs enfouis dans les souvenirs
de la petite enfance : une douleur à l’état pur, que ne tempèrent2
ni le sentiment de la réalité ni
l’intrusion de circonstances extérieures, la douleur des enfants qui pleurent ; et il vaut mieux pour
moi remonter de nouveau à la surface, mais cette fois-ci j’ouvre délibérément les yeux, pour avoir
en face de moi la garantie que je suis bien réveillé.
15 Mon rêve est là devant moi, encore chaud, et moi, bien qu’éveillé, je suis encore tout plein
de son angoisse : et alors je me rappelle que ce rêve n’est pas un rêve quelconque, mais que depuis
mon arrivée, je l’ai déjà fait je ne sais combien de fois, avec seulement quelques variantes dans le
cadre et les détails. Maintenant je suis pleinement lucide, et je me souviens également de l’avoir
déjà raconté à Alberto, et qu’il m’a confié, à ma grande surprise, que lui aussi fait ce rêve, et
20 beaucoup d’autres camarades aussi, peut-être tous.
Pourquoi cela ? Pourquoi la douleur de chaque jour se traduit-elle dans nos rêves de manière
aussi constante par la scène toujours répétée du récit fait et jamais écouté ?
Tout en méditant de la sorte, je cherche à profiter de cet intervalle de veille pour me
débarrasser des lambeaux3
d’angoisse laissés par le rêve que je viens de faire, afin de ne pas
25 compromettre la qualité du sommeil que je m’apprête à goûter. Je m’accroupis dans l’obscurité, je
regarde autour de moi et je tends l’oreille.
On entend les dormeurs respirer et ronfler. Certains gémissent et parlent, beaucoup font
claquer les lèvres et remuent les mâchoires. Ils rêvent qu’ils mangent : cela aussi c’est un rêve
collectif. C’est un rêve impitoyable, celui qui a créé le mythe de Tantale devait en savoir quelque
30 chose. Non seulement on voit les aliments, mais on les sent dans sa main, distincts et concrets, on
en perçoit l’odeur riche et violente ; quelqu’un nous les approche de la bouche, mais une
circonstance quelconque, à chaque fois différente, vient interrompre le geste. Alors notre rêve
s’évanouit, se décompose en chacun de ses éléments, pour reprendre corps aussitôt après,
semblable et différent : et cela sans trêve, pour chacun de nous, toutes les nuits, et tout au long
35 de notre sommeil.
Primo Levi, Si c’est un homme (1947)

2) Selon toi, quelle est la signification du rêve obsédant dont parle le narrateur ? (le rêve sur la nourriture)

4) « c’est peine perdue, je m’aperçois que mes auditeurs ne me suivent pas. » (l. 7)
a. Quel rapport logique existe-t-il entre les deux propositions ? /0,5
b. Réécris cette phrase deux fois. Dans la première, tu coordonneras les propositions et dans la
seconde tu utiliseras une proposition principale et une proposition subordonnée

3) a. Relève trois expressions qui indiquent que le narrateur fait souvent le même rêve (le premier rêve)


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