sujet d'invention "la parure" Maupassant

Publié le 14 oct. 2015 il y a 8A par Anonyme - Fin › 17 oct. 2015 dans 8A
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Sujet du devoir

Un soir au moment du dîner, l'héroïne contemple la table et son mari. Vous évoquerez la scène du point de vue de cette dernière en adoptant la focalisation interne et la forme du discours intérieur. Vous décrirez la table du dîner, les pensées les sentiments de l'héroîne. Vous ménagerez en effet de chute final. Votre texte comportera au moins une page

 

C'était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille d'employés. Elle n'avait pas de dot, pas d'espérances, aucun moyen d'être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué; et elle se laissa marier avec un petit commis du ministère de l'Instruction publique.

Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée; car les femmes n'ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d'élégance, leur souplesse d'esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames.

Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et
I'indignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus. Elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets parfumés, faits pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l'attention.

Quand elle s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d'un air enchanté: «Ah! le bon pot-au-feu! je ne sais rien de meilleur que cela, elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de féerie; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de gélinotte.

Elle n'avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela; elle se sentait faite pour cela. Elle eût tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et recherchée.

Elle avait une amie riche, une camarade de couvent qu'elle ne voulait plus aller voir, tant elle souffrait en revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse.

Où j'en suis dans mon devoir

Quand je m'asseyais, pour le dîner, devant la table ronde je voyais cette pauvre table couverte d'une nappe de trois jours froissée noire, avec des assiettes en polystyrène, avec des verres rayés et des couverts usés.

Je regardais cette table avec cette ménagère abîmé, et le pot-au-feu sur la table. Je ne pus m’empêcher de regarder mon mari il avait la mine pâle, et fatigue à cause du manque de nourriture. Mais malgré le manque de moyen mon mari était heureux d'avoir un pot-au-feu, et de m'avoir auprès de lui. Je me mis à pensée à ma vie. Je rêvais d'un grand salon avec des nappes de soie anciennes, des meubles fins portant des objets de valeurs inestimables, du parfum, des bijoux, des dîners riches en nourritures pour remplir le ventre de mon mari qui se donnait tellement de mal à son travaille pour subvenir à nos besoin. Tout cela m'attristait de ne pas pouvoir avoir tout cela et surtout de ne pas pourvoir faire assez à manger pour mon mari. Je me mis à pleurer, mon métier de femme de ménage ne me permettait pas d'avoir tout cela. Quand je repris mes esprits mon mari avait fini de manger, Je le regardais dans les yeux, sa mine pâle était redevenu normal, il quitta la table arrivé vers moi, il m'embrassa, et il parti se coucher. Je réalisais enfin que le véritable bonheur ce n’était pas d'avoir une table luxueuse ou un dîner riche, des parfums et des bijoux, mais c'était d'avoir un mari qui m'aime.




3 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 14 oct. 2015

Je réalisais enfin que le véritable bonheur ce n’était pas d'avoir une table luxueuse ou un dîner riche, des parfums et des bijoux, mais c'était d'avoir un mari qui m'aime.

 

Non, elle ne peut pas penser ça .

willffy
willffy
Posté le 14 oct. 2015

elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx,

 

Elle n'avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela;

les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l'attention.

 

Tu n'as pas abordé ces aspects.

willffy
willffy
Posté le 14 oct. 2015

Un soir au moment du dîner, l'héroïne contemple la table et son mari.

 

Ton texte doit être au présent.


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